Stephenson's Rocket

Auteur : Reiner Knizia

Editeur : Pegasus Spiele

Origine : Allemagne

Année : 1999

Genre : Placement, Majorité, Connexion

Joueurs : 2 à 4

A partir de : 12 ans

Durée : 60 mn

Langue : Allemand (matériel neutre)

Le thème ferroviaire est particulièrement bien adapté aux jeux de plateau. Il a inspiré de nombreuses petites perles ludiques dont Stephenson's Rocket. L’action se passe en Angleterre, au 19eme siècle, durant la révolution industrielle. La concurrence est rude entre compagnies ferroviaires. Chacune essayant de s’imposer, manger l’autre avant d’être manger, tel pourrait être la devise.

Les joueurs sont des investisseurs qui vont augmenter le réseau des sept compagnies du jeu. Chaque fois qu’on prolonge un tracé, on prend une carte Action de la compagnie. Les autres joueurs, s’ils ne sont pas d’accord, peuvent opposer un veto. Suit une phase où les joueurs dépensent leurs Actions pour imposer un nouveau tracé.

Quand le réseau de deux compagnies se rejoint, il y a fusion. La compagnie qui a provoquée cette fusion est absorbée. Les joueurs récupèrent une Action de la nouvelle compagnie pour deux de celle qui a disparu. Le jeu s’arrête quand il ne reste plus qu’une seule compagnie.

Il existe de multiples moyens pour gagner de l’argent : en reliant les villes, en plaçant des gares, en transportant des matières ou en ayant des Actions. Le joueur le plus riche remporte la partie.

Avec tous ces éléments, on obtient un équilibre magique, du vrai bon Knizia au mieux de son art. Stephenson’s Rocket est un jeu tactique avec des règles relativement simples. Comme les joueurs ont beaucoup de liberté et un grand choix d’action, il est normal d’être un peu perdu. Une fois le principe des actions et des fusions assimilé, tout glisse parfaitement, mais n’allez surtout pas croire que cela suffit pour remporter la partie.