H1 La révolution française et l'Empire : une nouvelle conception de la nation
1789-1815
En quoi la période que constitue la révolution française et l'empire a-t-elle provoqué une rupture en France et en Europe ?
Comment construire un nouvel ordre politique et social en gérant les tensions qui peuvent en découler ?
Objectif : Ce chapitre vise à montrer l’ampleur de la rupture révolutionnaire avec «l’Ancien Régime » et les tentatives de reconstruction d’un ordre politique stable.
Intro : Qu’est-ce qu’une révolution ?
I 1789-1792, la rupture révolutionnaire
A / La fin de l’absolutisme et de la société d’ordre
Juin 1789, les députés renversent la monarchie absolue
Juillet Août 1789, le peuple renverse la société d'ordre
B / La fondation d’une France nouvelle
26 Août 1789, la DDHC
La constitution de septembre 1791 officialise une monarchie constitutionnelle
Une société nouvelle
PPO n°1: madame Roland, une femme en révolution
C/ La chute du roi et la proclamation de la république
La république est proclamée le 21 septembre 1792
II 1792-1799, la 1ere république dans la tourmente
A / La république divisée 1792-1793
Une assemblée divisée
Le procès du roi
PPO n°2: Le procès de Louis XVI
B/ La terreur 1793-1794
La république menacée par les guerres extérieures et intérieures
Le gouvernement des montagnards impose la terreur
C / La fin de la république 1794-1799
Le directoire, un régime politique instable 1795-1799
Le coup d'état de Napoléon Bonaparte (9 novembre 1799)
III 1799-1815, L’ordre napoléonien
A / Napoléon Bonaparte consul puis empereur
B/ Un régime autoritaire qui modernise la France en réaffirmant certains principes révolutionnaires
Un régime autoritaire qui s'appuie sur une élite
La modernisation du pays
La réaffirmation de principes et de valeurs révolutionnaires
C/ L'Europe conquise puis l'effondrement de l'empire
L'expansion française
La diffusion des idées révolutionnaires se heurte aux sentiments nationaux
L'effondrement de l'Empire 1812-1815
Mots clefs :
États généraux : assemblée convoquée par le roi qui regroupe des représentants des trois ordres de l’Ancien Régime : clergé, noblesse, tiers état. Elle autorise traditionnellement le roi à créer des impôts.
Société d’ordre : société divisée en 3 ordres : le clergé, la Noblesse et le tiers état. Le clergé et la noblesse (moins de 4% sont privilégiés.
Privilèges : ensemble de droits accordés par le roi à certains de ses sujets. Le clergé et la noblesse sont des ordres dits privilégiés, car ils sont exemptés de la plupart des impôts.
Monarchie constitutionnelle : Monarchie dans laquelle le pouvoir du roi est limité par une constitution.
Constitution : texte qui définit les institutions de l’État et organise leurs relations. Elle précise les principes et les valeurs. Elle constitue la règle la plus élevée de l'ordre juridique : C’est la loi des lois
Suffrage censitaire : droit de vote, par opposition au suffrage universel, limité aux hommes payant le cens, c’est-à-dire, un certain montant d’impôt.
Constitution civile du clergé : Décret voté par l’assemblée constituante le 12 juillet 1790, qui organise le statut de l'Église de France subordonné à l’état avec la suppression des ordres religieux et la nationalisation des biens ecclésiastiques. Les prêtres devaient prêter serment à la nation.
Club : Association, société où l'on discute de problèmes économiques et politiques ; société de réflexion politique.
Salon : Réunion de personnalités des lettres, des arts et de la politique qui, se tenait chez une femme distinguée et où l'on discutait de littérature, de philosophie, de politique, etc.
Girondins : députés républicains réunis autour de Jean-Pierre Brissot. À la fin de 1792, ils cherchent à rester dans la légalité stricte, refusant la pression populaire qui se manifeste à travers les émeutes.
Montagnards : députés républicains qui siègent en haut des bancs de l’Assemblée. Ils acceptent l’intervention directe du peuple en politique. Ils éliminent les Girondins au printemps 1793.
Terreur : Période de septembre 1793 à août 1794 au cours de laquelle les comités de la Convention gouvernent sans contrôle. Les libertés individuelles sont suspendues. Le nombre d’exécutions est considérable.
Concordat : accord diplomatique signé en 1801 qui garantit l’exercice du culte catholique et la rémunération des prêtres et des évêques. En contrepartie, ces derniers sont nommés par Napoléon et soumis à un serment de fidélité.
Livret ouvrier : carnet délivré par la police que l’ouvrier doit obligatoirement faire signer par son patron s’il veut quitter son emploi.
Plébiscite : Procédé par lequel un homme qui a accédé au pouvoir demande à l'ensemble des citoyens de lui manifester leur confiance, en se prononçant par oui ou par non sur un texte donné.