Emira

Auteur : Liesbeth Vanzeir, Paul Van Hove

Editeur : Phalanx Games

Origine : Pays-Bas

Année : 2006

Genre : Enchères

Joueurs : 2 à 5

A partir de : 10 ans

Durée : 120

Langue : Allemand, anglais

Chaque joueur se voit attribué un harem/palais qu’il doit améliorer afin d’attirer des courtisanes. Le premier à avoir fait venir chez lui un certain nombre de courtisane (en fonction du nombre de joueur) remporte la partie.

Dans Emira, on se bat autant contre les autres joueurs que contre le mécanisme du jeu. S’assurer des revenus suffisants ou un palais assez grand pour accueillir les belles, sont autant d’épreuves usantes pour les nerfs de joueurs, même expérimentés. Une phase d’enchères sans âme va définir la seule action que vous pouvez faire durant votre tour, chaque action n'est disponible qu'une fois. Le reste est laissé au hasard, comme l’arrivée des cartes courtisane ou l’attribution des cartes action.

Comme on a du mal à orienter son jeu dans une direction précise, on a tendance à se rabattre sur les cartes action qui sont piochées au hasard et qui peuvent, dans le meilleur des cas, améliorer vos caractéristiques.

Pénible, c’est le premier mot qui vient à l’esprit. On retrouve bien des mécanismes intéressants, déjà vus ici ou là, mais la mayonnaise ne prend pas, même le thème, un peu surprenant, fini pas laisser de marbre.