Marie Curie, une scientifique dans la guerre

Marie Curie dans la guerre

En 1914, Marie Curie est une scientifique reconnue  qui a travaillé sur la radioactivité avec son époux Pierre. Elle participe aux avancées médicales en organisant  18 unités radiologiques mobiles, les « Petites Curies », avec sa fille Irène. Elles permettent de traiter au front les blessures provoquées principalement par l’artillerie. Marie Curie participe également à la création de 800 postes de radiologie installés dans les hôpitaux  du front et de l’arrière, afin d’éviter les infections responsables d’amputations et de décès.

Comment Marie Curie participe-t-elle à l’adaptation  de la médecine aux blessures de guerre ?

Le rôle de Marie Curie dans la guerre

Ainsi a été constituée la radiologie de guerre dont l’extension n’a cessé d’augmenter jusqu’à la fin de celle-ci. Et si l’activité des services radiologiques s’est, naturellement, ralentie avec la cessation des hostilités, l’impulsion dont est sorti leur développement ne s’est point épuisée ; elle reste acquise comme élément d’action organisatrice, pour étendre à toute la population française les bienfaits d’une technique médicale dont l’usage reste très limité avant la guerre. Les circonstances ont fait qu’à cette évolution, encore inachevée, j’ai pris une part active. Ayant voulu, comme tant d’autres, me mettre au service de la Défense nationale […], je me suis presque aussitôt orientée du côté de la radiologie, m’efforçant de contribuer à l’organisation des services radiologiques notoirement insuffisants au début de la guerre. […] Il m’a fallu faire de nombreux voyages aux hôpitaux et aux ambulances, pour vivre de leur vie et participer à leur travail. Il m’a fallu aussi m’occuper de la formation du personnel pour les besoins du service.

Marie Curie, La Radiologie et la Guerre, 1921