Télétravail 3

G5 Etude de Cas : 

Les aires protégées en Afrique : des espaces ruraux au cœur de conflits d’usages

Les aires protégées en Afrique : des espaces ruraux au cœur de conflits d’usages.

Environ 15 % du territoire africain (soit près de 4 millions de km2) sont aujourd’hui protégés (parcs nationaux, réserves…). Or ces espaces ruraux sont convoités pour d’autres usages,  et les populations locales, parfois déplacées, profitent peu des retombées économiques.

1ère partie - Questions 

1) Introduction, doc 1 et 3 - Quelle est l’importance des aires protégées en Afrique ? Montrez qu’elles visent à combiner la protection d’espaces ruraux et leur valorisation. .  

2) Doc 2 et 4 - Sont-elles situées dans des espaces peuplés ?  . Quelle critique est formulée par le doc 2 ?.  

3) Doc 2, 4, 5 et 6 - Quelles menaces pèsent sur ces espaces protégés ? Pourquoi peut-on parler de conflits  d’usages ? 


2nde partie - Réaliser en schéma heuristique (mind mapping)

A l'aide des documents proposés, de vos réponses aux questions et de vos recherches personnelles, réalisez un schéma heuristique montrant les conflits d’usages qui s’exercent dans les aires protégées en Afrique.


Exploitez bien tous les documents (textes, photos et vidéos) et faites des recherches personnelles.

1G5 Les aires protégées en Afrique.pptx

Doc 2 Le syndrome de Tarzan : protection de l’environnement et populations locales

« Incorrigibles, les Occidentaux continuent de se persuader qu’ils savent mieux que les Africains ce qui est bon pour l’Afrique : après l’ingérence économique et politique, voici venu le temps de l’ingérence écologique. En Afrique, l’homme occidental se prend pour Tarzan, protecteur de la forêt et des grands singes contre les méchantes peuplades noires. Les réserves de terres africaines […] se sont progressivement transformées en parcs naturels et aires protégées […]. Aujourd’hui, 14% du continent environ est classé, bien plus encore dans certains pays d’Afrique australe et orientale, au détriment des populations locales, privées de leurs terres de chasse, de culture ou de transhumance pastorale […]. Ainsi les Massaïs du Kenya et de Tanzanie […] ou encore les Sans (bushmen) du Kalahari ont-ils perdu leurs terres coutumières au nom de la protection d’une nature dont ils étaient pourtant les gardiens ancestraux. »

Sylvie Brunel, L’Afrique est-elle si bien partie ?, Éditions Sciences Humaines, 2014

Doc 3 Safari-photo en Tanzanie 

Les safaris-photos représentent la première source de revenus de la Tanzanie  (17% du PIB). Une grande partie  des touristes (1,2million en 2016) passent  par de grands groupes touristiques occidentaux qui sous-traitent  à des compagnies locales.

Doc 4 L’urbanisation de l’espace rural dans le parc national de Nairobi, Kenya

Doc 5 Le parc national de la N’sele a déjà perdu  50 % de sa superficie

« Le parc national de Nsele est à nouveau menacé. Huit ans après la destruction de toutes les constructions illégales, le parc naturel le plus proche de Kinshasa est à nouveau occupé illégalement sur près de la moitié de sa surface. Complexe immo-bilier, hôtel, antennes d’entreprises, l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) ne cesse de tirer la sonnette d’alarme. En novembre 2017, la présidence a chargé le gouvernement de trouver un compromis entre les parties, notamment entre l’ICCN et la société chinoise CIIG [qui a entrepris la construction] de 600 maisons de luxe. »

« RDC : le parc national de Nsele envahi par les constructions illégales », rfi.fr, 10 mars 2018.

A voir la Source : http://www.rfi.fr/fr/afrique/20180309-rdc-le-parc-national-nsele-envahi-constructions-illegales