Chinatown

Auteur : Karsten Hartwig

Editeur : Ravensburger, Alea

Origine : Allemagne

Année : 1998

Genre : Placement, Blocage, Négociation

Joueurs : 3 à 5

A partir de : 12 ans

Durée : 90 mn

Langue : Allemand

Les joueurs incarnent des hommes d’affaires qui doivent implanter au mieux différents types de commerces (laveries, restaurants, magasins d’antiquités, etc...) dans le quartier de Chinatown afin d’être le plus riche à l’issue des six tours de jeu.

On commence le tour par l’obtention de cartes numérotées correspondant à des emplacements, on en garde un certain nombre et on place un jeton de sa couleur sur chacun d’entre eux sur le plateau. On tire ensuite des tuiles « Commerce », alors commence la phase d’échange. Cette phase est assez libre, l’objectif étant d’obtenir des emplacements contiguës ainsi que des commerces de même type sachant que plus un commerce est étendu (plusieurs tuiles côte à côte), plus il rapporte d’argent. Les joueurs placent ensuite leurs tuiles « Commerce » sur le plateau, là où elles ont leur emplacement, puis empochent leur revenu.

Chaque type de commerce a une taille maximum, une fois atteinte, les revenus sont encore plus importants.

La phase d’échange est évidemment le cœur du jeu. Le hasard du tirage des cartes ou des tuiles « Commerce » est contrebalancé par le fait que vous pouvez les échanger. Ce que vous jugez inintéressant est sans doute convoité par d’autres joueurs, à vous d’en mesurer la valeur afin que l’échange soit profitable. En regardant quel type de commerce vos concurrents commencent, vous savez quel type de tuile ils désirent. Idem pour les emplacements autour d’un commerce qui vient d’être posé, le propriétaire n’est-il pas prêt à les obtenir coûte que coûte ? Tous les arguments sont bons pour la négociation.

Même si Chinatown n’est pas parfait, il cumule à lui seul un nombre étonnant de qualités :

Simplicité : Les règles sont extrêmement simples et s’expliquent en dix minutes même à des débutants.

Interactivité : Comme dans de nombreux jeux où la négociation est présente, on participe beaucoup.

Convivialité : Souvent, les jeux de négociation sont des jeux d’enfoirés, pas ici.

Dynamique : Les tours sont très rythmés, il n’y aucun temps mort.

Richesse : Les joueurs ont des choix à faire et plusieurs façons d’appréhender le jeu.

Le matériel est standard pour un jeu allemand et le thème n’est pas super présent. On peut également noter la forte ressemblance avec le jeu de Sid Sackson, Metropolis sorti en 1984 et qui utilise le même système de cartes et de négociation. Si comme moi, vous appréciez Metropolis, il y a fort à parier que vous aimerez Chinatown.