Kaivai

Auteur : Anselm Ostertag, Helge Ostertag

Editeur : Pfifficus-Spiele

Origine : Allemagne

Année : 2005

Genre : Enchères, Placement

Joueurs : 3 à 4

A partir de : 12 ans

Durée : 120 mn

Langue : Allemand (matériel neutre)

Bien que l’action se passe en Polynésie à pêcher du poisson et à ramasser des coquillages, Kaivai est un jeu plutôt complexe, en tous les cas très tendu.

Vous participez à la création et au développement de plusieurs iles villages. Chaque ile village se compose d’hexagones de culte (leur cœur du village) et de divers bâtiments (cottages) construits par les joueurs. Les coquillages servent de monnaie d’échange, on les obtient en pêchant du poisson et en les vendant. Pour gagner, vous devez engranger le plus de points de victoire. Ils s’obtiennent de trois façons différentes. En fin de partie, chaque bâtiment rapporte 2 PV et chaque majorité pour une ile village rapporte 1 PV par hexagone de culte. En cour de partie, on peut organiser des Célébrations et offrir aux dieux les poissons amassés sur les cottages, chaque poisson rapporte 1 PV au propriétaire du cottage.

La règle de Kaivai est riche et abonde de bonnes idées au point que je ne me lancerais pas dans un descriptif exhaustif, au risque de réécrire la règle.

Un tour se compose de quatre phases. Une phase d’enchère qui va définir l’ordre du tour mais aussi le coût d’achat des bâtiments et la distance de déplacement des bateaux. Une phase Dieu des pêcheurs où le joueur qui joue en dernier, agrandit une ile village d’un hexagone de culte. Cela occasionne également un revenu de jetons d’influence. Une phase d’action. La première fois que l’une des six actions est choisies (construire, pécher, vendre, se déplacer, revaloriser, célébrer) elle est gratuite. Ensuite, si un joueur veut la refaire, il devra dépenser des jetons d’influence, ces jetons ont donc un rôle capital dans le jeu. Une phase Dépréciation où tous les coquillages et les poissons que les joueurs ont en réserve sont dévalués de 1 sur leur plateau individuel. La partie prend fin au bout de dix tour, on effectue alors le décompte final.

Comme je le disais en introduction, les parties de Kaivai sont toujours très tendues. C’est un jeu d’une grande richesse mais aussi relativement compliqué et pas vraiment adapté au grand public. Les joueurs disposent de nombreuses possibilités d’action et on a véritablement l’impression arracher chaque point de victoire. Le thème est bien présent et le matériel de bonne qualité mais la règle est un peu confuse et la boite difficile à ranger vu sa taille XXL.

Il existe une variante pour jouer à 2 et une tres bonne extension. voir ici : Kaivai