Les modèles/politiques/stratégies de développement des sociétés(établissements - mais on peut aussi généraliser aux sociétés civiles, aux états,...) sont variés, souvent plus par la forme affichée que par le contenu et surtout le but:
Le but final se ramène en général +/- directement à faire de l'argent, et/ou avoir du pouvoir/être reconnu. Cela même
-pour des sociétés dont le premier voire unique but affiché est de faire du "bien", humanitaire, scientifique ou technique appliqué,...- structures souvent associatives, religieuses
-pour des systèmes de développement anciens ou nouveau, traditionnels ou modernes, de mode ou d'avenir...
PLAN: Les cris d'alertes | Le piège du toujours, de l'accélération | Le progrès?
| Synergie et Compétition, 2 ressorts de l'évolution | Croissance et 'inefficacité' (gaspillage), ?
Un modèle de développement actuel/émergent?
Cf 'Pour une société meilleure' (paradigme social, ce qui inclue pour un monde meileur), et Pour une vie meilleure (PERSOnnel, AMIcal et FAMIlial, Citoyen).
De nombreux discours et infographies dénoncent la détérioration du climat, de la biodiversité, de la pollution,...
On est passé de 1.2Mia d'hommes en 1870 à 7Mia en 2018 (x).
Il est estimé que la Terre peut héberger et alimenter au mieux-raisonnablement- 12Mia d'humains. Soit. Faut il charger la barque au maximum et prendre le risque qu'un homme ou groupe déraisonnable par ses agitations fasse embarquer un peu, puis de plus en plus d'eau, sans bouée de secours (autre Terre).
Nous l'homme représentons 0.01% des êtres vivants, et sommes responsable de 85% des morts d'animaux 'supérieurs'. Nous sommes aussi le contributeur désormais le plus significatif, et le seul responsable de l'augmentation sans précédent des GES (.
Le causes?
L’expansionnisme géographique de l'homme est presque plus menaçant pour la biodiversité que le climat. Et cela est lié à la démographie.
Le réchauffement climatique, qui détériorera la qualité de l'habitabilité de la Terre. Et c'est lié surtout à la combustion d'énergie fossiles, toujours croissante même quand plus efficace, dont l'éfficience est compromise par le modèle de vie et développement. Aussi lié à la démographie.
Mais il a aussi le culte de la croissance, du progrès (déconnecté des besoins primaires/de la biosphère) et de la liberté/égalité, basé sur une économie libérale sans cadre suffisant au niveau moral ethique et écologique, sur une notion de progrès matérialiste, de développement par croissance quantitative, de gaspillage/inefficacité (cf §). On est passé d'une activité de production primaire, ancrée dans la réalité biologique et la biosphère, à des activités secondaires ou tertiaires et même virtuelles (quaternaires), qui plombent l'efficience de la satisfaction des besoins primaires, pour de nouveaux de moins en moins essentiels et plus changeants.
Les solutions?
Commencer par enrailler la croissance de la démographie: pourquoi créer plus d'enfants en sachant qu'on rend la terre moins habitable
Changer de paradigme de vie en le réinventant en paradigme de qualité et sobriété (de la vitesse, de l'alimentation, de l'occupation des surfaces eaux et air,...). Il s'agit de (re)apprendre à se satisfaire et recentrer sur les besoins primaires, et dédier notre temps libéré par la technologie à des activités de loisir, culture, philosophie,... épanouissant les personnes en respectant la Nature (autrui, les autres être vivant et leur droit à l'espace).
Pour ne pas le ressentir la non croissance et toute liberté comme une atteinte à la liberté (individuelle), comprendre que c'est une sauvegarde de notre liberté (actuelle, globale et dont individuelles possibles) qui en fait augmente notre liberté future. La liberté est elle de faire tout ce qu'on peu, ou celle ce qui nous semble bien au présent+futur?. Je peux tuer la personne que je crois, mais je le fais pas car je crains que la société me limite ma liberté (ou me tue), et eventuellement car je respecte autrui. Je peux dilapider tout mon argent, mais je ne le fais pas car je pense que j'en aurai besoin à l'avenir, ca me rassure, ca me donne plus de liberté de ne pas travailler ce jour ou demain, ou me donnera plus de puissance pour un action plus importante.
Parlons Nature plutôt que environnement (qui reste anthropocentré, séparatiste, froid).
(Post20191206/YT)
'Ce qu'il faut changer c'est ceci ou cela (les grosses organisations, les entreprises...)", oui, mais elle ne changeront qu'en apparence (greenwashing) tant que la société restera sur un mode de vie basé sur le progrès par croissance, sans sobriété. Les cibles à prioriser sont
1)réduire le niveau de vie ou du moins le reinventer (qualité et non quantité; moins de confort/revalorise les besoins essentiels (manger, se loger, partager,...);
2)un tel changement de paradigme de vie risque hélas de devoir passer par l'argent = taxer d'autant plus fort que c'est du confort, polluant, valeurs non partageables et non redistribuables, incluant le transport (à l'autre bout du monde), le publicitaire/marketing, le numérique grand public(de confort)
3)réduire la natalité (nota en pays 'sous développés' et 'hyper developpés' (mégalopoles) non autosuffisants en alimentation ou à ratio très élevé d'activités tertiaire&quaternaires / primaires&secondaires
4)plus d'éducation familiale et civique pour agir sur une natalité maitrisée, sur une consommation ecoresponsable donc sobre.
5)moins de monopoles économiques et moins de concentration des informations, et notamment de la production énergétique. Déjouer la quête pernicieuse de rentabilité par économie d'échelle, les plusvalues sur des activités financières ou industrielles de besoins non primaires; l'extension sans fin du marché couvert, ...
* Livre "Toujours plus" [Francois deClosets]
* Film "Accélération" [83min; 2019/GPFestival]
(0-3min) intro: la depression, epuisement nerveux, une petite surcharge et ca pete. On le voit pour l'homme... et la planète:
Ce n'est pas que la planete mais nous meme hommes qu'on mène au rechauffement (suractifs, polluants), et qui nous épuiseront - qui payeront la facture.
Une augmentation de 10%/an produit un doublement en ... 7ans.
Métaphore de la bouteille de lait ou les bactéries doublent en 1 min.: de 0 à 12h la bouteille est pleine. Pour éviter la catastrophe, quand aurait il fallut donner l'alerte pour réagir? Quand la bouteille est à moitié vide? C'est à 11h59, assurément c'est trop tard! . Peut etre quand la bouteille n'était qu'au 1/4 plein (11h58) en supposant que les bactérie sachent changer de comportement en 2 générations -quel optimisme-. Arretons l'angoisse, changeons de paradigme, anticipons pour l'avenir: une bactérie plus futée trouve 3 bouteilles vides. Hourra, ou va pouvoir continuer a croitre. Comment de temps? 2secondes!
On cumule croissance démographique (+10%) avec croissance du niveau/activité/consommation économique, avec plus de pollution qui consomme plus d'énergie à contenir et compense ou corriger, augmentation de l'age de vie, ...
La technologie accelère les choses faites, et donc la perception du temps.
(à 23min) qu'est ce qui nous pousse à croitre, et toujours plus, à accélérer?
En vrac, on répondra: par gourmandise, par cupidité, pour craner, our dépasser/dominer, car on n'a pas le choix, ...
-on accelère dans un certain aveuglement/déconnectés des résultats finaux attendus de nos actions: on fait des choses, mais quand on a finit on ne réalise pas on est déconnecté entre nos besoins finaux (via gagner de l'argent) et l'action (travail fourni) et son résultat (pas pour nous). On ne réalise meme plus qu'on fait de bonnes choses ou qu'on en a fait assez car la disponibilité des fruit de son travail est différé, car on peut épargner un gain (argent), forme de pouvoir futur. On se sens dans l'obligation d'etre rapide (et parfois sommes placés dans l'urgence), produire plus. d'autant plus que l'on a perdu de l'autonomie. Depuis l'ère industrielle et plus encore avec l'ère numérique. Notre liberté d'agir plus et plus vite (travailler), ou de moins et s'arreter, est conditionnée, sous controle. On vit dans l'hyperréactivité immédiate, au temps réel, ca crée une passion, on ne réalise pas la gravité de la situation.
Le problème n'est en soi pas la vitesse à laquelle on fait une action, ni même l'accélération/fréquence de ces actions ou leur rendement. Mais l'adéquation de cette action/vitesse/quantité par rapport au cycle de régénération naturelle. Par ex couper un arbre en 10min ou très vite en 10sec ne change pas la motivation ultime pour laquelle on on le coupe, cad la quantité de chaleur qu'on en retirera dans la cheminée utile pour disons 7jours. Il suffit que le temps de travail à couper le bois (la vitesse/efficacité de l'action) reste compatible avec la durée de l'activité supérieure qu'il permet -se chauffer 7 jours- (et les autres activités liées). Pourtant... un besoin inconscient nous pousse à préferer l'action plus rapide-facile, par fainéantise, pour éviter de 'souffrir' lors de cette action, ou meme sans cela pour se libérer du temps, qu'on s'ennuie ou profite du temps libéré. Une course implicite à l'éfficacité nous pousse.
-C'est la compétition qui nous pousse au toujours plus et/ou plus vite (au contraire de la synergie, qui pousse à l'équilibre. Voir §-Synergie et Compétition, 2 ressorts de l'évolution.)
Autrefois on évoluait en gagnant une nouvelle position (dans le relief, dans la société) dans une société et la nature finies. A présent on évolue/progresse en argent, qui mesure les performances, et qui n'a plus de mesure/limite fixe, en recourant aux energies qu'on puise dans la Nature. Pour croitre sans fin.
Histoire d'autorités religieuses mammou qui visitent la France(par Hulot.Julien X). En franchissant un tunnel en voiture (la montagne tant sacrée pour eux), ils ont demandé pourquoi avoir percé la montagne, pourquoi un tunnel? A la réponse donnée "pour aller plus vite", ils demandent "pour aller plus vite ou?", et puis "jusqu'ou vous voulez aller plus vite plus loin?". Question essentielle, qu'on n'ose plus se poser.
(42min) le monde sera radicalement différent, et ca nous coutera. Le tout est de savoir si ca se fera de grée ou de force (Hulot)
A créer de plus en plus de machines qui opèrent plus rapidement, on "gagne du temps", mais par appétit de faire plus, accumuler plus de réserve, par curiosité parfois, pour remplir plus le temps. Dans un sens on croit maitriser le temps en le remplissant de plus d'activités, au prix de plus d'énergie, mais de l'autre on sent bien qu'on devient esclave du temps. Le plus d'énergie consommée, moins efficiemment que sur une durée supérieure, créée en fait plus d'entropie et (!donc) accelère le temps.
Or on ne peut pas tjrs accélerer, sans fin, car on va toucher des limites. De soi (burnout, ...), d'autrui (), de l'environnement (épuisement des ressources; entropie dispersée/pollution).
Car le temps est incompressible, non extensible. Le temps réel (physique) est séparé du temps humain (ressenti), on ne combat plus l'espace mais le temps. Le graal de la modernité est de devenir plus efficace pour disposer de plus de temps a faire ce qu'on voudrait (des loisirs, de la culture, ou rien), mais paradoxalement, le temps libéré nous piège dans la concurrence des autres, des aléas, on veut remplir ce temps qu'on a vidé, et nos le remplissons avec de(plus) l'entropie. Nous disons que nous manquons de temps, en fait car nous nous sentons libres de l'affecter (du moins la partie du temps libérée par nos actions, cad ressentie) à autre chose (que l'activité primaire). La technologie a décuplé cette capacité d'agir et donc d'autant la sensation du temps. On culpabiliserait de ne rien faire. il y a une jouissance d'etre occupé et débordé. C'est pratique pour ne pas (avoir le temps) d'écouter les autres. L'accelération dans ce sens détruit la socialité. On ne sais pas de satisfaire des chose, du gain de temps,... C'est lanxiété qui fait courir, moins que la cupidité, on n'est jamais satisfait de toutes ses propres attentes et celled alentour (famille, patron, société). on craint de ne pas etre assez bon, et on transmet ces comportement et état d'esprit aux enfant(fait vite...).
On aime la vitesse pour les sensations, car ou oublie le temps, un moment de plaisir prenable au risque de mourir, de gaspiller du carburant. Une jouissance, décharge d'adrénaline (messager de bouffées de bonheur), dans un chaos émotionnel dont la société moderne crée les conditions.
La vitesse c'est une manière d'échapper à la sensation du temps, de le transcender par d'autres sensations qu'on controle en parti et nous appelent à la jouissance plutot que subir.
Ralentir les machines (et la machine humaine) pour mieux entendre battre notre coeur, en soi, et celui de la Nature et d'autrui, coeurs qui se répondent et doivent s'harmoniser. Le coeur de la Nature étant alimenté par la création d'entropie, et le notre aussi au niveau physique, mais par l'inverse au niveau intellectuel/emotionnel/motivation (negentropie: information et structures organisées), c'est une recherche d'équilibre: plus on satisfait nos besoins intellectuel(s.l.), plus on immobilise d'éenergie organisée au prix d'entropie libérée (energie dégradée) qui créé une zone surentropisée dans la nature. Quand cette surentropie dépasse un seuil, n'est pas diffusée/absorbée plus largement, on la ressent comme de la pollution, qui affecte l'efficience de nos activité et le qualité de nos sensations. Il ne faut pas agir (entropiser notre environnement) plus vite que la Nature ne peut l'absorber. Et ce faisant, la surentropie locale réduit notre marge de liberté à en dégager de la negentropie, et réduit(accélère) le temps ressenti dans un temps réel (physique) quasi inchangé (car la nature s'entropise globalement infinitésimalement à notre échelle humaine)
Perspective? Prédire si on va continuer à accélérer? il faut bcp de prudence. Il n'y a pas de ligne d'arrivée, on est plus disposé à penser la fin du monde que la possibilité de vivre autrement qu'aujourdhui. En achetant un objet qui prend du temps (ex d'un CD de Beethoven) on a tendance à acheter la collection, sans savoir si on y consacrera assez de temps (200h).
Solutions? Moins c'est plus...
On ne trouve pas assez de temps pour faire les choses qui seraient impt pour nous, mais pourquoi on passe tant de temps pour les autres, ou pour soi mais stérilement (TV, procrastination)? C'est une fuite,.. En fait on perd le sens de l'essentiel. Nous sommes effrayés d'y penser, nous sommes vides au fond. On continue à courir, comme l'animal dans la panique alors qu'il a échappé à ce qu'il craignait: l'action de fuite le mobilise durablement, avec une conscience rémanente du danger dont la force inhibe la perception de la fin du danger.
L'immersion dans la nature relaxe, rend plus calme, le temps passe moins vite. On ressent instinctivement qu'il qqchose dans la nature d'essentiel, qui respire, qui coule, qui souffle, qui nous insuffle,...
Les émotion durables se font plus dans la nature que dans la ville, l'artificiel - et aussi dans l'échange humain -. Le temps c'est un peu la mort, il corrode notre existence. Mais non, c'est que la mort nous angoisse plus qu'autrefois, ou on voyait des gens mourrir à tous les ages de la vie, pas cachés dans des hopitaux. La mort absentée se reporte sur le temps. L'idée que la vie est unique et la mort nous attend, qu'on s'épuise à densifier la vie dans le temps, mais qu'on ne la goute plus. Peut on apprendre à renoncer de courir le temps tt le temps, et collectivement? Il faut aborder ca collectivement car ca a des causes structurelles, historiques, collectives. Mais encore plus essentiel est d'aborder ca pour sois par soi (de préférence en accord avec l'environnement/collectif). Se concentrer sur des actions et le sens qu'elle revèlent (pour soi, pour soi dans l'environnement, pour l'environnement). Alors le temps devient un allier car il permet degrainer les résultats d'actions.
Il manque une vision de qu'on veut devenir. La mort est une catastrophe en occident car elle est une chose isolée, une finalité non accepée,... Ailleurs c'est une transformation (boudhisme/Bramanisme).
Image du cobaye qui cours dans la roue de sa cage: il fait reculer la roue, mais il fait du surplace. Le temps passe t il pareil pour lui que s'il court sur le fond de la cage? Non s'il pense/voit la cage (ou ne pense à rien), oui s'il pense/voit la roue 'travailler'.
C'est l'homme qui découpe et découple le temps, par l'objet de son attention, de ses envies et réalisations
On ne peut donner sens à la vie ou la mort sans penser à l'autre.
Le progrès?
(YQR2020105) Le progrès est il en berne?
S'il y a panne de progrès technologique, c'est que les innovations servent moins une amélioration essentielle de la vie des individus et collectivités, stable et partagée:
Car la vie (les besoins primaires) est de plus en plus 'facile' en raison des progrès antérieurs. Le feu et la roue furent des innovations plus essentielles que le lave vaisselle ou le téléphone, eux mème plus utiles (et partagés) qu'Internet ou la RadioThérapie. Ce qui en ont fait des progrès (avec aussi un cortège de désastres: l'abrutissement, la bombe H).
Ainsi plus que l'innovation technique elle même, c'est l'usage qui fait le progrès. Or les usages vont de plus en plus vers le confort, le 'oneShot', le buzz, le superficiel,... Ces usages/progrès sont vite dépassés, oubliés. Ils ne répondent plus guère à la sagesse, la sobriété, la pérennité... Alors paradoxalement, l'évolution technologique va au final plus vers une impasse, précipitant des crises intrinsèques (ex éthique) ou extérieures (ex climatique): elle consomme de +en+ d'énergie (fossile, et matière grise aux mains d'une élite), pour un service rendu sur l'essentiel/durable (besoins primaires) de +en+ maigre (gagner 3% d'énergie, de temps, replacer un lien social de voisin au village par un lien social virtuel en réseau ou avec des bots/IA).
Les innovations techno (et même le progrès) germent et apparaissent ou se répandent par bouffées, pas progressivement. Il y en plus dans les années 1990/2000, que dans les années 1890/1900 ou 190/290, et moins sans doute qu'en certaines décennies de la révolution industrielle, du MoyenAge, de l’Égypte ou des Mayas. La sélection qui s'ensuit des siècles durant est impitoyable, et au final on se rend compte que plus c'est technologique, plus ça coûte cher, plus il faut travailler pour maintenir la machine globale et puiser dans la Nature (énergie). Sans garantir que les gens soient plus heureux et maîtres de leur vie. En induisant parfois au contraire des malheurs/mal-être (pollution, stress, acculturation,...). Car ce n'est pas le progrès qui fait le bonheur (même s'il y contribue).
[Film vu/TV-A2-20191224 de Frédérique Fougea, à priori 'Le plus beau des mondes, opus2]
Ce superbe DocuFiction sur le parcours de vie d'une Louve sur 1300km des Dolomites, pour mettre bas dans le massif du Mont-Blanc, et s'établir dans le Mercantour, croisant l'histoire du Gypaete barbu, du Lynx et de l'homme et ses moutons, montre que la compétition est un des ressort principal/direct, mais au final c'est plus la synergie qui fonctionne au niveau global, et dans les milieux difficiles. Car la compétition est couteuse en énergie, et ne fonctionne qu'en exploitant un sous système producteur ou la synergie domine.
La croissance (ou le developpment) est une transformation
Conférence TED/TricotTED/ricot: "Qu'est-ce que tu fais dans la vie?" La majorité répond en parlant de son travail. Or le travail c'est piocher un morceau de terre et le transformer (ou indirectement: service). L'histoire à engagé 2 voies,
-la croissance a ainsi commencé par augmenter la productivité, et engager à plus consommer.
-l'inéfficacité, car la qté de consommation possible (dans une vie) est limitée, cad creuser un trou et le reboucher.
.aux temps préhistoriques, la notion de travail n'existe pas vraiment, il s'agit de chasser ou cueillir (puis cultiver). Le temps non occupé est temps de repos ou de flannerie;
.aux temps antiques, le travail est apparu plus distinctement par l'organisation de la société, certaines taches étant reparties à des individus spécialistes. L'organisation rend le travail considérablement plus efficace, et le temps libéré, dit 'libre', est dédié (outre le repos, la flannerie) au loisir à la culture, activités qui suscitent de nouveaux besoins, et demandent plus de travail de la collectivité.
Une solution? l'instauration d'un revenu de base, qui rendrait l'homme plus créatif et entreprenant (et aussi plus faignant - et ce serait utile:), plus solidaire, plus heureux. Que fais tu dans la vie? je profite du temps que j'ai pu économiser avec le gain de productivité, pour rendre le monde meilleur, pour moi, pour les autres, pour flâner, rêver, m'amuser,... Pas pour en soi produire plus d'objets, en posséder plus, faire plus de choses,... Pour faire plus qualitativement plus quantitativement, ce qui se fait plus sobrement écologiquement.
* Le concept de Croissance versus Développement est bien illustré par les notions d'Auxèse et Mérèse en biologie végétale, ce qui facilité une reflexion/passerelle vers description thermodynamique -entropique- du progrès/croissance:
-L'auxèse désigne l'augmentation de volume et/ou de longueur des cellules, typiquement entre les noeuds d'un bambou (qui a développé ses noeud/plateaux contractés, et croit jusqu'à 60cm/jour!)
-La mérèse correspond justement au développement de nouvelles structures (noeuds/ramifications, bourgeons, apex racinaire,...): il désigne la multiplication des cellules en place et leur différentiation en tissus nouveaux (organisés). Si le nombre et type de cellules sont augmentés, le volume occupé peut être inchangé ou augmenté (rarement diminué).
On voit qu'on a déjà cités des caractéristiques qui distinguent la croissance (qu'on pourra préciser d'organique, terme utilisé aussi en business, marketing,...) du développement (qu'on pourra qualifier de croissance structurante). La croissance est généralement quantitative (sur des dimensions), mais plus caractéristiquement elle opère sur des éléments pre-existants in/pue changés. Le développement est lui d'abord qualitatif (sur les types éléments ou relation ou structures - ou pourra aussi dire quantitatif sur le nb de cellules en mérèse).
L'analogie du développement (biologique) est moins évidente avec la croissance externe ("organique") utilisée en business (par acquisition, fusion, collaboration,...; par extension de périmètre commercial couvert ou d'activités proposées (dont OEM),...). Néanmoins, le développement biologique recrute de nouveaux gènes (informations) de son stock (ADN) et oriente ses effecteurs métaboliques (PMTs) en fonction de signaux captés; tout comme la croissance économique par acquisition recrute des fonds (information et valeur d'échange) de son capital, et des nouvelles idées quelle met en œuvre/priorise(informations de commande).
Il est plus délicat d'extrapoler les notions au niveau des organismes et population biologiques: on dit qu'un arbre croit ou se développe sans que cela sous-tende de différente forte ou explicite (on précisera: il croit en taille; il développe un ramage, un feuillage,...). Similairement, une foret s'accroit (en surface: nombre d'individus) ou se développe (en surface ou en maturité sylvicole et naturlles: diamètre/qualité des bois, composition des sous arbres et arbrisseau,...).
Pour aller vers une réflexion thermodynamique, on comprend que la croissance d'une cellule (en taille) introduit peu de nouvelle information (une valeur d'intensité liée à chaque dimension de croissance). Alors que le développement introduit une modification qualitative complexe de la structure initiale (ex un méristème nodal) et de sa/ses structures filles(qui seront bourgeon, ou fleur, ou feuille, épine,...): nb de cellules, tailles, positionnements, spécialisations métaboliques codées génétiquement, état dynamique d'ensembles nouveaux interconnectés,...).
Ainsi la croissance/développement (au sens biologique) illustre t elle la notion d'ordre/complexité, qui s'accroit, essentielle en thermodynamique:
-La croissance (organique) est reliée à un changement d'échelle, cad à un ordre inchangé pour les éléments de la cellule, mais, relativement, un peu augmenté dans le référentiel (la cellule occupe plus de place, les distances entre tous les éléments du référentiel sont un petit peu moins homogènes avec celles de la cellule = il y a un petit peu moins de désordre, l'entropie (des cellules qui ont grandi, et celle globale du milieu) est un petit peu diminuée -très peu-).
Au niveau de la cellule, on dira que son énergie interne est aussi (très peu) diminuée relativement à l'énergie de l'environnement, l'énergie de transformation correspondant à l'enthalpie thermodynamique (négative et faible). Pour continuer l'analogie (exagérée), la création d'ordre à été payé par la consommation d'un peu d'énergie interne ou externe* ('disparue' mais à present sous forme d'énergie potentielle à se désorganiser:). La différence de potentiel (redox) de la cellule grandie a augmenté un peu. Elle pourra donner d'autres transformations 'spontannées' (se réduire, éclater), et restituer de l'enthalpie voire de l'energie interne. *Néanmoins, l'aggrandissement de la celulle requiert de nouveaux matériaux, venant du milieu, ce qui représente un energie conséquente 'rempruntée' au milieu (l'énergie interne de la cellule est augmentée de celle des éléments extraits au milieu)
-Le développement est relié pour sa part à la réorganisation de structures (voire création de 'nouvelles'). L'ordre des éléments est considérablement plus modifié qu'avec la croissance, et surtout un surcroit d'ordre provient de toutes les cellules néoformées, qui diffèrent en taille et position. Les éléments qui notamment n'étaient pas apparents sont à décrire en remontant à des informations génétiques et une dynamique modifiées (processus d'évolution parmi des millions d'autres possibles, cad peu probable, sauf a connaitre tous les signaux externes qui ont pu diriger cette évolution). Le développement est donc fortement opposé à l'homogénéisation, au désordre, à l'entropie.
Au niveau de la population de cellule qui s'est développée, son energie initiale s'est à la fois fractionnée entre toutes les cellules filles, et a soit augmenté soit diminué selon comment les cellules se sont transformées (sur leur réserve ou non; structure filles plus ou moins potentiel de nouvelles activités et developpement): globalement on ne peut dire si l'energe interne de la population a été conservée, a augmenté ou diminué (idem de l'enthalpie de la transformation: cela dépend des informations extérieures captés/utilisées et de la composition de l'environnement relative à la nouvelle composition des cellules -rem, ceci vaut aussi pour l'auxèse/croissance, mais non significativement-)
shéma recapitulatifs de l'analogie: (pour un milieu très grand/riche comparé à l'unité organisée (cellules))
Croissance interne/organique Développement = Croissance externe/structurante
(Auxèse) (Merèse)
augmentation de dimensions preexistantes augmention du nombre de structures
(longueur de la cellule) (nb de cellules et leur(s) spécialisation(s))
cellule (quasi) aussi homogène cellule différenciées
milieu (quasi) aussi homogène milieu homogène
ordre de la cellule à peine augmenté ordre des cellules fortement augmenté (id du désordre)
ordre du (quasi) inchangé ordre (quasi) inchangé (id du désordre)
entropie peu diminuée entropie diminuée
neg-entropie peu augmentée neg-entropie augmentée (id de l'information
transformation peu couteuse transformation très couteuse (en nutriments, énergie)
(éventuellement réversible) (improbablement réversible)
énergie interne de la cellule augmentée de celle de nutriments extraits du milieu énergie interne de la cellule peu changée, augmentée ou diminuée
enthalpie de transformation faible à moyenne enthalpie de transformation moyenne à forte
potentiel d'évolution propre inchangé potentiel d'évolution propre diminué (ou inchangé: cellules immortelles)
potentiel d'évolution relatif au milieu augmenté (ou diminué) potentiel d'évolution relatif au milieu augmenté
cf article beaj-R0413. ci après copie W/à actualiser avec les Notes d'apports, liens entre articles,... et referenceq/Sources)
Un air de modernité "globale" souffle quand on voit les stratégies d'activité et de développement les plus avancées ou médiatisées comme porles grands des grands, tous horizons, dans le numérique (Google, Amazon,...), la production de biens de consommation (CocaCola, Adidas,...), le commerce (Tuperware, Ebay,..), le financier (Paypal,...), le solidaire (Bablacar,...),...
Remarque: car dans nos sociétés, on ne sait pas concevoir de politique ou stratégie d'activité sans développment! Ce qui s'avère a certains égards une impasse (le "toujours plus") quand cela dépasset la capacité de résilience écologique de notre planète. Les modèles et stratégies "décroissantes" ont du mal à faire des émules, et il n'est pas questions d'en envisager de "stagnantes"! Faire lien avec nvx article décroissante
Ce n'est plus l'heure ou on tait (ou relooke) les approches anciennes: artisanat, familialisme/paternalisme, productivisme/taylorisme/..., expansionisme/colonialisme,... On parle plus de 'added value', 'risk management', ...
Plus moderne encore, on revendique une certaine éthique sociale et environnementale (jusqu'au greenwashing!): une caractéristique essentielle à cet égard repose sur un relationnel nouveau que ces sociétés tissent avec leur client "connecté", souvent "multi", "en temps réel"), mais aussi leur fournisseurs ou leur financiers, grâce aux technique du marketing, et notamment les outils du numérique dont l'internet.
Partons d'un exemple avec la société Abcam ((sur la base d'un message a Rox et Loic 20160412) avec leur document2014 de 116pages pour expliquer leur BusinessModel/Strategy/Vision/Philosophy à leur financeurs notamment. Très longuet et beaucoup de verbiage ou bonnes intentions pure "bien-communiquer", "marketing", "we respect you",... mais c'est quand meme vachement bien fait ! En forme marketing (tout en etant sobre, visuel infos clé, plan didactique,...), et en contenu (philosophie).
On pourra relever comme forces clé(premières):
-les outils internet et numérique pour le marketing et la logistique (et en effet, ils sont très bons - par expérience en tant que distributeur (fournisseur, et aussi concurrent!), retour des clients,...)
-la documentation complète et honnête de leurs produits (ils mettent plus d'info tech que leur fournisseur fabricant; drainent des infos des clients/"revues" sur le web,...). Ceci assure une adhésion certaines des chercheurs (du moins des clients; // page 9), et ça se ressent dans leurs activités (page 4) et leur philosophie affichée ("constitution).
- éventuellement leurs plus techno, dont RabMabs, mais plus comme accroche mkg que générant des ventes/revenus (du moins pour l'instant).
- leur philosophie / "constitution"(p8): share non-confid.info; exceed consumers expectations((fast delivery, quality, documentation); be polite, efficient, helpful; be honest with consumers, employes, supplier, stakeholders; measure how we are doing, operate efficient using dynamic internet-based systems, evaluate new idéas..., recruit talented staff...
Cette philosophie, écrite en constitution ou ailleurs en charte, est une belle synthèse des tendances de développements actuels, faisant du client la richesse première de la société en le liant par des compte perso, interactions régulières et multiples (type blogs et forums, offres personnalisées, enquetes satisfaction) voir indirectes (via partenaires),... puis les employés qu'il faut choyer mais doit être réactifs et innovants. Chez IBM ca s'appele 'agile'... ailleurs 'éthique', 'global', 'résilient' (très à la mode ce terme aux US),...
Société de controle:
+/YT-Frafnir(min): 2em vidéo +++ présentante le concept de sociétés organisées sur le controle des individues (sujets) / pense eurs Foucault et Deleuze
Sociétés de controle: a)de souveraineté, basé sur une surveillance partielle mais avec chatiments forts/symboliques/exemple, visant à controler par la peur (et la morale, l'obéissance,...). Les voleurs pris en défaut subissent des sanctions différentes , formalisées: main coupée, lapidation, ecartelement, pilori,... (chatiments), selon des justices différentes (divine, arbitrage seigneuriax) selon le domaine des fautes/crimes et leur hierarchie (vol, félonie, blasphème)... Il s'agit d'une gestion de la mort, plutot que de la vie.
Au autre type de controle correspond au concept de panoptique (Jeremie Bentham, 1780). Ex repris par Foucault pour le pénitentiel: un surveillant sur un pilone au centre d'une tour centrale voit tous les prisonniers dans leurs cellules en périphérie, mais ils ne voient pas le surveillant, savent qu'ils le sont en continu, ce qui modfie leur comportement (autorégulation). Le concept prévoit:
1)visible de tous et invérifiales dans son contenu lyrics
2)Surveillance automatique et desindividualisée (le surveillant n'est pas forcément humain)
3)fonction de messagerie royale et de laboratoire (la société est découpée en cellules surveillées, ce qui permet de faire des expérimentations))
4)Applications multiples (surveiller +s choses; +s castes; ...)
5)Economiques (de fit etant multiapplicatif, centralisé, automatisé,...)
6)Fonctionnel
Les points 1-2-3-4 rappelent étrangement les technologies modernes connectées en temps réel..