H1 La révolution française et l'Empire : une nouvelle conception de la nation 

1789-1815

En quoi la période que constitue la révolution française et l'empire a-t-elle provoqué une rupture en France et en Europe ?

Comment construire un nouvel ordre politique et social en gérant les tensions qui peuvent en découler ? 

Objectif : Ce chapitre vise à montrer l’ampleur de la rupture révolutionnaire avec «l’Ancien Régime » et les tentatives de reconstruction d’un ordre politique stable. 


 Intro : Qu’est-ce qu’une révolution ?

I 1789-1792, la rupture révolutionnaire

A / La fin de l’absolutisme et de la société d’ordre

B / La fondation d’une France nouvelle

PPO n°1: madame Roland, une femme en révolution

II 1792-1799, la 1ere république dans la tourmente

A / La république divisée 1792-1793

PPO n°2: Le procès de Louis XVI

B/ La terreur 1793-1794

C / La fin de la république 1794-1799

III 1799-1815, L’ordre napoléonien

A / Napoléon Bonaparte consul puis empereur 

B/ Un régime autoritaire qui modernise la France en réaffirmant certains principes révolutionnaires

PPO n°3 le code civil

C/ L'Europe conquise puis l'effondrement de l'empire


Mots clefs :


États généraux : assemblée convoquée par le roi qui regroupe des représentants des trois ordres de l’Ancien Régime : clergé, noblesse, tiers état. Elle autorise traditionnellement le roi à créer des impôts.

Société d’ordre : société divisée en 3 ordres : le clergé, la Noblesse et le tiers état. Le clergé et la noblesse (moins de 4% sont privilégiés.

Privilèges : ensemble de droits accordés par le roi à certains de ses sujets. Le clergé et la noblesse sont des ordres dits privilégiés, car ils sont exemptés de la plupart des impôts.

Monarchie constitutionnelle : Monarchie dans laquelle le pouvoir du roi est limité par une constitution.

Constitution :  texte qui définit les institutions de l’État et organise leurs relations. Elle précise les principes et les valeurs. Elle constitue la règle la plus élevée de l'ordre juridique : C’est la loi des lois

Suffrage censitaire : droit de vote, par opposition au suffrage universel, limité aux hommes payant le cens, c’est-à-dire, un certain montant d’impôt.

Constitution civile du clergé : Décret voté par l’assemblée constituante le 12 juillet 1790, qui organise le statut de l'Église de France subordonné à l’état avec la suppression des ordres religieux et la nationalisation des biens ecclésiastiques. Les prêtres devaient prêter serment à la nation.

Club : Association, société où l'on discute de problèmes économiques et politiques ; société de réflexion politique.

Salon : Réunion de personnalités des lettres, des arts et de la politique qui, se tenait chez une femme distinguée et où l'on discutait de littérature, de philosophie, de politique, etc.

Girondins : députés républicains réunis autour de Jean-Pierre Brissot. À la fin de 1792, ils cherchent à rester dans la légalité stricte, refusant la pression populaire qui se manifeste à travers les émeutes.

Montagnards : députés républicains qui siègent en haut des bancs de l’Assemblée. Ils acceptent l’intervention directe du peuple en politique. Ils éliminent les Girondins au printemps 1793.

Terreur : Période de septembre 1793 à août 1794 au cours de laquelle les comités de la Convention gouvernent sans contrôle. Les libertés individuelles sont suspendues. Le nombre d’exécutions est considérable.

Concordat : accord diplomatique signé en 1801 qui garantit l’exercice du culte catholique et la rémunération des prêtres et des évêques. En contrepartie, ces derniers sont nommés par Napoléon et soumis à un serment de fidélité.

Livret ouvrier : carnet délivré par la police que l’ouvrier doit obligatoirement faire signer par son patron s’il veut quitter son emploi.

Plébiscite : Procédé par lequel un homme qui a accédé au pouvoir demande à l'ensemble des citoyens de lui manifester leur confiance, en se prononçant par oui ou par non sur un texte donné.