Depuis l'adolescence j'ai "pris en grippe" l'aluminium, ayant appris la forte consommation énergétique pour sa fabrication, et trouvant son usage comme emballage alimentaire être souvent un gaspillage possiblement toxique. Étudiant la biologie, je fus surpris de voir l'alun (minéral d'aluminium) largement utilisé comme adjuvant d'immunisation. Je distillais à qui voulait l'entendre mes mauvaises pensées à son sujet, m'habituant à une générale indifférence, ignorance, voire au désaccord de mes interlocuteurs. D'autant que le sujet n'était guère médiatisé ni à priori préoccupant.
Et voilà qu'un débat sur internet s'anime sur le sujet de l'aluminium... L'occasion de faire un point et creuser le sujet. Pour déboucher sur l'impression qu'il faut assurément étudier plus précisément les risques liés à l'utilisation de l'Al , voir user du principe de précaution pour en limiter l'usage.
L'essentiel de ma petite enquête se retrouve dans l'article (+++) http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/vaccination/articles/15567-vaccination-aluminium.htm (20120601), qui est une analyse assez complète mais encore assez simple de l'état des connaissances sur les utilisations de l'Al. En voici un résumé, suivi d'autres sources.
* Quelques généralités (ex sur wiki) évoquent d'abord la grande réactivité chimique de l'Aluminium, dont l'oxydation malgré la capacité du métal à protéger par la fine couche oxidée (d'alumine Al2O3). L'Al est ainsi largement utilisé sous forme de métal comme catalyseur et additif dans l'industrie chimique, mais aussi en industrie manufacturière pour sa légèreté et paradoxale malléabilité/résistance à chaud/froid (aéronautique, les transports, la construction...) et électronique pour sa paradoxale conductivité/résistivité du métal réduit/oxydé, et diverses autres formes oxydées ou salines connaissent bien des usages (cf infra). En tant qu'élément majeur sur terre (le 3eme dansl'écorce terrestre, après l'O et Si), il est aussi présent dans l'organisme vivant ( 30 à 50 mg chez l'homme, à moitié dans l'os puis poumon et foie) qui cependant l'élimine à 90% lors de la digestion, puis à 83% du sang à l'urine. Parmi les sources d'exposition figurent les aliments, les colorant alimentaire (L'Al a pour n°SIN est E173), l’eau (le sulfate d'aluminium est utilisé dans le traitement des eaux), les cosmétiques (sous forme de sels d'aluminium: déodorants / antitranspirants), les médicaments anti-acides, les ustensiles de cuisine, les emballages, les adjuvants de vaccins, les poches de nutrition parentérale. Les chinois du N consomment beaucoup plus d'Al: 5.1mg/jr/Kgpers, soit 2.6x la recommandation de l'OMS).
* La toxicité de l'Al ionique (Al3+) est prouvée (expérimentalement34) notamment au niveau neuronal ainsi que des perturbations immunitaires, chez l'animal, et notamment jeune, mais aussi, dans une moindre mesure, chez l'homme. Il est largement incriminé dans diverses pathologies, l'« encéphalopathie des dialysés » , la Myofasciite à macrophages33, le psoriasis, les insuffisances hépatorénales chroniques, l’anémie, l’ostéomalacie (os cassants ou mous), l’intolérance au glucose et les arrêts cardiaques chez les humains. Les cellules du cerveau des patients atteints d’Alzheimer contiennent de 10 à 30 fois plus d’aluminium que la normale. Ainsi, la libération d'Al est elle réglementé pour la dialyse, la fabrication de conduites d’eau en Al est prohibée dans plusieurs pays.
Le risques avérés peuvent s'ajouter des risques potentiels beaucoup plus larges (et méconnus) car les sources d'expositions sont dans nos sociétés multiples et soutenues (cf supra), donc les effets chroniques ou multifactorielles sont difficiles à appréhender.
* L'Al dans les vaccins:
Les connaissances restent très limitées et incomplètes pour montrer si l'Al présent dans les vaccins (sels d'Al) apporte un risque pour la santé, car les arguments relèvent souvent de l'à priori, de l'habitude: risque supposé non ou faible circulation de l'Al jusqu'au cerveau ou autre cibles; appréciation insuffisant des doses toxiques aiguës ou chroniques; ...
Le risque pourrait être associé à celui d'autres adjuvants utilisé combinés (hydroxides, sulfates, phosphates). Il pourrait concerner d'autres pathologies et/ou s'apparenter à d'autres toxiques (la sclérose en plaques, la myofasciite à macrophages, les syndromes Asia -réactions post-vaccinales et siliconose-).
Une étude de 2012 montre in vitro les effets néfastes des sels d’aluminium (chlorhydrate d’aluminium et chlorure d'aluminium) sur les cellules épithéliales mammaires humaines34 avec des doses 1500 à 100000 fois inférieures à celles que l’on retrouve dans les déodorants contenant des sels d'aluminium du commerce.
* l'Al dans l'alimentation, notamment
-via les emballages (film Alu, barquettes de congélation):
Le risque existe assez pour que les doses hebdomadaires admissibles d'aluminium dans l'alimentation aient été revues à la baisse par l'Afssaps en 2006. Faudra t il aller plus loin?
Les insuffisances de connaissance scientifique, similairement aux vaccins, existent quant à l'exposition et les risques alimentaires: on ne sait le taux de transfert d'Al aux aliments, en contact souvent (et parfois très) durable; les emballages (aluminium) étant banalisés, l'exposition humaine à l'Al est plus massive et continuelle/diffuse. L'absorption intestinale puis la mobilisation dans l'organisme sont très peu connues.
-via l'eau: le sulfate d'aluminium est utilisé dans le traitement des eaux. S'il ne semble pas être questionné à ce niveau quand à un risque pour la santé, la fabrication de conduites d’eau en Al est prohibée dans plusieurs pays.
* l'Al dans les médicaments:
N'existe t il pas souvent des alternatives: cataplasme d' Al Sulfate -> Argile (peut aussi contenir de l'Al, mais plus complexé)
* l'Al dans les cosmétiques/déodorants/antitranspirants:
L'Al a fait l'objet de polémiques récurrentes, et l'Afssaps a publié des recommandations fin 2011, concernant la concentration de l'Al dans les cosmétiques, notamment les déodorants, accusés de favoriser le développement de cancers du sein. Un risque à été montré in-vivo (étude201234 avec des doses 1500 à 100000 fois inférieures à celles que l’on retrouve dans les déodorants contenant des sels d'aluminium du commerce).
* l'Al est présent dans d'autres produits ou un risque est suspecté:
- pour étudier plus avant les risques avérés, supposés, potentiels de l'Al
- pour raisonner et limiter l'usage de l'Al, compte tenu de son(ses) intérêt(s) pour chaque application, de la disponibilité d'alternatives (a), de l'importance de l'usage (b), du cout écologique (énergie en production, élimination), des risques et suspicions, ; ... Ainsi par ex.,
*emballage alimentaire: l'utilisation de l'Al est il justifié, par rapport au plastique et au papier qui coutent moins, sont plus bio-inerte, partiellement recyclable,...
Certes l'Al en se froissant épouse les formes et se maintient, et il tient mieux au chaud. L'Al est à cet égard pertinent pour des supports et boites alu allant au four (et à la congélation), sans que les autres matériaux soient toujours à écarter (carton sulfurisé qui résiste au four)... Le récipient alu est récupérable, mais il faut reconnaitre qu'il est le plus souvent utilisé en usage unique!
L'Al sous forme de film alimentaire est quant à lui franchement encore moins valable:
N'est il pas abusif de penser que l'Al garde mieux au chaud les frites/sandwich? c'est plutot l'inverse (l'Al conduit la chaleur), à moins de compter sur l'emballage plus sérré/hermétique! le film Al est efficace à ce niveau, mais il existe aussi le carton froissable! On pourrait aussi redécouvrir le tissu qui serait en outre plus solide, au contraire de l'Al qui se déchire très facilement et souvent impossible a refixer/rafistoler.. Enfin les boites PS expansées font mieux l'affaire pour l'isolation et le transport. Au contraire de l'Al, ces matériaux passent aussi au four microonde.
Comme emballage pour le frigo, l'Al n’empêche pas les fuites de sang d'une tranche de viande, s’accommode mal des parties pointues,...
Au congélateur, l'Al à l'avantage de l'emballage bien serré, protégeant le morceau de viande de la morsure du froid et l’oxydation. Mais il se déchire aussi pour un rien. La contamination de l'aliment en Al est sans doute bien supérieure à l'usage à temp.ambiante ou au froid.
Un film aluminium basique coute xx KJ/cm2 en énergie juste pour produire l'Al. La plupart des films sont des produits technologiques (avec revêtement plastique). In fine, le film Al coutera toujours plus cher que le carton ou le plastic, polluera plus après usage,... Ceci devrait faire de l'Al un matériau/emballage plus dédié et adapté à la réutilisation et au recyclage, or en pratique il ne l'est pas du tout!
Au vu des bénéfices/inconvénients, compte tenu des alternatives, le film alu est assurément à bannir!
Quel est l'enjeu: production de film alimentaire: x ; conso/habitant: x; cout/usage:
*ex les déodorants: Utiliser un composé à risque avéré comme l'Al sur la peau rasée est il justifié pour un usage de confort alors que d'autres plus alternative présentent moins de risque (ex a trouver)
[a] canalblog.com Bon article pour un tour des risques potentiels dans l'alimentaire, et les vaccins. Et la piste épidémiologique associant l'exposition vaccinale à l'Al avec le risque d'autisme (TSA)
[b] Une association E3M/FB militent pour le retrait de l'Al vaccinal
[c]Les médecins s'y mettent: dernièrement en 2012 au canada (/doctissimo.fr, ouvertures.net), mais en france (2010) et en fait depuis 1991 (/d).
Ainsi que les politiques (communiqué de Laurence Cohen au Senat)