Avant de l'expliquer les travers du vote actuel (uninominal à 2 tours) et le princie du Jugement Majoritaire, en discutant de ses avantages et (faibles) inconvénients, spoilons:
Le jugement majoritaire supprime la notion de « petit candidat », et gomme largement celle de « vote utile ». Encourageant toutes les opinions à s'exprimer plus subtilement, dimine l'abstention.
Le jugement majoritaire est bien plus robuste aux sondages que le scrutin traditionnel. Il évite les boucles de rétroaction qui condamnent les petits candidats à rester petits, ou au contraire qui peuvent, éviter, sur une fluctuation de sondage ou populiste, propulser un candidat comme « le » candidat du vote utile. Il encourage les minorités et insatisfaits à s'exprimer
Il reste quelques limitations/biais possibles, mais pour des situation très peu réalistes.
Par rapport au vote par note, un concept que tout le monde comprend (de 1à7 et on fait la moyenne, le vainqueur est désigné par une moyenne): Pourquoi X a-t-il gagné ? Il a eu la meilleure moyenne. Clair, net, précis, pas de contestation possible.
Avec le JM, l'explication est moins simple en ce que la notion de « médiane » (même s’il ne faut pas le présenter comme ça) est beaucoup moins intuitive pour la majorité de la population, et le départage des ex-aequos n’est pas si aisé à expliquer non plus. Il reste qu'une grande majorité des votants dans des expériences préferent ce mode de vote que l'actuel, jusqu'à 95% dans un électorat plutot de gauche simulanée à une election présidentielle. L'acceptabilité s'améliore en se familiarisant à ce scrutin par JM.
Le système d'élection est cher au monde démocratique, car il en répresente un pouvoir citoyen de base, quasi sacré. Comme toute chose, il a ses vertus et ses limitations. Abordons quelques caractéristiques ou sujets controversés à la lumière du bon sens, des sciences et d'un idéal humaniste, en tracant des pistes d'évolutions néfastes ou souhaitables qui nous permettraient de prétendre à un monde meilleur.
PLAN: Vote blanc | Abstentions | Modes de scrutin (SMOA) | élection des actions vs élus.
Le débat est souvent passionnée sur le comptabilisation ou non des bulletins blancs, et le distingo avec les abstentions, et les votes non valides. Les partisans du vote blanc comptabilisé ont des arguments bien rodés, et reconnaissons en leur pertinence. Mais les opposants relèvent aussi avec pertinence que compter le votre blanc comme valide encouragerait à bloquer une majorité, au statutquo. S'il faut mener un bateau à droite ou à gauche, les votes blancs exprimant une insatisfaction des choix proposés invalide de décider et le bateau non conduit ira dans le mur. Est il possible de reconnaitre le bulletin blanc comme valide sans induire ce travers, et même de les utiliser comme un ingrédient pour améliorer la démocratie? Assortie d'un mode de scrutin adapté, d'autres actions démocratiques participatives,...? Oui, avec le Jugement majoritaire.
[20190128] Le mouvement social des gilets jaune (201812+2020) illustre que le mécontement populaire reaffirme souvent un besoin de reprendre le pouvoir citoyen sur les représentant et dirigeants de la nation, fédérant des motivations diverses, initallement contre les taxes (l'essence, les imports, ...) puis contre le président et les figures d'état et de pouvoir. La colère utilise l'argument qu'il y a eu 40% d'abstention aux élections présidentielle pour dénigrer la légitimité du président auquel on ne "pas donner le seing blanc", alors qu'un contingent de ces mécontents a du fortement s'abstenir et ne joue a cet égard par le jeu républicain démocratique. Si certains gilets jaunes s'affichent dans une démarche d'extreme droite ou gauche ou anarchiste non républicaine, on peut se demander si la reconnaissance du bulletin blanc valide n'aurait pas permis d'exprimer ce mécontentement de facon plus pacifiste et constructive évitant la situation de révolte et ses paradoxes.
Il semble ainsi souhaitable que les bulletins blancs soient comptabilisés, et ils le sont en France depuis 19xx. Ca ne coute pas cher de les compter, et fournit une information... pour les analystes, et les mécontents retrospectivement! Hélas n'étant pas reconnus comme vote valides, les votes blancs ne sont guère pris en compte non plus pour adresser ce mécontentement, par l'état, les politiques et les institutions (partis, syndicats, ...). Compter les bulletins blanc comme valides (exprimés) est une decision plus délicate à prendre:
.il peut etre utilisé pour empecher une majorité absolue, comme "vote blanc contestataire. Cette utilisation reste démocratique et a sa pertinence, plus vertueuse que l'abstention, un peu mieux que celle du vote contestataire (pas son candidate préféré)(et du vote utile arrivant à un candidat moins désirable globalement: cf /-Scrutin/SMOA+SU2t), et un peu moins qualitativement démocratique que le scrutin SMOA;
.la reconnaissance du bulletin blanc valide peut décourager à exprimer un choix citoyen responsable, sur un canditat/proposition donné, en faveur d'exprimer un vote blanc "indécis", car plus "facile", donnant bonne conscience d'avoir voté. Ceci encourage au desengagment citoyen mais surtout l'amalgamme au mécontentement anonyme (vote blanc contestataire).
Certains pronent d' assortir le bulletin blanc d'autres dispositions, comme recourir à un scrutin a 2 tours ou plus (mais c'est plus lourd/couteux à organiser), et/ou adopter un quorum invalidant le vote (mais invalider une élection oblige à en refaire ubne, donc cout, perte de temps,...) . Le vote par jugement majoritaire apporte une solution plus bénéfique à divers égards.
Indépendament de le critique sur les votes blancs non comptés+, un problème croissant de nos systèmes d'élection est la desaffection des électeurs: comme diriger légitimement quand les abstentions (et les votes mal exprimés - invalides) compte pour 40% des citoyens électeurs?!
Les citoyens qui s'abstentienent de votrer sont des oublis (on peut en accepter), des insatisfaits blassés ou rebelles, des je m'enfoutistes (de la république/démocratie),... Ils ont une signification différente du bulletin blanc, et notamment ils ne peuvent pas traduire un mécontentement (des candidats présentés), ou une motivation citoyenne, comme peut le faire un bulletin blanc.
A nouveau le Jugement majoritaire est vue comme bénéfique: il permet aux votes minoritaires d'être reconnu, et peser à proportion de leur poids, pour inflechir le choix final vers un candidat acceptable par le maximum d'électeurs, plus que qu'un canditat satisfaisant bien une majorités, et pas du tout les autres opinions.
On oublie qu'il existe (et peut imaginer) beaucoup de mode de scrutins et que cela influe sensiblement sur la facon de voter, avec des résultats parfois surprenants/aberrants . Etudier les modes de scrutin (règles des élections) montre que chacun a des avantages et inconvénients (ou risques), et aucun ne peut être parfaitement équitable[k], ce qui contredit d'entrée l'idéal démocratique. Par contre certains modes de scrutin peuvent être plus adaptés pour certaines situations/enjeux. Cela étant, pour faire avec la réalité avant un idéal inaccessible, il parrait temps de faire évoluer nos élections vers une meilleure solution, le "scrutin par approbation, ou jugement majoritaire" qui evite à plupart des biais observés avec le suffrage uninominal direct ou à 2 tours,...)Commencons par le présenter, puis discutons le par rapport aux modes de scrutins pratiqués, ou alternatifs (Condorcet/Bordas, SAMO).
Plan: 1: Qu'est ce que le SApprob > pros&cons > par rapport aux: Scrutin Uninominal Direct / Scrutin Uninominal a 2 tours (SU2t), le Scrutin "alternatif" cad à choix multiple ordonnéSAMO), Methode de vote de Condorcet (SMOM) | Scrutin indirect (Grand Electeurs représentatifs/USA; ...)
[201901]
Principe: on vote pour tous les candidats en les approuvant chacun d'une 'mention' de jugement à 7 niveaux: 1-Excellent, 2-TrèsBien, 3-Bien, 4-AssezBien, 5-Passable, 6-Insuffisant, 7-A rejeter. Le candidat vainqueur correspond à celui qui récolte plus de mentions d'approbation égales ou meilleures que les autres candidats au niveau médian d'appréciation globale (50%, ou moins ou plus selon la 'sévérité' ou la 'sur-cotation' des votes), et s'il était besoin* d'en départager à la même mention, celui qui à le plus fort % avec cette mention médiane.
(*: variante possible: faire un 2eme tour, pour confirmer et préciser le %).
(option d'imposer si tous les candidats receuillent moins d'un niveau (Passable) qu'un 2eme tour soit fait en exigeant de nouveaux candidats. Ceci éviter d'élire un candidat qui serait majoritairement trop peu approuvé, mais du coup les vote ARejeter et Insuffisant peuvent servir de vote blanc).
SCHEMA
(ex AB si 9%/Exc.+14%/TB+16%/B+15%/AB+15%/Pass+31%ARejeter)
>présentations vidéos: Science étonnante (+++/18min. Le JM commence à 15min02) et l'article pour le retour d'expereience de l'élection présidentielle 2017 avec 52 000 participants.
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>Explications et compléments:
Cette méthode de vote a été proposée par M.Balinski et R.Laraki 2012(YT-2h) pour satisfaire 3 points faibles des scrutins traditionnels et meme plus avancés (cf [a]), tout en restant simple à mettre en place et à utiliser par les électeurs. Il est plus simple en ce qu'un seul tour de vote suffit, un peu moins pour les électeurs qui ont à se prononcer pour chaque canditat, et de facon plus graduelle. L'expérience montre que 1)les électeurs apprivoisent bien le système d'approuver plus ou moins, 2)très permissif car ils pouvent sous mentionner (rejeter) les candidats qu'ils ne connaissent pas, ou sur-mentionner (1*excellent) plusieurs candidats, sans troubler le résultat final. 3)ils utilisent en fait bien toute la palette de mentions, ce exprime bien mieux des choix ambivallents sans mener à l'indécision collective, et permet une expression des minorités reconnue: ceci valoriser la puissnce de ce scrutin JM, et au pire si tous les électeur votaient tous 1 candidat excellent et tous les autres 7-à rejetter, alors le résulat final ne serait guère pire qu'un scrutin uninomial a 1 tour).
Avantages: Ce système de scrutin/vote par approbation permet de noter et élire un candidat sur son mérite personnel seul, sans tenir compte des autres. Ainsi plus ou moins de petits candidats (ou si l'un se retire (2eme tour)) ne modifie pas défavorablement le résultat d'un candidat favori, qui ne regresse pas en chance de gagner (échape au paradoxe d'Arrow; >SAMO). Il rend inutile le "vote utile" (voter à contre coeur pour un candidat favoris plutot que son préféré qu'on sait hors course (petit candidat), afin d'éviter qu'il ne passe pas au 2eme tour qui laisserait un autre favori gagner, ou pour forcer une triangulaire), ni d'autres votes "stratégique", dont le "vote contestaire" (sous-voter un candidat indésiré à contre coeur du parti désiré), et le vote volontairement invalide (en guise vote blanc contestataire) ou l'abstention volontaire.
Le JM remplace un vote sur un candidat par un vote sur un mérite (et confiance de chaque candidat; il empeche par les mltiple candidatures, il laisse libre le choix de coeur sans modifier les autres jugment et modifier le poids des autres votes.
Bonne acceptabilité par les électeurs: 95% des répondants ont déclaré préférer cette méthode ! (/52000vote/test en 2007 // présidentielle) Cela montre que le JM est (au moment du vote) une méthode naturelle et simple pour les électeurs.
Inconvénients:
-avec le SApprob, voter est plus compliqué qu'en suffrage uninominal, lent surtout car reste fort intuitif. Il est plus simple qu'un SAMO ou SMPondéré, pour de meilleures performances, le SApprob n'est parfait (aucun peut l'être. Pourquoi?>cf[k])
-des situations sont montrée présenter des biais, mais ce sont des cas caracturaux (quais tous les électeurs votes bcp avec les mentions extrèmes (1 et 7). Envisageable au bebut, bien que pas ce point extremes, et alors les biais seraient similaires à ce qu'on connait déjà. En outre ces situations pourraientse réduire à mesure que les électeurs s'appropier le JM. Peu d'inquietude au final en conditions réalistes.
Critique EB: le Jugment Majoritaire garde un handicap/amélioration possible?: ne pas doner de mention a un candidat équivaut à le rejeter (règle dite par Balinkski). Or il semble fréquent qu'un électeur ne connaisse pas un candidate, ou reste perplexe, ne sache pas juger mais ne peut l'exclure et s'en remettrait au jugement des autres. Il faudra prévoir une mention "Je ne sais pas", et meme qu 'aucune mentio vale JeNeSaisPas, en interdisant que tous les candidats soit jugés JNSP (qu'au moins un candidate soit AB ou mieux). JNSP ne fait par régresser les votes relativement entre eux, il fait seulement s'éroder le taux de votes valides, et la force de votes gagnants.
La méthode ne permet pas d'apprécier la robustesse du vote (mai ok la force/conviction du vote: mention majo moyenne). On pourrait calculer le rapport de bonne mentions sur les mentions totales (incluant JNSP) pour donner la robustesse.
(/YT-SE-15/19m)
[s] Election vs Scrutin vs Suffrage vs Vote...
Vote: le choix, qui peut etre uninominal, mention,...[j
Suffrage: la valeur du vote dans le scrutin (selon les règles)
Scrutin: ensemble des régles definisant le fonctionnement de l'élection (suffrage, tours, ...) et résultats de vote pour l'élection
Election:
[j] Pourquoi un "jugement" et non un vote, ou une approbation...
résumé: on apprécie/juge chaque candidat, sans que ce soit une approbation univoque, ni une note.
La plupart des votes ordinaires sont uninominaux, cad qu'on désigne un seul candidat ou proposition soumise au vote. Cela revient à un mention 'pour' pour un seul candidat, et contre pour tout les autres. Certains scrutins prévoien permettent plusieurs mentions 'pour', et on interdit bien sur le 'contre' pour tout les candidats (qui fait vote invalide).
Par contre certains élections adoptent des notes, ou des points, pointspondérés, ou une mention d'appréciation (TB,Bien,Passable,Nul) ou des options (A,B,C...). Tous ca sont des types de mentions. Point et notes sont chiffrées, et permettent d'en calculer une moyenne, ecartype,... mais cela peut etre trompeur, quand un numéro est donné à chaque proposition/appréciation qui peuvent donner l'aparence qu'elle sont graduées, alors qu'elle expriment des avis ou options différentes. On ne peut pas ajouter des choix d'options soumises à vote comme 1-voiture + 2-trains + 3-limitation des voyages, ou du moins la signification est à prendre avec grande précaution.
Pour ce scrutin à JM, la mention de vote est appelée Jugement, pour rappeler que la mention de vote est plus un avis devenant approbation relative, sur chaque candidat mais indépendamment les uns des autres. On juge chaque candidat. Qu'importe que le jugement soit sévère (tous 'mal notés') ou indécis (AssezBien) ,
laxiste (tous sont très bien notés) ou incomplet (tous ne sont pas jugés) ...
[7] Pourquoi 7 jugements? (et non 2/vote uninominal; ou 3 ou 5 ou 20...)
résumé: 7 (+/-2) est le nb d'appréciations maximal que l'homme utilise correctement, pour des graduation d'avis, pour les exprimer.
Des études comment l'homme apprécie les choses dans divers domaines montre que l'avis est soit passionnel, et alors le plus souvent binaire (tout a fait d'accord, ou contre) et donc partisan, soit +- raisonné et alors possiblement plus ambivallent, pondéré, gradué,... L'intuition intègre des informations +/- nombreuses, mais notamment anciennes, personnelles, non formalisables, et débouche plus naturellement sur une proposition binaire (j'aime/j'aime pas ou j'ai peur). La raison aussi convertit une quantité d'informations prises en compte (qui dépend du contexte, de sa curiosité,...) de faible à très élevées, en un nombre réduit de catégories et de niveaux de crédit, plus ou moins 'finement' selon la personne (plus ou moins éclairée, instruite,... jusqu'à la notation numérique qui permet une échelle continue de jugements).
Et dans les 2 cas, quand il faut passer à l'expression de l'avis, et alors l'homme s'en limite à 2-9 niveaux.
Il en est de même pour notre capacité à percevoir, distinguer, mémoriser et manipuler un nombre d'objets mentaux (5à7 ordinairement), et à les exprimer (sans nombre) alors que l'information est donnée en valeur continue: on distingue 5-9 sons différents dans l'octave (d'ou la définition de 7 notes, parfois 5 et 9 dans certains cultures), on distingue 7 couleurs (de l'arc en ciel), on a couper le temps en 7 jours/semaine,... Ces constats suggèrent qu'il est des raisons physico-physiologiques pour ne capter en simultanée fiablement que 5-7-9 niveaux de valeur, et idem pour le juger/exprimer.
Cette limite est sans doute posée principallement par l'expression verbale qui limite le nombre de niveau de valeurs/avis aux alentour de 7. A l'improviste un avis sera (a 2 niveaux)"pour/contre"; (3)"pour/bof/contre; très/assez/peu/pas d'accord; (5)très pour/très contre/pour/contre/je ne sais pas), et jusqu'à 7 voire 9 niveaux pour un avis plus réflechi (ou subtil), mais a delà, se décider entre les différences d'avis proches (sur une échelle de 10 ou 20points, ou le 100%) devient plus difficile ou du moins requiert plus de temps, est source de confusion et finallement pas plus significante en apparraissant fallacieusement plus précise, au lieu de faciliter le choix. Pour un enfant ou un illétré, il n'est pas aisé de se situer sur une echelle de 1 à 100, alors que 3-9niveaux lui parlent (imédiatement /maintenant /tout à l'heure /plus tard /demain (ou plus/changement de repère d'échelle).
5 ou 6 niveaux seraient déjà probablement suffisants pour refleter un avis dans la plupart des situations. 9 niveaux n'a d'interet que pour les plus 'doués' ou 'fins'. Un nombre de niveaux pair ne permet pas d'en avoir un médian. Ainsi 7 niveaux de jugement semble le meilleur compromis, entre un jugement rapide/intuitif/passionné et un jugement très reflechi par un expert et en quette de finesse, acceptable de facon vertueuse:
.un jugement rapide/intuitif/passionné qui se satisferait de 2-3-4-5 niveaux n'est pas rebuté à utiliser les 7 mentions, normalement encore bien comprehensibles/accessibles à l'homme moyen (niveau physiologique), quitte à ne voter qu'avec les mentions extrêmes, 'dénaturées' (c'est le vote passionnel: excellent/refus).
.un jugement d'électeur très éclairé qui pourrait/souhaiterait utiliser plus de 7 mentions peu prendre sur lui de se conformer à 7 (alors que les elections actuelles reviennent à utiliser 2 mentions, auxquelles il se conforme)
.un jugement d'électeur jeune, peu aguerri ou eclairé, ou prudent/desengagé/neutre, peut voter la mention médiane (AssezBien). S'il de tels électeurs/votes 'desengagés' sont en forte proportion, leur vote ne biaisera pas le scrutin (ca baissera la mention majoritaire d'un noyau très éclairé, et ne fera qu'augmenter la mention majo d'un électorat qui serait totalement desengagé.
.un electeur non motivé à voter, voire opposé en scrutin uninominal, sera plus enclin à voter, en guise de vote blanc, ou d'abstention, une mention 'Assez-Bien' (non engagé) ou 'Refuser' (vote contestataire) -sauf que ca voit comptera!-.
Cette reflexion sur le nombre de jugements est liée à la celle d'un changement de notion d'élection/vote/majorité [m]
[a] Le jugement majoritaire évite les paradoxes de Condorcet et d'Arrow,
[7] Le jugement majoritaire change t il en fait la notion de majorité, de vote, et meme d'élection?
-Le JM évite l'éviction de candidats potentiellement favoris fréquent avec le vote uninominal, au 1r tour - paradoxe de Condorcet-, et au 2m tour -paradoxe d'Arrow-, en raison du "jeu"(stratégies) des partis politiques et du "jeu"(stratégies) des électeurs (vote utile,...). Ces évictions biaisent l'expression des souhaits et surtout defavorisent les chances des petits candidats (alors qu'en JM ils peuvent exister et progresser dans le résultat d'élection), et bipolarisent les partis favoris.
-Le JM modifie le vote, dans le bon sens, car il permet l'expression plus sincère/authentique des électeurs, alors que l'élection à vote uninominal reflete presque plus le jeu politique que la conviction des électeurs, ce qui paradoxalement dévoie le caractère démocratique de l'élection/vote pourtant hautement symbolique!
-l'expression d’une préférence (pratiquée par le JM) est compatible avec un choix binaire qui permet de définer la majorité, mais peut proceder aussi d'une réalité de jugement/choix plus complexe qui reflete alors, collectivement une majorité (de jugements) plus représentative de l'ensemble de l'électorat.
-Le JM, et plus encore la distribution des mentions, informe sur le niveau de confiance de l'électorat, complémentairement et qualitativement plus que le % de votes uninominaux. La majorité (l'élu) n'est un candidat (un parti), mais celle de la confiance de la moitié de l'électorat.
-Le JM finallement change le sens et la pratique de l'élection, plus démocratique par nature, et plus représentative en pratique (le moitié de la confiance du peuple). L'élection ne se résume pas à un choix entre deux pairs (somme de choix individuels), mais consiste en un choix de confiance entre un plus grand nombre
[k] Pourquoi aucun mode de scrutin ne peut être "parfait"?
Ca a été montré mathématiquement, par kenneth Arrow. Intuitivement, on devine qu'une règle de vote parfaite supposerait ... qu'une perfection existe pour un diéla démocratique (ou non!). Or un idéal n'est pas unique, il est relatif à des valeurs, il évolue (cf pages monde meileur, Ideal/Utopie,...). Plus pratiquement, l'histoire montre que les sociétés humaines ont exploré mile facons d'organiser des élections pour désigner un chef puis des élus et modes d'organisation d'un Etat, ne serait que le mode de scrutin qui souligne la subtilité d'un acte en apparence simple (voter). Assurément aucun mode de scrutin s'est avéré assez satisfaisant pour perdurer et se généraliser à toutes les société humaines (ou la majorité), dont on ne peut dénier qu'elles visent un idéal social. Il apparait que certains modes de scrutin particuliers ont fonctionné avec un grande satisfaction (relative) durent des siècles dans leur contexte, par ex l'innovant scrutin d'élection par tirage au sort sur l'agora des villes grèques antiques. Mais la frontière n'est pas si aisée entre l'élection telle qu'on l'entend principalement de nos jour (démocratie) et des modes de désignation (semi) électives et non démocratiques (ex aristocratiques). Ainsi des rois/reines/papes/chefs élus, et/ou de leurs homme d'état (ministres,...), élus par des pairs dans les monarchies pre-antiques (mayas,...) et antiques (pharaons) puis dns l'état grégoirien (pape), et au moyen-age puis aux XIV-XIX siècles (monarchies européennes).
Le système et mode d'élection des hommes d'Etat (le président comme les intermédiaires), qui confèrent la confiance pour exercer des pouvoirs exécutifs et accessoires mais non moins essentiels (législatif, consultatif, control,...), est donc +/- adapté à un système de valeurs humaines (plus ou moins partagés, et partageables!). Ce dernier évolue bien sur, ce qui modifie le modele social, et rend plus ou moins adaptés tel type d'élections et pour notre propos tel mode de scrutin. Même pour le suffrage uninominal direct...
Cela étant, le scrutin JM peut 1) toujours identifier un gagnant, 2) neutraliser les paradoxes de Condorcet et d’Arrow, 3) assurer l’égalité des voix des électeurs (il donne à l’électeur la liberté totale d’exprimer ses opinions, et en ce sens est plus démocratique 4) Il dépasser l’idée qu’une élection est une élimination pour inscrire que la démocratie exprimée est plus représentative, et même offre un socle favorable à plus de participativité qualitative.
Cons? le JM pose de facon plus important sans doute la question de l’homogénéité des critères de jugement, et de facon moindre sans doute celle de l'hétérogénéité des capacité de jugement entre les électeurs (sans sacrifier leur pouvoir de vote équitable).
Alternatives/Perspectives? La représentation proportionnelle est autre moyen d’échapper au paradoxe majoritaire, dans le cas de l’élection d’une assemblée. L'acceptabilité du jugement majoritaire comme mode de scrutin semble bonne mais reste discutable et expérimentable à plus grande échelle, avec les conditions de mise en œuvre: le JM serait il plus pertinent pour certains types d'élection, contextes, ...? Serait-il plus acceptable avec 5 mentions (à 3 mentions le gain visé sera très faible). Convient-il de multiplier des expérimentations démocratiques locales en attendant une adoption plus large? +/seenthis
Le principe de ce mode de scrutin est de voter pour tous les candidats (ou propositions) par ordre de décroissance d'adhésion. Au dépouillement, on additionne les positions votées pour chaque candidat, on élimine le moins bien placé, et on recomence jusqu'à avoir que 2 candidats: l'élu est le plus acceptable par la majorité.
Le SMOA est pratiqué à la Chambre des représentants en Australie, pour élire le président irlandais, et dans certains municipalité américaines.
Avantages: le principal atout du scrutin à choix multiple ordonné (SaCMO) est de pouvoir désigner le meilleur choix acceptable par une plus grande majorité et non le meilleur choix pour une majorité), évitant assez efficacement les travers des scrutins à choix unique (majoritaire ou à majorité absolue). Il évite d'élire un candidat qui serait le meilleur pour une majorité mais le pire pour une autre partie des autres électeurs comme souvent dans les élections serait source, au delà de l'insatisfaction des perdants comme dans toute élection, de tensions politiques et sociales exacerbées, passablement contenue entre frustrations, alternances de majorités. Le SMOA évite ainsi la classique favorisant la bipolarisation, le populisme, la difficulté de gouverner sur la durée, le parti opposé deconstruisant ce qu'a construit le précédant,.... Ce mode de scrutin reste simple, peut s'accomoder d'un bulletins à cote incomplet (mais au prix de quelques règles supplémentaires, et quelques biais
Limitations/Inconvénients: le scrutin SMO n'est parfait (aucun peut l'être. Pourquoi?>cf[k]), meme est meilleur acceptable à bien des égards que les suffrages Uninominaux. Par rapport au SApprob, il souffre encore de l'influence des votes d'un candidat sur le résultat des autres.
(/YT-SE-1'/19m)
*2* L'élection par suffrage uninominal direct (SUD) (chaque electeur choisit son candidat préféré) se présente à priori comme simple comme idéal démocratique. Sa simplicité l'a fait adopté pour beaucoup d'elections, et il fonctionne +/- correctement quand les enjeux sont clairs et bipolaires (univoques), mais
. ca fonctionne mal si c'est à majorité absolue, à cause des abstentions et votes invalides.
. meme a majorité relative: il faut par ex ajouter un quorum pour garantir une représentativité (en cas d'abstention ou votes invalides élevés)
. ce suffrage SUD s'avère loin d'honorer ses promesses s'il s'agit de permettre à plus de 2 candidats de se présenter, dans des sociétés complexes. Par ex aux USA ou la vie politique est organisée pour pre-désigner dans les partis -désignation non démocratique- 2 candidats aux présidentielles qui sont bien opposés (democrates et républicains), quand un 3eme s'invite (x en 19xx) celui ci peu capter assez de votes qui en sont absence serait allés au candidat A qui aurait gagné, mais seul il perd face à B.
Le SUD est jugé pire que le SU2t par les européens, plus attachés à une pluralité des candidats. En fai il est à la fois plus démocratique quand (et quand les divergences d'opinins/votes sont contenues pour ne pas déborder en conflits ouverts, par la morale, la force, ou une organisation supérieure).
*3* L'election par tirage au sort reste un fonctionnement élégant et efficace pour assurer tant de l'équité (et non de l'égalité) que de l'acceptabilité, dans un esprit démocratique. Il était apparement fort bien viable sur l'agora de villes grèques antiques, nonobstant de discussion houleuses sur les agoras, d'affrontements physiques larvés voir ouverts qui se prolongaient hors l'agora, et d'autres limites ou problèmes.
e assez Peut il êtr idéal pour autant? Sans doute assurément pas: car l'équité ne suffit pas à un idéal 'humain, social,...) qui préfere sacrifier de l'équité/égalité 'parfaite' à une efficacité et une perspective de meilleur pour le futur (pour tous ... et pour l'individu égoiste).
Disgressivement, nous pouvons utiliser l'élection par tirage au sort comme départ de reflexion, qui nous fait aboutir au scrutin SMOA comme variant très souhaitable pour nos sociétés: cf §-SMOA.
Quels sont les autres modes de scrutin, leur point fort et faibles? La vidéo [SE/YT-19min"Réformons l'élection présidentielle !"] présente très bien (comme d'habitude!) les travers des modes de scrutins habituels et ceux imaginés pour évider les travers (SU2t > SAMO
le plus simple, qui privilégie le leardship longterme + du moment.
celui qui nous est le plus familier, et semble le plus simple. Ce résulte d'un conditionnement, car c'est le mode pour l'élection présidentielle en France, mais il suffit de considérer d'autres élections (E. des présidents d'autres pas)(E. des députés) pour réalise que ce n'est pas le seul type de scrutin possible, voire souhaitable.
Il présente cependant un inconvénient bien connu, de mettre hors course un candidat qui était donné parmi les 3(4) favoris (au 1r tour) et même préférable au 2em tour face aux 2(3) autres favoris, du fait de raisons disctinctes des ces candidats favoris! Le plus souvent un/des candidates tiers proches lui ont pris des voix, et dorénavant l'alternative la plus souhaitable pour ces électeurs n'est plus possible, soit ils ne votent pas, soit il votent à contrecour contre lui cad pour l'autre favoris.
Par ailleur la sélection des candidats du premier tour est arbitrairement fixé à 2 candidats ("N-2"; E.présidentielles), ou par un taux minimum de voix (ex 20% aux ?Municipales, ce qui parfois donne une 2m tour à 3 candidats - triangulaire). L'élimination de candidats est bien sur le principe meme de l'élection, mais qu'elle opère par N-2 ou 20% introduit un biais, plus visible sur l'issu d'un gagnat unique avec le N-2 et sur la représentativité équitable avec le "20%". La liberté de postuler candidat, un pilier de la démocratie, conduit une multiplication des listes qui créer le biais par l'éclatement du public compatible avec les favoris. Au final on comprend qu'il est impossible de prétendre tenir compte de tous les choix des électeurs, pour les municipales qui conduiraient à garder au moins un député de toutes les listes, et pour la présidentielle du fait que les choix ne sont pas bipolaires mais complexes entre toutes les alternatives.
Pour compenser ces biais, on a 'inventé' divers mécanismes, mais ceux ci ont leur propres biais:
- l'organisation de partis pour prédigèrent et fédèrent les opinions, puis désigner un candidat interne aux parti. Le débat démocratique partisan est une forme de réprésentativité citoyenne, mais en partie conférée au parti puis au leader/candidat. La partisianisme institutionalisé induit une course au leadership (au pouvoir de la comm, voire au populisme, à des guerre entre égos) et à la bipolarisation des partis.
- des stratégies politiques et électives: le vote utile exprimé par une catégorie d'électeurs insatisfaits, et en amont les alliances entre partis. Le vote utile c'est ne pas voter pour son favoris (qui donné moins favori pour le 2em tour face à un candidat tiers craint) afin éviter qu'un candidat rehibitoire passe au 2em tour. Ce biais est plus visible et très décrié quand il joue entre les 3 principaux favoris, mais aussi au détriment des petits candidats pour lesquels certains électeurs considèrent qu'il est inutile de voter, car perdu d'avance. Le scrutin SU2t dans ce sens défavorise les pt candidats, en orientant les votes anticipés vers 2-3 grands favoris ce qui masque la diversité des opinions et entretien une illlusoire base électorale. Sur plus long terme, le SU2t masque puis tue certains débats/sujets/emergences. Il y a aussi le vote protestataire (ou contestataire) qui consiste à voter pour un candidat qu'on fond on ne souhaiterai pas vraiment, mais pour signifier au parti qu'on préferait que le candidat désigné n'est pas satisfaisant. Ce type de vote se manifeste à la faveur de certaines conditions (pas de vote blanc prévu par le type de vote; qu'il y ait une majorité suffisante déjà acquise à son parti; ou que le parti alternatif choisi par dépit soit assez satisfaisant, et déjà existe!). Une d'amélioration démocratique luttant contre ce biais est une meilleure représentativité dans la désignation du candidat des partis (cf §-démocratie participative), et le vote blanc (cf §).
Les alliances entre partis politiques sont un 2em niveau d'organisation partisanne. Elles ont le mérite de préserver une relative indépendance des partis, d'etre flexibles. Reflechir sur leur role démocratique conduit à la notion d'élection par actions (ex 'Votations' suisses: cf § infra).
Au final, le scrutin SU2t, comme bcp d'autres, a le tord d'exprimer une préférence pour un (seul) candidat en ignorant et/ou biaisant les opinions différentes, simplifiant le débat pour ou contre, sans pourvoir appréhender la complexité des autres alternatives, et parfois notammenen faisant échouer les positions (candidats) de compromis plus largement acceptables. Le débat politique, et en amont encore les décisions et organisations, se fait plus dans l'opposition, l'alternance, que l'interet collectif moyen et diversifié. A cette fin on a considéré le SMOM:
(/YT-SE-10/19min)
-Methode de vote de Condorcet (SMOM: a choix multiple ordonné et moyenné): on vote comme une préférence ordonnée decroissante (ex A>C>B), et au dépouillement on additionne les positions votées pour chaque candidat. Le candidat totalisant le score le plus élevé est élu.
C'est la seule méthode qui échappe au biais
On se rend compte qu'il y a des situations ou l'élu final à nouveau se retrouve paradoxalement moins consensuel, ou à l'inverse bien moins favori mais est compénsé sur une plus grande base. Le biais vient que la moyenne arythmétique ne rend pas compte de la distribution des préférence entres candidats. A cet fin la variante SMOA remplace la moyenne des votes pondérés par une procédure d'élimination alternative qui simule une élection qui opposerait tout candidat à tous les autres.
-Méthode de vote de Bordas (SMPM: à choix Multile Pondéré Moyenné): on classe les candidats avec une pondération (points), puis applique calcule le total de points par candidats. Ce vote est pratiqué pour des prix sportifs, certains élections à l'académie des sciences. Il peur déjouer le biais d'exclure un meilleur candidat pour la majorité (ex de Bayrou/SEà12min). Mais pas tous... et les coefficients de pondération (points) on un coté arbitraire (un tel jugera que l'echelle des poids)? Aussi il est jugé compliqué (tout electeur ne saura pas classer tous les candidats avec ces poids imposés).
-Scrutin indirect / via des représentants (élus démocratiquement ou non, par castes ou parties: aristocratie) | Russie | Chine | Autres exemples-types
Comme évoqué plus au, un scrutin indirect consiste à élire un premier niveau d'élus, dits délibératifs car ils éliront eux meme un ou des élus de l'Etat ayant le vrais pouvoir (legislatif, ou excécutif), alors qu'un scrutin direct place tout citoyen comme électeur pour désigner directement les élus de l'Etat. En pratique, le scrutin présidentiel aux USA revient a du suffrage direct car les grands électeurs se sont engagés sur un des 2 candidats finaux avant de recevoir les votes (pas de 2em tour, ou changement de candidat. Quoique... ils pourraient ne pas voter!).
Le scrutin indirect est dit représentatifs parce que les 1r élus délibératifs représentent le peuple (ou parties du peuple), mais c'est aussi ce qui est source de critique par rapport à un idéal démocratique. Car a)le représentant peut ne pas regleter correctement les missions que les citoyens pensent avoir élues (alternative: election des programmes/actions)
Un type d'élections interessant [après avoir visité les travers des élections ordinaire ou on désigne des élus fonctionnaires de l'Etat pour décider et agir(exécutif) ou délibérer et organiser la société (legislatif) et l'exécution (ministres,..)], est celui qui consiste à voter sur des actions ou pour des buts définis. Désignons cela par le terme "votations", car les votations suisses en sont un bon exemple, mais on trouvera ce meme principe dans des autres situations, proches des citoyens, ou des décideurs: assemblées consultatives engageantes, ou par ex le maire consulte ses administrés pour décider d'une solution précise ou une autre, voirr pour un choix de priorité entre des enjeux à adresser avecun budget donné. Cela opère aussi couramment au niveau de décideurs, dans des conseils d'administration d'entreprise ou de collectivités publiques.
On pourra remarquer quelques caractérisitiques et contraintes:
-les propositions de vote sont primairement des actions précises, a choix binaire (ou QCM), appliquée à la vie pratique: création d'un abris de bus, allocation d'un budget de x€ pour ceci, modification de tel article de réglement ou loi,... Ce n'est pas un programme politique porté par un candidat (et/ou parti) (de buts et esprit d'action, plus ou moins émaillé d'actions, promises ou egagées, symboliques ou effectives, immédiates ou lointaines,...).
-selon la proposition de vote/actions, il y a comme opérateur en charge de réaliser (et avoir déjà préparé le projet d'action pour la votation), un seul homme ou plusieurs (équipe, commission, conglomérat), qui peuvent être hommes d'états (fonctionnaires) ou privés (indépendants ou entreprises, alors mandatées pour agir). Ces opérateurs sont eux memes désignés/élus par votation.
-les votations ou consultations sont plus fréquentes (que pour des élections représentatives), car il s'agit de décider au fil des actions à faire. Les élécteurs sont ainsi sensés etre disponibles, mais un regroupement des sujets à voter permet de limiter le nombre de votes.
-les électeurs sont sensé informés sur tous les sujets mis à votation, ce qui support qu'ils soient éduqués, et informés, et via les votations et d'autres moyens, qu'ils soient impliqués largement dans les processus citoyens et démocratiques. Ce qui rejoint une de motications des promoteurs de démocratie representative, les votations en constituant une forme!
On voit que ce système d'élection (votations, dont sur actions) est très flexible,
.compatible avec un fonctionnement démocratique direct (mais aussi au besoin réprésentatif. Cf infra),
.propre à pouvoir décider rapidement (directement) des actions précises, simples, à l'instar de consultations engageantes
.propre à pouvoir décider d'actions plus élaborées, préparés par des fonctionnaires pour rendre le sujet intelligible et tangibles techniquement, mais aussi par des experts ou comités qui auront été désignés democratiquement par un votation préliminaire:
.propre à pouvoir décider d'engager une enquête ou étude ou expertise ... sur un sujet, et les experts ou comités réquis pour cette tache.
.compatible à pouvoir déleguer une décision ou actions à un fonctionnaire, ou un expert désigné, ou un comité (ou n'importe quelle entité: pourquoi pas une entreprise, un entité étrangère,...!). Ce type de vote initie une représentativité démocratique indirecte, qui pourrait aller jusqu'à une possible délégation de pouvoir (partielle, ou totale: soumission). Elle repose sur la confiance, et requiert donc un encadrement, un control, et des mécanisme de blocage en cas de dérapage. A cet égard, le système de votation quitte le genre 'élection d'actions, en démocratie directe, dont elle ne garantie ni plus ni moins les avantages (déléguation à des plus sachants ou compétents; gain de temps citoyen/optimisation par spécialisation décisionnaire (des réprésentants élus)/exécutrice(des opérateurs et réprésentants élus)/consultative(des citoyens ou réprésentants élus))
A l'inverse le système electif de votations (élections sur action) pourra etre décrié à certains égards:
.le système de votation/élection sur actions ne pourrait pas fonctionner correctement dans un grand pays, ou société etendue, complexe, pauvre,... meme si l'on reconnait qu'il fonctionne(rait) avec satisfaction(ou non) à des niveaux locaux, ou préorganisés, ou spécialisés, avec des moyens élevés, et au mieux dans un petit pays riche (Suisse). L'assertion est multiniveau... Essayons d'en expliciter des raisons particulières, et de possibles contrearguments:
.la sollicitation des citoyens serait trop fréquente, trop experte (savoir se prononcer sur de nombreux sujets, trop complexes,
A ce sujet il fait rappeler que le vote est de % en Suisse, ce qui est plutot meilleur qu'en France (et les pays à election indirecte,...) (?et pas obligatoire)
.cout?
.taille territoire? Vue la fréquence des votations/consultation, les citoyens éloignés de centre de vote pourraient certes etre defavorisés, ou dissuadés de voter. En tout cas en suisse le nb de bureaux de votes semble suffisant, meme dans un terroitoire morcellé, peu dense. A voir avec le cout induit pas ces bureaux, les possibilité de vote à distance, et notamment le developpement des outils numériques (vote numérique sécurisé) qui facilitent l'information et mise a disposition de dossiers de fond sur les sujets à voter (info plus faciles et pertinente).
.les électeurs ne connaissent plus leurs dirigeants/opérateurs/représentants: La remarque résulte du constat qu'en Suisse les élus representants ou opérateurs changent continuellement, selon les projets et les électenre n'arreivent plus à les connaitre. Remarquons que cela ne se pose pas dans les meme termes dans d'autres systèmes (consultations engeantes). Et cela est il corrigible, compensable, un problème, démocratique?, social?, ...N'y a t il pas une certains contradiction entre le souhait de vote anonyme (dans une élection democratique idéale) et celui de connaitre les opérateurs des actions de décision (politiques), d'exécution,... cad la notion de personne publique'. Le changement constant d'élus ne fait il pas échos au tirage au sort de la démocratie grecque antique? Ce qu'l import est que l'élus ne soit pas anonyme, mais retrouvable, contactables, engagé en responsabilité,
. ...
Au final, la votation/elections sur actions répond à la demande croissante de démocratie participative, semble bien faisable (avec les outils moderne (numérique) et souhaitable, même s il reste à creuser (innover?) comment elle peut adresser les enjeux larges et les processus décisionnaires et effecteurs long terme ou complexes, sans exiger que le citoyen soit trop solicité, expert,...
s implications à trouver.
Un citoyen a de droits et des devoirs, dont le vote qui est un acte mineur en temps et cout mais majeur en symbolique citoyenne. Il ne s'agit pas d'encourager l'abstention "laxiste" ou le mécontentement irresponsablement exprimé par l'abstention, ou perversement par le vote contestataire. Aussi
-permettre le vote blanc est necessaire comme distinct du vote invalide et de l'abstention, mais le rendre vote valide serait pervers. Par contre il faut valoriser sa reconnaissance comme source d'information et germes pour satisfaire sa(ses) raison(s): le vote blacn contestaire et le vote blanc indécis.
Imaginons que le vote blanc soit possible seulement s'il est nominatif (mais non public), et/ou accompagné d'une raison (Pas de candidat acceptable (vote contestataire) | Je me juge non apte à voter (pas assez mature ou informé en politique; indécis; déficient mental). Alors l'électeur se voit proposer une formation citoyenne (s'il se juge incompétent à voter), soit à de l'action d'interet général (TIGs). Accepterait t on qu'il est aussi honorable qu'un individu soit insatisfait de l'offre des candidats mais plus a l'aise et efficace à agir pour la collectivité?!).
-plusieurs abstentions pourraient etre, sauf justification, sanctionnés, ou du moins pouvoir/devoir etre compensables sous une forme à trouver sous une/des formes à concevoir[s]. Il s'agit de placer le citoyen devant ses irresponsabilités à ne pas se prononcer en votes notamment si par ailleurs il manifeste un mécontentement génant pour la société ou l'encourage chez les autres (troubles publiques,...). Similairement au vote blanc, la lutte contre l'abstention pourrait se double d'autres participations de démocratie participatives, afin de l les limiter ou les compenser.
[s]: Entre sanction, obligation de formation à la citoyenneté ou a des TIG, et participation volontaire, ...?