Die Brücken Von Shangrila

Auteur : Leo Colovini

Editeur : Kosmos, Uberplay

Origine : Allemagne

Année : 2003

Genre : Conquêtes, Capture, Placement

Joueurs : 3 à 4

A partir de : 12 ans

Durée : 45 mn

Langue : Allemand (matériel neutre)

Encore un jeu allemand au thème complètement artificiel. La plupart du temps c’est rédhibitoire mais quand le jeu est bon, on peut faire l’impasse sur certain « détails ».

Le plateau est composé de13 villages qui sont reliées par des ponts. Dans chacun des villages se trouve un temple composé de sept cases portant chacune un symbole.

Les joueurs prennent tous les pions d’une couleur (six pour chacun des 7 symboles). Avant de commencer, chaque joueur a déjà 7 pions posés sur le plateau.

L’objectif est de « coloniser » les villages avec vos pions. Le premier pion posé sur un temple est appelé Maître, si un autre pion est posé par dessus, c’est un disciple. A votre tour, vous avez le choix entre placer un nouveau Maître, placer deux disciples ou effectuer un déplacement. Le système de déplacement est très astucieux et demande un peu de réflexion. Vous déplacez l’un de vos disciples qui entraîne avec lui tous les autres disciples présents dans le village. Suivant l’occupation du village d’arrivée certains pions sont retirés et d’autres viennent se superposer. Les déplacements ont lieu entre deux villages limitrophes, une fois le déplacement effectué, le pont qui reliait les villages est détruit. Quand tous les ponts qui bordent un village sont détruits, on ne peut plus jouer dans ce temple. Quand 11 villages sont ainsi coupés du monde, la partie est terminée.

Comme je le disais au début, on a du mal à croire à cette histoire de temples Pakistanais, en plus le matériel n’est pas top. Pourtant, Shangrila est une excellente surprise, les parties sont tactiques, chaque action demande de la réflexion, on se croirait presque dans un jeu abstrait. Les règles sont simples et permettent de jolis retournements de situation, le système de déplacement est une véritable réussite.