Résistantialisme

Ce terme résistantialisme, avec un « t », a été inventé par l’abbé Jean Marie Desgranges, député du Morbihan de 1928 à 1940, lui-même authentique résistant, pour dénoncer « l’exploitation d’une épopée sublime par le gang tripartite à direction communiste » à la page 11 de son ouvrage Les crimes masqués du résistantialisme. Le concept correspond ainsi à une critique des faux résistants à la fin de la Seconde Guerre mondiale, et non pas de la Résistance elle-même.

Il est clair que l'Armée Secrète, organisation militaire sans aucun but politique a été dissoute et que l'essentiel de ses membres s'est porté volontaire dans la nouvelle armée belge.

A côté de ce mouvement, le Front de l'Indépendance et son organisation de Partisans armés a répondu à l'appel du Parti communiste Belge qui prônait une épuration pure et dure. Pour les communistes, la Justice et la police devaient être contrôlées par des comités de chez eux.

Cela donna lieu a des arrestations arbitraires, des assassinats ... et des tortures dignes des bagnes nazis et communistes soviétiques.

Différents procès ont eu lieu par après avec à chaque fois des sentences bien légères. Des innocents arrêtés sans mandat, sasn procès mais torturés par les pseudo résistants communistes déposèrent plainte mais les parquets ne donnèrent aucune suite à ces plaintes.

Les rares sentences prononcées ne furent pas exécutées suite à une loi d'amnistie.

Dans la région Arrondissement de Philippeville, quelques arrestations arbitraires ont eu lieu souvent par jalousie mais n'ont donné lieu à aucun débordement tels qu'à Liège, Bruxelles ou au fort de Breendonck.