Massacre Bois de la Champagne

devant leur monument avec Henri Jacquet (fils) dont le papa

a raconté la tragique histoire de ce massacre

«Après la chute de leur B17 en février 1944, 6 aviateurs américains trouvent refuge grâce au Maquis de Rièzes. Le 25 février, le Maquis est attaqué et les Américains échappent miraculeusement à la capture. Fernand Delporte, commissaire voyer à Chimay, chef du réseau local de Résistance, les cache dans un chalet au Bois de Pleumont puis au Terne des vaches à St-Remy, dans un petit abri sommaire en béton, la «Baraque Bébér. Des Chimaciens, Florent Simon, et son fils Joseph, Albert Minet, Henri Fontaine et Georges Deshorme les approvisionnent. Afin de leur rendre la vie plus agréable, Florent Simon et Fernand Fontaine construisent une cabane de branchages dans le Bois de la Champagne. Mais, on ne sait comment, les Allemands sont prévenus! Le 22 avril, Chimay est encerclée, plus précisément la ferme Simon, la ferme Minet et le bois de la Champagne, par des unités allemandes, épaulées par des troupes rexistes et des unités russes. Dans la ville, on procède à des arrestations: Georges Reynaert, le Principal Cassart et son économe, le notaire Nizet, Henri Bastien et ses 2 fils, Roger Hoppe, commandant de la gendarmerie de Chimay et d’autres. Joseph Simon et sa mère, Albert Minet et sa fille Henriette subissent le même sort. Le Bois de la Champagne est fouillé, la hutte est cernée et les Américains surpris par l’attaque. Florent Simon est avec eux, il quitte la hutte peu avant l’assaut et trouve refuge dans un maquis français. Par contre, le petit Henri Fontaine qui venait d’apporter le petit déjeuner est capturé avec les Américains. Après un interrogatoire à l’école communale de Chimay, les Allemands les emmènent dans le bois de la Champagne où ils sont froidement abattus. Quant aux civils arrêtés ainsi que 2 jeunes Henri Fontaine et Joseph Simon, ils seront emmenés dans les camps allemands après avoir été torturés. Joseph perdra la vie lors d’un bombardement allié et on ne saura jamais ce qu’il est advenu de Henri Fontaine.»