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Communautés de vie (Famille ; Organisation du travail / d'entreprises) |
Types et systèmes d'organisation des communautés(orga politique des sociétés/nations/états)
Notion s de base: ensemble | groupe | systèmes
Décrire des types d'organisations implique de préciser les mots/termes/notions utilisés, en faisant la part du sens général, ou originel (étymologie), ou courant (+cf page Symbolique pour mots/concepts/symboles). C'est l'occasion d'articuler une 10n de mots/notions, en commencant par (A) 3 niveaux d'organisation descriptifs/quasi mathématiques (ensemble>groupe>système), puis (B) distinguant le niveaux d'organisation dynamique, simple ou complexe.
orga simple et autonome dans une dépendance à l'environnement (dépendance naturelle, ouvrant à l'adaptabilité pour la résilience)
orga complexe et intriquée à d'autres organisations (inter dépendants au sens fort: le défaut de l'un peu devenir critique pour d'autres).
(A) Théorie descriptive des ensembles
Ensemble: réunion d'objets (les éléments de l'ensemble) à priori (cad pouvant être) indépendants les uns des autres, cad sans caractéristique commune (ou partielle) particulière autre que l'appartenance à cet ensemble (qui est arbitraire). Les éléments peuvent etre des objets physiques réels, imaginaires, ou de pure notions abstraites. Ils sont collectés sur le seul arbitraire de leur appartenance à l'ensemble, ainsi pour décrire l'ensemble on doit citer tous ses éléments. Car l'ensemble est primairement « une multitude qui peut être comprise comme un tout » (au sens d'omnis), dépourvue d'organisation. Cet usage du terme ensemble est rare en fait, car le plus souvent on utilise le terme justement pour en faire apparaitre des caractéristiques, des sous-ensembles organisés (ou aléatoires)... qu'on va appeler groupes. Mais gardons l'idée d'un ensemble au sens strict sans organisation apparente, et accrochons y la notion de collection, de série, panoplie ... sans atteindre celle de groupe: les éléments/objets y partagent un but ou une caractéristique, qu'on pourra meme ordonner (numéroter), mais arbitrairement cad sans lien avec les principes qui organise un groupe. Un peut collectionner des objets similaires ou homologues issus de temporalité ou espaces différents sans qu'ils interagissent dans la réalité,... +/wiki(ensemble en math)
Groupe: réunion d'objets présupposant le partage d'une ou plusieurs caractéristiques descriptives, physiques ou non mais interdépendantes. [wiki]Un groupe est un ensemble d'individus ou d'objets possédant des caractéristiques communes ou rassemblés dans un même objectif.
Alors qu'on doit préciser tous les éléments qu'on a dans un ensemble s.s. (ci dessus), on peut décrire un groupe de choses avec un seul ou plusieurs mots (choses/critères) qui les caractérisent (arbres, personnes, ...) et les font tenir ensemble interdépendants.
En maths, un groupe est meme très cohérent, pouvant etre défini par des axiomes (vérités acceptées) et quelques éléments (les unités). Un groupe hypercohérent, cad complet ou total tel que définit par un nombre minimaliste d'axiomes(caractères/lois) et éléments (les unités-base des chaque dimension) est au sens mathématique un anneau.
Mais le plus souvent dans l'usage courant et pratique la frontière n'est pas si claire entre un groupe et un 'ensemble s.s', elle peut être même tenue, délicate, relative... Pour notre propos, on pourra définir comme groupes par ex en sociologie des communautés +/- autonomes, dans la mesure ou les élements sont de types unique (des personnes humaines) ou peu nombreuses, avec une faible ou moyenne complexité d'interactions internes et externes. Plus complexe... on passe aux systèmes:f
Système: réunion d'objets en relation particulière réalisant une transformation, ou (en mathématique) ayant une cohérence et suffisance par rapport à des lois.
(B) Théorie (descriptive de la) dynamique des ensembles
On doit distinguer le niveau d'une organisation, qui est largement lié à sa taille, sa complexité propre, celle de ses éléents, et à sa relation ) son enviroonement, sa durabilité 'à l'identique' et dynamique propre plus ou moins convergente (ou ouverteà l'évolution):
B1: une organisation idéalement simple et autonome est une existance unitaire stable dans une dépendance 'naturelle' à l'environnement: l'adaptabilité de l'organisation est garante de sa résilience au changement de l'environnement. Exemples un crystal, un animal, une foule d'humains,... La durabilité procède par résistance/élacticité, plus aisée avec une forte cohérence pour un petit ensemble ou groupe, ou une forte dimension et entropie pour un grand ensemble/groupe. On observe et décrit la dynamique propre d'un groupe/système via celle de ces éléments (qui à une certains durée ou échelle vieillissent). Une telle organisation ne modifie en général pas trop son environnement, sauf par effet de masse car doit puisser de l'énergie (ou de l'organisation détruite). Elle accompagne l'évolution thermodynamqiue, participant à l'entropie croissante.
B2: une organisation complexe et/ou surtout intriquée à d'autres organisations (inter dépendants au sens fort: le défaut d'un élément peut devenir critique non seulement pour ses propres autres éélément et son groupe/système, mais pour les autres et le groupe/système); la durabilité précède par adaptation (du système) et même évolution (trasnformation des éléments et structures d'organisation). Ex une espèce vivante relative à la biosphère sur l'échelle géologique; une société humaine moderne (niveau communauté à pays - l'humanité entièrerait tombe paradoxalement dans l'organisation 'simple/autonome'?! car alors considéré dans sa globalité/super-complexe. De facon général à chque saut de système supérieur globalisant/indépendant à son échelle, permet d'intégrer les complexité inférieures comme nouvelles structures autogérées). Une telle organisation "se crée un degré de liberté" organisateur, sur elle et/ou sur son environnement. Elle est aussi globallement destructrice/créatrice d'entropie globallement dans l'univers, mais un rythme et nature d'activité particulière peut freiner la dégradation entropique locale de l'environnement. En pratique, le plus souvent elle favroise son évolution propre, et accèlere la dégradation entropique (locale et globale), et notamment franchement lors de crises.
Au pôle des organisations 'simple/autonomes', on trouvera
-toute structure physique simple (du cristal à la molécule ou l'objet matériel 'inanimé'): son organisation assure une stabilité relative au degré de ses échangeq/interactions avec l'environnement. Mais on pourra considérer des structures bien plus complexes car grosses (un bloc de granit, un continent qui flotte sur l'athénosphère, une planete telle la Terre, una stre tel le soleil, un galaxie...), ou densément organisée (une molécule de fullérène, une puce ectronique),... En général, ces structures nous parraissent stables, elles ont néanmoins leur dynamique, au niveau microscopique (les vibrations browniennnes du à la température, les désintégration ou fusions, esdéformations à la contrainte mécanique (ductilité, viscosité, brisure), ...
-une machine fabriquée par l'homme: l'organisation interne (la structure) peut etres très simple (un stylo) mais elle requiert une source d'energie et de commande, alors elle va réaliser une transformation sur l'environnement. Un machine peut aocoir une organisation très complexe, mais elle reste stable et dépendance simple à l'environnement: . Quand une machine agit sur elle même (adaptation), elle reste 'simple' s'il s'agit de réagit à un changement des conditions de l'environnement (ou de commande/travail à faire), et pourra bascule en 'complexe/inégrée' s'il s'agit d'évoluer pour des besoins nouveaus autodéfinis (car d'un IA qui deviendrait 'indépendante' de sa conception première, hors adaptation à l'environnement. Cequi peu inclure une évolution 'hors de controlee (de la conception) ou de 'sissidence' par emergence d'un nvl forme d'organisation/de vie).
-On pourra considérer comme 'simples/autonomes' certaines organisations 'vivantes', dans certaines conditions d'environnement (inépuisable), avec certaines modalités de vie (donne une croissance nulle ou déclinante. Mais les orga vivantes sont plus typiquemnt complexes/intriquée.
Au final, les organisations 'simples/autonomes' correspondent a des ensembles ou groupes, eventuellement a des systèmes stables et neutres dans l'environnement, dont les éléments n'ont pas changés (mais ont vieilli): stabilité de l'organisation avec dynamique des éléments.
Coté organisations vivantes et en particulier humaine, il faut accepter
.soit de les étudier/considérer que sur un durée courte à l'échelle de la durée de vie de leurs éléments (la cellule vivante, l'individu humain) [et on peut adopter la théorie descriptive(A), soit sur la durée de vie des élements et ou l'organisation reste stable (fixe ou régénéré): on adopte alors une thérorie descriptive de la dynamique interne (propre au système), liée à celle des éléments/sous-structures dont on accepte qu'ils évoluent (vieillissent): la société est alors considéréer une un 'simple' système d'hommes, chaque homme est un système de cellules (et pas que: microbiote, fluids minéraux,...), elles meme système de molécules (dont gènes eux meme...). On ignore l'évolution propre des éléments et observe l'évolution dynamique propre des structrues, quand bien meme c'est l'évo des éléments qui préparer l'évo des structures (au long terme: point suivante et (B)).
.soit de les étudier/considérer, sur le long terme pour leur maintien de l'organisation (groupe ou système) complete plus que pour le maintien de leurs éléments: leurs éléments qui ont disparrus et été remplacés par les 'mêmes' (reproduits), ou d'homologues (de nature ou strucure différente mais assurant la meme fonction), ce qui introduit la notion d'évolution (du système). C'est ce dernier cas bien sur le plus couramment considéré (orga complexe/intriquée/évolutive).
Organisations
Organisations de vie: communautés (+/- autonomes)
Le terme communauté désigne principallement des groupes d'êtres vivants 'ensemble', cad
.d'organismes vivants (éléments d'un groupe ou système, eux meme systèmes organisés) tels que des personnes ou animaux ou végétaux ou microbes,
.en interdépendance, avec en général mise en commun/échange de moyens,
.plus ou moins organisés et qui en général visent à perdurer, et sont relativement autonomes (systèmes),
.en dépendance naturelle avec leur environnement, physique naturel, mais pouvant comprendre d'autres communautés.
L'acceptation du terme communauté ... de communes ou agglomérations ou de projets... peut se ramener à des activités particulières de communautés de personnes (des communautés de communautés de personnes, à l'insar des communautés d'activité). On évitera le terme de population, qui réfère à une notion d'ensemble plutot qu'à un groupe.ou système. Et on ignorera ici des acceptations moins classiques de communauté d'éléments non vivants ou non issus du vivant.
On peut (définir et) distinguer des communautés selon des caractéristiques des personnes ou etres vivants qui la composent, leur lieu/période de vie, leur type d'activité,.. Distinguons 2 types de communautés, dits l'un 'de vie' et l'autre d'activité', qui reflètent 2 réalités physiques majeures des populations humaines (l'un par la co-localisation des personnes vivant sur un territoire, l'autre par les relations fonctionnelles liées à une activité), les autres types de communautés recoupant les premières, et étant plus théoriques/pour l'étude long terme ou intégré (et alors cf les § infra 'Types/Système d'organisation (des états, communautés)'.
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Communautés de vie (contraintes par une localisation): du hameau/village traditionnel aux communautés construites sur un dessein/plan/idéal/dogme: kolkoze, kiboutz, sectes, ..
Communautés d'activités: cf infra 'Organisations du travail/entreprises', corporations et guildes, d'activité culturelles/artistiques, sportives,...
Communautés purement typologiques ou étendues (trans lieu ou activité, pan-, mixées-...): on peut fédérer comme entité supérieure différentes communautés sur chaque typologies de vie ou d'activité ci dessus, les communautés unitaires étant en contacts proches ou lointain voir nul (disjoints dans l'espace, lte temps -non synchrones-), en relations (échange, conflit,...) intenses et/ou régulières, accessoires ou ponctuelles (occasionnelle, accidentelle) ou (quasi) nulles (ou très indirectes). Ainsi de considérer 'les communautés traditionnelles, ou asiatiques, ou religieuses,...). La typologie peut se réduire à certaines caractéristiques particulières, comme la race/(ic. noires/blanches/.papous,...) la confession (communautés chrétiennes, croyantes, animistes,...), et/ou s'étendre/globaliser/réunir, sur un lieu/pays/zone géographique (addition de territoires de différentes communautés de vie unitaires! communautés turques; arabes, mélanésiennes,...)
Communautés de vie (et travail) socialo/marxistes: kolkoze et kiboutz,...)
Communautés de vie (et psychique) spirituelles: communautés religieuses, sectes
Les communautés de vie religieuse fermées (couvent, abbayes, ...) ou ouvertes sur le monde (paroisse,...) se distinguent par un vie organisée des sectes par leur ouverture
Organisations (et structures) 'classiques': cf le §-Modes/paradigmes d'organisation qui en fait l'historique
En pratique, on voit surtout des organisations (et structures) mécanistes (taylorisme), mais aussi encore ou le relationnel bienveillant (et en général aussi autoritaire) existe (paternalisme). Dans ces 2 types, ainsi que dans les orga de type administratif, il y a en général une forte hierarchie des employés. Les organisations plus en development sont "agiles" (par projets (concus sur bilan/analyse SWAT/objectifs), plannifiés, évalués, correctifs), avec réduction de la hierarchie. On parle aussi de communautés de travail inspiré, libéré,...
* Modes/paradigmens d'organisation:
[ https://recruiters.welcometothejungle.com/articles/reinventing-organizations-de-frederic-laloux/ : article interessant à la fin pour les x modes/paradigmes d'organisation d'entreprises: ] Paradigme/couleur/Symbolexemple:
Impulsif/Rouge/Meute de loups: organisation est basé sur la violence arbitraire. Un leader exerce un pouvoir prédateur illimité. C’était le paradigme dominant à l’époque des grands empires et des royaumes. On le retrouve encore dans les mafias et les gangs. Il est nécessaire dans des environnements hostiles, mais arrive rapidement à ses limites dans des environnements stables et complexes.
Conformiste/Ambre/l’armée: fondée sur un code moral strict, le droit, l’ordre, la stabilité et la prévisibilité. Pour mettre en œuvre de vastes projets ambitieux sur le long terme. Initiée avec la construction de cathédrales et d’empires coloniaux. Aujourd’hui encore dans les institutions religieuses, les organismes gouvernementaux, le système scolaire et dans l’armée. Interet de planifier et de mettre en place des processus stables à grande échelle. Prganisations très hiérarchiques dirigées par une figure paternaliste. Leur principale limite réside dans leur rigidité : les membres ne sont pas autorisés à penser différemment ou respirer de leur propre initiative. Ce modèle est efficace dans des environnements changeants. Son symbole est
Réussite/Orange/la machine: organisation basée sur l’efficacité, le matérialisme et la science. a émergé pendant la période des Lumières et s’est rapidement propagé lors de la révolution industrielle. De nos jours présent dans la plupart des grandes organisations. Ses principaux avantages sont l’innovation, une gestion axée sur les objectifs qui laisse plus de liberté dans les moyens de les atteindre ainsi que la méritocratie. Ses limites: ne tient pas compte de l’impact de la production – ex. la pollution et les inégalités. Ne permet pas à l’individu ou la collectivité de donner du sens à son travail.
Pluraliste/Vert/la famille: organisation qui favorise l’harmonie, la justice, la coopération et le consensus. A emergé avec l’abolition de l’esclavage et la liberté religieuse, l'humaniste. Populaire dans les années 1960 avec le développement d’organisations à but non lucratif. Basé sur le partage des pouvoirs et l’autonomisation des employés, sur une culture d’entreprise fondée sur des valeurs partagées, une mission inspirante et sur l’intégration complète de toutes les parties prenantes (pas seulement des actionnaires). Limites: se considèrent comme supérieures (paradoxal à prétendre défendre l’égalité): pas d’alternatives viables aux organisations de type Orange.
Inspiré/Opale/l’organisme vivant.: modèle dorganisation le plus récent. C’est l’objectif que nous nous efforçons d’atteindre. Fondée sur la confiance et l’abondance (et non l'l’idée que les ressources sont rares). Considère l’organisation comme une force indépendante avec son propre but, et pas seulement comme un moyen d’atteindre les objectifs de la direction. Prganisations autogérées. Les individus apportent tout ce qu’ils sont dans leur travail, y compris leurs émotions, leurs faiblesses et leurs intuitions. Les individus trouvent leur identité dans cette organisation, mais n’y nourrissent pas leur ego. Ils ont un but. Modélle des (nvl) "entreprises libérées", qui ont besoin de structures et de pratiques qui permettent aux personnes les plus compétentes et les plus motivées d’être responsables dans une situation donnée.
hiérarchies organiques (et non plus pyramidale fixe, ou mécaniste, ou elististe/...). Processus sans modèle et tous uniques, enfonction de son histoire, de sa culture, de ses atouts et de ses défis spécifiques, en évolution/ajustements continue (approche agile).
Caractéristiques & principe: division des taches du travail en unité simples réalisables par des ouvries moins qualifiés, et organisé à la chaine. souvent pour des entités de grande taille, mais pas forcément: utile pour des métiers aux taches peu nombreuses/productiviste, enflux tendu, ou ca ne doit pas ce gripper à des moments critiques (ex un Sandwitcherie).
* Orag tayloriste:
*Orga Agiles:
Ex d'entreprises agiles/libérées/Opales:
| Buurtzorg (société néerlandaise de soins à domicile): équipes d'infrmières autogérées : caoche régionaux consultables mais sans pouvoir sur elles |
| FAVI (PME industrielle française spécialisée dans le moulage sous pression): équipes autonomes, cultiver « l’amour du client », « la confiance en l’innovation »,...)
| ...
| Google: confort au travail (dont relaxation, self-planning) et intégrant du hors travail (village, distraction des employés, ...); Brainstroming et inspirations;
Plateformes communautaires pour l'entreprises, iinstitutions, asso privées:
réseaux sociaux (propres ou loués): “the Hub(de Jive), Minsh, NEO(de Jive), ... et d'autres (d'éditeurs d'applications réseaux communautaires( MyCommunityMobile, Get Satisfatction, Subsplash) [article/minsh]
Types/Système d'organisation (des états, communautés, &+: objets)
On distingue différents types d'organisation des hommes, du moins organisé au plus organisé (avec dépendance, partage), du plus petit (la famille ou la communauté locale) aux plus grands (les Etats, et orga supraétatiques): (Voisins; Mosaique) / Alliances; Union; Confédérations / Fédérations; Communautés; Etats;
>Voisins: les éléments (personnes, communautés,...) fonctionnement à coté les unes des autres, sans supposer qu'elle nécessitent ou imposent des échanges ou interdépendances qui leur soient propres/volontaires, entre elles et avec leur environnement (juxtaposition). On peut avoir 2 comme n éléments, identiques/homologues ou non. On ne peut pas parler d'organisation, si ce n'est spatialo-temporelle de proximité. [schémas: A+B; A1+An; An+Bm;
>Mosaique: les éléments (objets, cellules bio, communautés,...) sont homologues et fonctionnement à coté les uns des autres avec des échanges/interdépendances assumées mais non concertées et non essentielles (chacun peut etre en théorie indépendant, ou vivre à un autre emplacement de la mosaique): ceci forme un 1r niveau d'organisation d'éléments juxtaposés mais dépendants, sans recourir à des moyens ou régles communes formalisées (les moyens et régèls communs résultent d'un état de fait, de conditionnement relatif. C'est plus que du voisinage dans le sens qu'une mosaique implique un nombre significatif d'éléments, chaucun en voisinage avec plusieurs autres et meme des dépendances multiples et réciproques, qui fait tous dépendent en fait de tous dans un tableau globale. Les liens ne sont à la base pas volontaires et orientés, mais pan-déterminés. La notion de mosaïque peut etre étendue avec un ensemble d'éléments différents (spécialisés; ou non homologues), comme un Tissus, et peut s'y superposée des organisations légères (règles concertées, limites de flux;...) à l'instar de communautés. Les éléments sont de taille/importance similaire ou non. La mosaïque peut etre vue souvent comme une organisation statique (chaque élement restant à sa meme place, à l'instar d'une mosaique objet type vitrail) mais aussi dynamique, telle que la structure en mosaique fluide de la membrane cellulaire ou les molécules se déplacent sans cesse. Une strucure mosaïque appliquée a des communautés ou sociétés correspond à la situation des communautés tribales avant l'instauration du commerce, d'alliances,... et en faisant abstraction des ces relation organisées mais non concertées globalement, donc au final neutres/contre organisatrices, à la situation des pays non engagés dans des (con)fédérations.
>Tissus: il s'agit d'une mosaîque dans laquelles certains éléments acquièrent une spécialisation, qui induit des échanges oriéntés, complémentaires voire synergiques. Un tissus évolué est cet égard cela en fait une communauté.
>Communautés: les éléments (personnes, communautés,...) partagent un lieu et des règles ou des moyens dédiés/mis en commun pour certaines taches/actions/informations, ce qui distingue l'organisation communautaire de la mosaïque. Corrollairement, on y verra un sentiment identitaire (mais ce n'est pas systématique: communautés en disension). Les éléments sont des personnes, qui dans l'acception du terme de communauté à faible échelle/taille, sont typiquement considérés homologues et d'égale importance ou du moins conditionnées par les seules dispositions naturelles de l'individu (ex par l'age: ainsi un enfant n'y est pas considéré égal à l'adulte ou la personne agée; la force ou l'adresse peuvent induire une spécialisation (la défense de la communauté; les travaux physiques lourds; la couture;...).
Mais une répartition des taches avec spécialisation d'indvidus mène à des sentiments corporatistes qui pourront parfois contrarier ou eclipser le sentiement identitaire communauté globale, jusqu'à un éclatement en sous-communautés.
Car s'y ajoutent des enjeux internes qui perdurent entre générations par le jeu des sentiments de parentalité, de confessions,..., d'ou des relations d'autorité/pouvoir pour des enjeux personnels (dominer, s'enrichir,...) et collectifs partisans (croyances), qui orientent ou conditionnent les droits et devoirs de chacun au delà d'un partage sur les disposition naturelles immédiates. D'ou l'apparition d'organisations et règles 'méta-communautaires', de corporations ou classes sociales(acquise) ou castes(héritées): l'organisation de la communauté implique celle d'une organisation supérieure entre communautés unitaires: corporatisme, féodalisme, confessionalisme, alliances et fédérations;...).
>Corporatisme: c'est le regroupement de personnes par le jeu naturel de leur activité ou affinité particulière de sous-communautés: corporations d'artisans et de commerçants, ou de confessions). On pourra apparenter cette organisation sociale à un fédéralisme d'activité, de croyances,,....
>Féodalisme: Il s'agit d'une organisation multi-communautaire basée sur la propriété (d'un territoire), la domination(asujetissement, guerres) et l'allegeance/alliances, ...:
Chaque féodal fait allégeance à un roi à titre individuel en tant que vassal (ainsi que les féodaux eux-mêmes inféodés à ce féodal, etc.) qui en assure et en espère une défense. L'autorité du roi ne vaut que tant que ses vassaux acceptent son autorité, et est donc précaire – les retournements d'alliance ne sont pas rares, et les guerres sont plus des conflit entre alliances rivales de féodaux, qu'entre nations. Une classe de propriétaires terriens (nobles féodaux) exploite (et est sensé protéger) une masse de paysans et de serfs, en théorie libres mais néanmoins attachés juridiquement à la terre qu'ils cultivent (et donc à leur seigneur propriétaire).
La féodalité procède donc d'alliances de communautés organisées sur des territoires liés à l'héridité et la propriété, maintenues par l'usage de la force/domination hierachisée, du roi jusqu'à une forme d'escalavage (serfs).
>organisations par domination (morale et/ou physique, hierarchique et/ou d'appartenance): les éléments sont des sujets dominés (ou controlés) par une autorité. Ces organisations revêtent des formes variées, sont petites ou grandes, plus ou moins autoritaires, basées sur la force ou la morale, l'allégence, la soumission, l'entravement,...: la famille; l'état autoritaire et despote; l'état royal ou la province seigneurale (cf orga.féodale),...
Toutes les organisations infra et supra implique une forme de domination, mais comme composante non essentielle ou majeure. Il s'agit de reserver ce terme aux organisations ou la domination est essentiel au maintient de l'organisation, et même au coeur du projet d'organisation (de la ou des communautés), à l'extrême de despotisme, ou du moins la domination apparait principale et bien vécue (parce que d'autres raisons plus discrètes opérent: l'affection et/ ou l'autosoumission instinctive ou inconscente, dans une famille, un secte,...).
>Alliance: cf/peut etre vue comme une première étape vers une (con)fédération, sans instances communes.
>Union: cf/peut etre vue comme une 2eme étape vers une (con)fédération sans souveraineté propre, cad qu'il y a des interets et projets à defendre mais representant l'ensemble des unifiés plutot que celle d'une organisation propre, qu'il y a des instances communes mais non excécutives.
>Confédérations: c'est une organisation qui délègue l'exercice de certaines compétences à des organes communs destinés à coordonner leur politique dans un certain nombre de domaines, constituantt une nouvelle entité (ex État) qui n'est cependant pas superposée aux entités membres. Pour des états, c'est une union d'États souverains liés par traités et dont le gouvernement commun n'exerce pas directement sa souveraineté sur leur territoire.
Exemples: Pas la Suisse(bien que 'confédération suisse' qui est une fédération). Il n'existe officiellement aucune confédération d'Etats,sauf historiquement (avant leur conversion en Etats souvent fédéraux). De facto il y a cpdt l'Union de la Russie et Bélorussie (mais inactive), evtlmt la Comunaute des Etats indépendants, et on trouve des traits confédéraux dans l'ONU, l'UE (pour la sécurité et pénal), la Belgique, le Commonwealth of Nations;
Une confédération (union d'États) respecte en principe la souveraineté de ses Etats-membres, au regard du droit international. Les confédérations varient/s'apparentant à une simple organisation internationale à une organisation tres intégrée proche d'une fédération. Il s'agit de consolider l'autorité de membres semi-autonomes, plus (ou autant) que celle de la confédération.
L'organisation confédérative s'applique plus aisément à une union de peuples ou de cités, de nobles ou de corporations (d'associations, de fédérations ou de sociétés: synducales, sportives, musicales, bancaires), d'abbayes et de couvents/monastères autonomes,...
>Fédérations: les éléments (associations, états,...) sont alliées par des traités ou accords, pour fonctionner de concert, juxtaposés dans l'espace (fed.territorial) et/ou en complément (fed.corporatiste, confessionel, culturel,...). Ex l’État (fédéral) des USA est organisé en fédérations et partage avec les États fédérés (territoires) les diverses compétences constitutionnelles : législatives, juridictionnelles et administrative. Dans une fédération, le « pouvoir national » est partagé entre l'État fédéral et les États fédérés (l'un contrôle l'autre, et vice versa); la souveraineté est cependant uniquement détenue par le gouvernement fédéral.
L'organisation fédérative, fondée sur l'équilibre entre des centres de pouvoir concurrent, implique en général un pluralisme, voire une démocratie, néanmoins pas forcément avec l'ex u fédéralisme de l'UnionSoviétique et des Emirats Arabes Unis (fed de 7 monarchies).
Rem: chaque état fédéré (d'un état dédéral) est lui meme une structure fédéralisée de corporations (sur un meme territoire).
Il a en général séparation des pouvoirs entre le fédérant et les fédérés, organisée par une constitution fédérale (état fédéral), à laquelle s'assujettisent les constitutions et lois des fédérés. Dans certains cas, il y a co-partage de ces compétences entre fédérés sur un même territoire (fédérations sportives d'un même discipline) mais en général les fédérés (fédérations) ne se chevauchent pas totalement, s'adressant à des personnes selon des critères défférents entre fédérations (syndicats ouvriers versus entrepreneurs).
Des fédérations qui ne répartissent pas spécialement les compétences (ni en co-partage) sont à qualifier plutôt d'Alliances, chacune agissant avec ses instances sans organiquement dépendre de ses alliés. Des fédérations qui ne co-gèrent pas spécialement leurs compétences propres mais co-gère des organisations d'information (non exécutives) communes, sont à qualifier plutot d'unions.
Une organisation fédérative peut tendre vers la confédération (ex Belgique) avec léquipollence des normes (et l'exlusion des compétences): les décret des régions ont la meme force que les lois de l'état; les régions ont pouvoir de representation internationnale. Une critique/limitation invoque le non arbitrage posible en cas de blocage état/régions, et le partage ou la concurence des compétence. Elle est exclue dans une république qui prone l'indivisibilité de la souveraineté (d'un fédération, ou non).
Non fédéral: il y a a) les organisations autoritaires (monarchies; dictatures). b) des organisations démocratiques non fédératives, dont les 'etats nation', telle que la France qui est construite sur le principe constitutionnel de « République une et indivisible » -une exception relative au fédéralisme-. c)d'autres voies/tentatives: ex le État binational enPalestine.
Une fédération peut naitre par réunion de plusieurs états (mise en commun des moyens), ou scission d'un état unitaire. Il peut y avoir emboitement de structures fédérales dans une autre, ce qui dérive vers une organisation par hierarchie et/ou appartenance. Dans une fédération d'états, il y a reconnaissance d'un double niveau d'états, les citoyens portant double loyauté à leur Etat direct (unitaire, membre de la fédération) et de leur état fédéral.
Le fédéralisme s'apparente à l'alliance (foedus - ce qui remonte aux alliances des barbares avec les romains), et a été théorisé par Johannes Althusius, puis Montesquieu (qui voit dans l'Esprit des lois des exemples de républiques fédéralistes).
-Le fédéralisme territorial:
Ex: Suisse (en fait une confédération en 1291 de cantons avec un pacte défensif; puis Fédération par la 1ere constitution de 1798; puis confédération de 1848 pas constitution 'fédérale' (!))
Ex USA est l'ex type du fédéralisme moderne (confédération de 1777 > Constitution des USA de 1787: une fédération)
>De la fédération à la confédération: l’État est organisé en fédération et partage avec les États fédérés les diverses compétences constitutionnelles : législatives, juridictionnelles et administratives
-Le fédéralisme communautaire a existé dans des États tels les empires aztèque, de l'Inde, chinois ou turc: les communautés (à l'origine religieuses, mais ce peut etre ethnique, ...) reparties (mélangées) sur un terriroire regissent et administrent leurs sujets: des statuts spécifiques sont reconnus à chaque communauté par l'état territorial.
Le fédéralisme multiconfessionnel (« Système du Milliyet ») peut aller à des tribunaux propres a chaque confession (pour les affaires de « statut personnel »: mariage, divorce, héritage, adoption), des droits et taxations différentielles, sous l(égide d'un dirigeant confessionnel (sultan, imam, évéque,...). Ces communautés peuvent disposer de sièges réservés au Parlement de l'état (qui gère le territoire) (ex Liban, Iran, Paskista....). Ces organisations/pouvoir peuvent parfois même opérer hors leur territoire (Ex des sultans ottomans et souverain chrétiens qui protégeaient et arbitraient leur sujets sur les territoires reciproque grace à des accords ('capitutation'): extraterritorialité juridique).
Un fédéralisme ethnique ou culturel fut appliqué en URSS et ex Yougoslavie (Républiques territoriales + républiques ou régions autonomes/communautaires), mais aussi aux USA, Canada, Austalie... (autonomie (partielle) de terrotoires ou réserves indigènes (amérindiens; arborigènes).
Organisation politique/instantes fédérales:
-les compétences étatiques sont réparties entre gouvernement fédéral et gouvernements des États fédérés (principe de superposition)
-chaque ordre de gouvernement est autonome ou « souverain » dans son domaine de juridiction (principe d’autonomie)
-les entités fédérées sont représentées et participent aux décisions fédérales prises, souvent par le bicamérisme au niveau de l’État fédéral: une chambre (haute, le Sénat aux USA [et en Fr]) représente les États fédérés (+conservateur, valide ou refuse les lois), tandis que l’autre chambre 'basse' représente le peuple entier du territoire fédéral (Chambre des représentants aux US [ou des députés en Fr]), face à l'exécutif de la fédération (le président) [ou de l'Etat/non fédéral].
Il y a 28 États fédéraux dans le monde (40% de la pop: USA, Russie, Canada, Allemagne, Suisse, Blgique, Mexique, Inde). Pas la France, quoique s'y apparente via les Dom-Tom.