Byzantium

Auteur : Martin Wallace

Editeur : Warfrog

Origine : Allemagne

Année : 2005

Genre : Conquêtes, Affrontement

Joueurs : 2 à 4

A partir de : 12 ans

Durée : 150 mn

Langue : Multilingue FR, GB, AL

L’auteur Martin Wallace (à qui nous devons Age Of Steam, Liberté ou encore Struggle Of Empires), nous a encore concocté un jeu comme lui seul sait le faire : original, tendu et plein de bonnes idées.

Les joueurs sont à la tête de riches et influentes familles d’Asie Mineur et du Moyen-Orient. Ils utilisent leurs ressources pour mettre de leur côté, tour à tour, les forces arabes ou byzantines, avec l’idée d’en tirer un bénéfice personnel. A la fin de la partie, les joueurs font le calcul de leurs points de victoire côté Arabe et Byzantin. Si les points d’un camp dépassent de plus du double ceux de l’autre camp alors eux seuls comptent.

Sinon, les deux montants sont additionnés. Vous l’aurez compris, le but n’est pas de faire gagner un camp plutôt qu’un autre mais bien d’utiliser toutes les astuces du jeu (et il y en a !) afin de marquer des points des deux côtés.

Lors de la première partie, on ne sait vraiment pas par quoi commencer. Il faut trouver un équilibre qu’on a du mal à percevoir, quant à gagner des points de victoire, c’est une autre histoire. Il faut également penser à ses revenus. Les joueurs ont deux caisses distinctes, l’une Arabe l’autre Byzantine, qui permettent de payer l’entretien des armées à la fin du tour.

Pour gagner de l’argent, il faut contrôler des villes. Plus la ville est importante plus elle rapporte.

Au final, faire la guerre n’est pas si rentable que ça. Il est donc préférable de prendre des bonnes positions au début du jeu, quand les villes sont encore neutres. L’argent permet de gagner pas mal de points (avec les constructions religieuses), il faut donc s’assurer un bon revenu pour la fin de la partie. Petite subtilité typique de l’auteur : la partie, qui normalement dure trois tours, peut s’interrompre prématurément par la chute de Byzance, dans ce cas les conditions de victoire ne sont plus du tout les mêmes, attention au retournement de situation.

Côté matériel, rien à dire. Le plateau central, ainsi que les plateaux individuels, sont bien illustrés. Le jeu utilise exclusivement des cubes en bois pour marquer les présences sur la carte et activer les actions.

Comme les autres jeux du même auteur dans cette gamme (Liberté, Age of Steam, Struggle of Empires), Byzantium est un jeu pour joueurs avertis. Il vous faudra plusieurs parties pour en saisir toute la richesse mais comme elles ne sont pas très longues, ce jeu devrait sortir souvent.