Brassard

En vertu de l'armistice signé par le gouvernement français en 1940, les Français prenant les armes contre l'occupant étaient considérés par celui-ci comme des "francs-tireurs", et donc passibles automatiquement de la peine de mort. Le Comité français de la Libération nationale a tenté de protéger les résistants en les faisant rentrer dans le cadre énoncé à l'article 1 de la convention de La Haye de 1907 sur les droits des populations en temps de guerre: cet article autorisait à considérer comme des combattants réguliers les groupes de civils dotés d'un chef, d'un insigne reconnaissable, portant ostensiblement une arme et respectant les lois de la guerre. D'où la recommandation du port du brassard faite aux Forces Françaises de l'Intérieur. Cela n'a pas empêché les Allemands d'exécuter sommairement de très nombreux FFI en 1944, considérant qu'ils ne rentraient pas dans ce cadre légal.

Voici la genèse, encore peu connue, de l'adoption du brassard. Dès l’automne 1943, le War Office britannique se préoccupe de la question de la reconnaissance de la qualité de belligérant aux « civils prenant les armes pour aider à la libération de leur pays » . La solution préconisée est de les équiper de brassards même si « personne ne sait quelle protection cela leur accordera » . Cependant, l’Etat-major allié s’oppose catégoriquement à l’envoi de brassards en France aux patriotes se trouvant derrière les lignes ennemies, considérant que le brassard n’est pas une protection suffisamment efficace.

En Belgique Les douze premiers équipements complets: salopettes, bérets, ceinturons, cartouchières et les rouleaux d’insignes avec la tête de lion ont été parachutés en provenance d’Angleterre vers le milieu de l’année 1943.

De ce que nous savons (tradition orale dans nos fraternelles) les brassards furent confectionnés par les épouses qui pensaient que leurs époux, fils seraient protégés en cas d’arrestation par les troupes allemandes ce qui fut rarement le cas. Pour les troupes d’occupation, les résistants sont des bandits, des terroristes et ne méritent que l’exécution sommaire. Seuls les chefs arrêtés ou membres pris méritent d’être interrogés (en français torturés afin de soustraire des renseignements ou retournés pour trahir les camarades). Les troupes allemandes ont peur des terroristes.

Chaque groupe possède son propre brassard soit sur tissus blanc avec le drapeau belge soit tissus aux couleurs de la Belgique avec leur logo. Les brassards ne sont pas uniformisés. Ce n’est qu’après la guerre que les Fraternelles des anciens vont distribuer des brassards uniformisés.

Brassard des Vétérans du Roi Léopold III - Ce n'est pas de la résistance.

un modèle parmi tant d'autres

Armée secrète avec tampon officiel du groupe

Armée secrète Zone 5

Mouvement National Belge

Armée de Libération

Front Indépendance - Partisans armés

Front de l'Indépendance

Organisation Militaire Belge de la Résistance

autre brassard artisanal

Armée secrète avec cachet

Armée secrète

Logos que vous pouvez trouver sur un brassard

Mouvement national royaliste

Service D

Armée de Libération

Insoumis

Milices patriotiques

Je n'ai pas repris les groupes flamands