L'individu vivant, de l'homme à une plante, une bactérie voire un prion, donne lieu a bien des curiosités... Abordons divers fonctionnement physiologiques, comportements, et performances avec un regard élargi de l'Homme (médecine, physiologie, psychologie,...) à l'animal et parfois aux autres êtres vivants 'inférieurs'.l
Plan/Articles:
-Fonctions majeures: Respiration, Alimentation, Locomotion
-Comportements physiologiques +/- 'anodins': Bâillement, Succion, Éternuement, Sommeil, Rêves,
-Comportement psychologiques individuels (et sociaux / cf aussi §-Société): ...
-Performances: physiques, intellectuelles,...
(Ebauches d') Articles (à séparer):
On rit quand c’est drôle, on se gratte quand ça pique, on éternue quand le nez chatouille, mais on comprend moins bien pourquoi on bâille.
L'Homme baille 5 à 10 fois par jour, à l'instar des Vertébrés:
-plus souvent quand il est foetus (dès 3 semaines!) et nourisson, ce qui traduit un comportement archaique (ainsi, un poisson baille)
-plus fréquemment quand il est fatigué, au réveil, après l'acte sexuel, dans des situations de vigilance ou d'attente refrénée,...
Ainsi, chez les macaques, le mâle dominant bâille beaucoup avant et après l'accouplement ; castré, il ne bâille plus. Le chat et plus encore le lion bâille beaucoup, lié à la sieste (16-20H/jour) et le guet.
-moins fréquent ou abolit: par diverses pathologies neuro(psycho)logiques. Le bâillement disparaît dans les syndromes extrapyramidaux (maladie de Parkinson); par la sensibilité à l'empathie et l'imitation en raison de la contagion:
-La contagion du bâillement est plus élevée en réponse à des parents, puis amis, puis des connaissances, et enfin des étrangers. N'y sont pas ou peu sensible 25 % de la population. En particulier, une personnalité schizoïde, un autiste ne reproduit pas de bâillemet, mais les aveugles le répliquent (la contagion ne se fait pas que visuellement). Parmi les vertébrés, les félins baillent beaucoup, les herbivore beaucoup moins, et on n'a jamais vubailler une girafe, ce qui peut etre mis en relation avec le fait qu'elle très peu (1-2h/jour) pour sa sécurité.
Mécanisme: 4 phases: 1)une longue inspiration; 2) une apnée d'environ une seconde, durant laquelle l'acuité auditive diminue (en raison de l'ouverture des trompes d'Eustache), 3)une expiration rapide, parfois accompagnée d'une stimulation des glandes lacrymales); 4)s'ensuit sensation de bien-être et de détente. Les phases 1 à 4 sont associées plus ou moins à d'autres mouvements (la bouche s’ouvre grande, la tête se renverse, les yeux se ferment), visant à des étirements musculaires (diaphragme, intercostaux, scalène, la face et le cou) en partie modulables par la volonté. L'association bâillement + haussmeent des épaules (mangabé), arrondissement du dos (bosse de zebu, observé chez les macaques), ou a des étirements complets qu'on appelle la pandiculation (typique au réveil chez l'homme).
C'est un mécanisme involontaire irrépressible pouvant néanmoins est être partiellement controlé voire déclenché selon les conditions.
Physiologie: N'améliore pas l'oxygénation et meme au contraire induit un légère hypoxie; stimule la vigilance (augmentation de la clairance du LCR, refroidissement du cerveau); role dans la communication non verbale en particulier chez les primates (lié à la testostérone).
Le bâillement est un réflexe nerveux au niveau du tronc cérébral/diencéphale (cerveau intermédiaire), mais le curieux phénomène de la contagion du bâillement (échokinésie), propre à l'homme et aux primates les plus proches de l'homme (chimpanzé, bonobos), implique les lobes frontaux (capacités d'imitation et d'empathie): la contagions impliquerait des neurones miroirs. L'embryologie et l'ontogenèse montrent le parallélisme entre succion et bâillement.
Le déroulement du bâillement fait intervenir de nombreux neurotransmetteurs (voir wiki). Cette richesse neurophysiologique explique l'intérêt de l'observation du bâillement pour des tests pharmacologiques des nouveaux psychotropes.
Spécialiste français: Olivier Walusinksi (site web exhausitif un peu brouillon ; voir résumé/quebecscience
Signification/role : On comprend beaucoup moins à quoi "sert" le bâillement que le rire, le grattage, la succion pour l'éternuement. Cela semble un mécanisme reflexe archaïque, proche de la succion, dont les fonctions organiques semblent plutôt limitées en effets, mais qui a pris un rôle dans la communication empathique chez les primates.
Le bâillement est à l'ennui ce que l'expression motrice du rire et du pleurer est à la joie et au chagrin. L'on peut du reste moduler la valeur expressive du bâillement.
Le bâillement (notamment dans une pandiculation) est souvent perçu comme une jouissance, un bref bien-être, ressemblant aux satisfactions des tiqueurs.
Linguistique : le mot bailler vien du latin bataculare (formé sur batare ou badare) signifiant être béant, ouvert .
+/Wiki. FS(dossier); Barbizet/Baillement/com (++/desciptif complet)