Applications pédagogiques, éducatives, intellectuelles

Ici, je veux donner un texte utile pour la rédaction scientifique : 



Comment rédiger "raisonnablement", à défaut de faire très bien

?

29 novembre 2019, revu le 9 mars 2020

Hervé This, vo Kientza

Automatismes à avoir

Initialement, la liste des "automatismes à avoir" était limitée à une vingtaine de recommandations, fondées sur des décennies d'observations de fautes à la revue Pour la Science, notamment comme éditeuret comme rédacteur en chef : je n'indiquais que les erreurs les plus courantes (connaissez-vous la différence entre une faute et une erreur ?).

Toutefois des relectures de textes scientifiques me montrent qu'il y a lieu de lier la penser à l'écriture. Et la liste a grossi, de sorte qu'il a fallu la structurer.

Aujourd'hui, la liste est un peu longue, mais son existence reste un motif d'optimisme : il suffit de passer et repasser sur un texte, pour écrire mieux que la très grande majorité de ceux qui doivent prendre la plume !


Au menu :

1. des questions scientifiques

2. des questions de correction intellectuelle

3. des questions de clarté

4. des conventions

5. des questions de grammaire qui pourrissent la lecture

6. des questions de mots qui sont gênants ou fautifs

7. des questions de typographie

8. des questions de maquette



1. Des question scientifiques :

Un/une bon/ne scientifique

1. dit combien,

2. donne des (bonnes) références,

3. donne ou réclame les moyens de la preuve.


En conséquence :

Pas d'adjectif : c'est du baratin. Remplacer par la réponse à la question "Combien?"Idem pour les adverbes

Les chiffres sont-ils tous bien significatifs ? Cela doit avoir été soit calculé (calculs d'incertitudes,

affichés conformément au GUM du BIPM), soit mesuré par des écarts-types. Connais-tu bien la règle ?

Parler des phénomènes avant de donner leur caractérisation.

Par exemple, c'est parce que de l'eau chauffe que sa température augmente (et ne pas chercher à "expliquer" l'un par l'autre, puisque c'est la même chose: par exemple, on ne tombera pas dans la naïveté de dire que l'air chaud monte parce que sa densité est inférieure).

Un "pourcentage", ce n'est qu'une façon d'exprimer une proportion, entre 0 et 100. Mais une proportion, c'est d'abord... une proportion, et le pourcentage n'est qu'une expression très particulière de cette proportion.

Si l'on souhaite, on peut éventuellement exprimer la proportion en %, mais pourquoi pas comme une  proportion, simplement, entre 0 et 1 ?

Autrement dit, je préconise de toujours parler de proportions, et pas de pourcentages (c'est comme pour l'item précédent).

Un flux n'est ni un courant ni un débit ; c'est un flux. 

"qui varient" ne signifie pas "est compris entre xxxx et xxxx"

Quand on donne un résultat, il faut le protocole correspondant... ainsi bien sûr que la validation de ce dernier (expérimental ou bibliographique), et l'estimation de la "qualité" de ce protocole.

Cinétique et thermodynamique sont perpendiculaires.

Attentions aux mots de plus de trois syllabes... qui cachent souvent de l'ignorance, ou de l'idéologie, par exemple : dénaturation, agrégation, coagulation...

Savez vous vraiment ce qu'ils signifient : par exemple, passez svp quelques secondes pour vous demander ce qu'est une agrégation, et la différence avec une coalescence.

Quand on estime l'incertitude par un écart-type (en anglais standard deviation), écrire nombre (s.d) ou nombre (e-t) appareillage.

Les coefficients de corrélation (lesquels ? de Bravais-Pearson?) expriment de la corrélation, pas nécessairement de la causalité (les attroupements sur les quais ne font pas venir les trains, et l'augmentation du nombre de cigognes en Alsace depuis la dernière guerre mondiale n'est pas la cause de l'augmentation de la natalité humaine).

Attention au mot "diffusion", qui est utilisé à tort et à travers : une diffusion, c'est seulement une diffusion. Il y a, à ce propos, un très utile article de mon ami José Miguel Aguilera, et al. : Fat Migration

En français, on parle de courbe d'étalonnage, pas de courbe de calibration.

On parle d'étalon, ce qui n'est pas la même chose qu'un standard ou un calibre.

Le mot "équivalent" ne signifie ni "égal", ni "du même ordre de grandeur".

Une masse sèche est une masse sèche, à ne pas confondre avec une masse séchée (dans des conditions à préciser).

Une déconvolution n'est pas une décomposition : n'utilisons pas de mots qui semblent faire "chic", mais avec lesquels on se fait ramasser par ceux qui savent vraiment.

Et pour être plus précis sur le cas particulier qui a suscité cette entrée, observons que si un signal est la somme de deux signaux élémentaires, on peut décomposer le signal somme en ses deux signaux constituants. Pour une déconvolution, c'est une opération de déconvolution, ce qui a un rapport avec la "convolution".

Vérifier que tous les "significativement" et les "significatif" correspondent bien à un calcul statistique (ne pas confondre avec "notablement").

Un code n'est ni un programme ni un logiciel ; c'est un code. Et un programme, c'est un programme.

Avant de balancer une équation, dire ce que l'on calcule : les équations expriment des pensées, des idées en langage naturel, mais de façon plus concise.

Pas de métaphore, pas d'usage métaphorique des termes ! Un impact, par exemple, n'est pas un effet.

Une masse est une masse, et pas seulement une "quantité".

Il y a une différence entre time course, kinetic et evolution.

- kinetic : Analyse des mouvements dans leurs causes et leur vitesse. Les causes peuvent être d'ordres chimique (concentration des liquides) ou biochimique (affinité substrat-enxymes). (Dictionnaire agro- alimentaire).

- time course : notion de variation dans le temps.

- évolution : se rapporte à Darwin.

Partout où il est écrit « augmente », « diminue », "est égal" ou "équivalent", chercher si tout cela est bien significatif (sinon s'empêcher de donner une indication de tendance). A noter que les ANOVA sont bien pratiques... et que Maple les calcule facilement.

Pas de jargon : la clarté est la politesse de ceux qui s'expriment en public... d'autant que ceux qui jargonnent sont souvent pris en flagrant délit de ne pas toujours exprimer correctement ce qu'ils croient dire : quelqu'un d'obscur pour les autres est bien souvent obscur pour lui-même, et Einstein disait que l'on ne comprend pas bien si l'on ne sait pas expliquer à un enfant.

Notamment dans les introductions, mais surtout dans les discussions/interprétations : une hypothèse doit être assortie d'un calcul, sans quoi c'est aussi nul que de se demander comment faire tenir Paris dans une bouteille.

Toujours préciser la forme des sucres (D-glucose, par exemple).

Lipides : de quoi parle-t-on au juste, de triglycérides ? d'acides gras ? de cholestérol ?

Quand on évoque des petits sucres ou des acides gras, ou des acides aminés, parle-t-on de formes libres, ou bien de résidus d'acides gras, de résidus d'aminoacides et de résidus de sucres dans (respectivement) des triglycérides, des protéines, des polysaccharides ?

Quand on parle d'une molécule, toujours en donner la structure moléculaire.

Des axes de graphiques bien indiqués, avec leurs unités (et quand il n'y en a pas : u.a., soit unités arbitraires).

Une publication qui est invoquée : il faut dire précisément ce qui est dit dans cette publication, et ne pas en changer les phrases. D'ailleurs, un résultat de cette publication doit venir avec le protocole qui y a conduit. Et si l'on cite une publication, on doit l'avoir lue !

Attention au mot "expliquer", car la science n'explique pas : elle produit des descriptions quantitatives, des théories que l'on cherche à réfuter.

Ne surtout pas chercher à "valider des hypothèses", mais au contraire chercher à les réfuter !

Carbohydrate : dénomination pourrie, tout comme chlorophylle au singulier, par exemple, mais quand même pire, car on n'en est plus au temps où l'on croyait qu'une molécule d'eau était attachée à chaque atome de carbone ! ; utiliser saccharides

Attention aux mots "preuve", "démonstration", "vérité" : cela n'a pas sa place en sciences de la nature.


2. Des questions de correction intellectuelle

Commencer par donner l'objectif.

et suppression des adverbes inutiles.

Un tableau appelle une courbe : des nombres jetés à la figure de nos amis, c'est pas sympa !

Attention à la différence entre « technologie » et « technique » (et « science »)

"Complexe" : c'est un mot pourri, qui veut le plus souvent laisser penser que l'on est très savant parce que l'on étudie des choses difficiles (penser à "compliqué" ?)

"Les deux types d'objets" ne signifie pas "les objets des deux types".

"Selon Machin" : le mot "selon" introduit un doute... parce qu'il y a des connotations.

Plus grand, plus petit, inférieur, significativement différent, etc : a-t-on calculé une ANOVA ? Que vaut F ?

Une méthode n'est pas une technique

Un modèle ?

Une ACP n'"explique" pas ; en revanche, des groupes peuvent être séparés.

Les chiffres sont-ils tous significatifs (calcul d'incertitude, ou bien écart-type) ?

Chaque phrase doit être assortie d'une référence à un bon texte qui établit l'idée de la phrase.

"Des études antérieures" : lequelles, au juste ? "D'après certaines études" : lesquelles, au juste ? "De tout temps" : une façon paresseuse de ne donner aucune information !3. Des questions de clarté :

Chaque phrase est-elle limitée à : sujet verbe complément ?

Si non, mon conseil est de diviser.

Comme écrire par de telles phrases est souvent bien difficile (par nos amis et par nous-même), pourquoi nous laisserions-nous aller à faire plus long ?

Ce qui se dit en un mot est toujours plus clair que ce qui se dit en deux mots. Plus généralement, dans un texte, tout ce qui est superflu est gênant.

Remplacer des "on va faire" par "on fera" : le futur n'est pas fait pour les chiens (à savoir : naguère, et encore aujourd'hui dans certains cercles, le futur est interdit, parce qu'il n'est pas sain intellectuellement, dans la mesure où il est imprévisible ; on disait "demain, je vais au marché... si Dieu le veut").

Pas de "et/ou" qui ne sigifient rien à personne, ni même à toi.

Les métaphores compliquent parfois plus qu'elles n'expliquent.

A-t-on "annoncé la couleur" : dans chaque début de paragraphe, a-t-on dit ce que l'on allait trouver dans le paragraphe ?

Avant tous les intertitres, y a-t-il une phrase disant pourquoi on passe au passage suivant ?

Ne pas craindre les répétitions naïvement.

Un point suivi de "en effet" peut être avantageusement remplacé par deux points.

La terrible faute du partitif : un niveau peut être d'énergie, mais pas énergétique ; et l'exemple le plus courant est le "cortège présidentiel", qui n'est le plus souvent que le cortège du président. Je critique très énergiquement le nom imbécile donné il y a peu à la Société française de chimie, qui est devenue (une faute) la Société chimique de france : société peut être française, mais pas chimique !


4. Des conventions :

Elles sont souvent décrites dans le "Code typographique" de l'édition, mais voici quelques points utiles.

Ecrire les nombres entiers en lettres jusqu'à 10, et en chiffres au delà, sauf si l'on veux donner des nombres décimaux bien sûr.

Les noms d'unités sont en minuscules, sauf quand ce sont des noms de personnes, et seulement pour l'initiale, pas pour le nom complet : 1 K, mais 1 kelvin.

L'abréviation de 1000, c'est k, et non pas K (kelvin ; on observe que le k est en minuscule quand il s'agit d'une unité dérivée d'un nom de personne, alors que le K est en majuscule, quand l'unité est réduite à une lettre, comme dans joule, J, watt, W...)

s est l'abréviation de secondes (pas sec). et min ne prend pas de s, quand il y en a plusieursPour les publications en anglais : séparer les chiffres de leurs décimales avec un point, et les milliers avec une virgule (10,000.00).

Sinon, dans un rapport en français, on utilise le vrai système (international ?), à savoir une virgule avant les décimales (10000,00 ou 10 000,00).


5. Des questions de grammaire qui pourrissent la lecture :

Un infinitif ou un participe présent doivent avoir le même sujet que celui de la principale. Chercher (fonction recherche) systématiquement les "ant" et les "er"

"Après que" est suivi de l'indicatif


6. Des questions de mots qui sont gênants ou fautifs :

Chercher les "rendre" plus adjectif : "rendre possible" = "permettre" : recherche systématique de "rend"

Remplacer "semble probable" par "est probable" (pléonasme)

Les "ils impersonnels poussent à la faute : "il semble qu'il feasse" = "il semble faire" : recherche

systématique de "il semble", etc.

Pas de "mais" ni de conjonction de coordination (et, ou , car ...) en début de phrase : rechercher les ".

Mais", " .Car", ".Et", ".Ou" et remplacer para des ", mais", ", car", ", et", ", ou"

Rechercher le verbe pouvoir, et chercher à l'éliminer. Remplacer systématiquement (ou presque) les "a pu montrer", "a pu observer", etc. par « a montré, observé, etc » ; "pour pouvoir comparer" : pour comparer

Attention à "impliquer" (contamination de « to imply »)

« Sophistiqué » signifie « frelaté », mais pas « complexe » ni « évolué »

Plus haut n'est pas plus intense, ni plus grand

Significatif n'est pas notable

« Brutalement » n'est pas « brusquement »

Attention à "véritable" (« véritable révolution » !) : le plus souvent, ce n'est précisément pas véritable.

Attention à « influer » sur et « influencer »

Attention aux anglicismes : les plus fréquents sont : « se baser sur », « des douzaines », « réaliser » n'estfaire une vérification), « compléter » n'est pas « achever » ; rechercher « développer » au sens de « mettre au point » ; idem pour « développement »

Remplacer « par contre » par « en revanche »

Attention aux usages exagérés de « permettre »

Rechercher « affecter »

Rechercher " induire" parce qu'il est souvent utilisé fautivement

Rechercher emmener/emporter

Ne pas chercher la rallonge : "dans lequel" peut souvent devenir "où".

On ne dit pas "débute" mais "commence" (sauf au théâtre)

On ne dit pas "en dessous de ", mais "au-dessous de" ;

On dit plutôt "chaque fois" que "à chaque fois" ;

Eviter "au niveau de" et très généralement faire attention au mot « niveau » (recherche automatique)

Quand on rencontre "entre eux", "entre elles", vérifier que c'est utile ; de même, « les uns des autres », « les uns aux autres », etc. sont souvent inutiles

« ceci » annonce alors que « cela » se rapporte à ce qui a déjà été énoncé (le plus souvent, on peut se débarrasser de ces mots faibles) ; idem pour "celui-ci", "celui-là", "celle-ci", "celle-là", "ceux-ci", "ceux-là", "celles-ci", "celles-là"...

Des chevilles comme "en fait", "en réalité",

"effectivement", "Du coup" sont rarement utiles

« plus petit » est « inférieur », « plus grand » ou "plus élevé" est « supérieur »

« très inférieur » est fautif (il faut écrire « bien inférieur ») ; de même pour « très supérieur » ... mais de toute façon, la question, c'est "combien ?"

« être différent » donne « différer » ;

Utiliser "second" (pour deux possibilités seulement) et "deuxième" pour plus de deux

Examiner si les "simples", "compliqués", "facile" sont indispensables.

Souvent remplacer « appelé » par « nommé »

Les verbes "présenter" et "constituer" peuvent souvent être remplacés par "être" ou "avoir"Attention : "plus important" doit signifier qu'il y a une importance plus grande ; souvent on doit le remplacer par supérieur. Plus généralement, chercher systématiquement le mot "important", et chercher à l'éradiquer.

Attention à la signification des mots (pas impact mais effet / répartition et distribution;

méthode/technique)

Le mot "significatif" ne signifie pas notable (et vice versa)

La "littérature", c'est la littérature, pas des publications scientifiques

Un étalonnage n'est pas une calibration, et une référence n'est pas un standard

Une matière séchée n'est pas une matière sèche

Remplacer les mots "faibles" ou "convenus" par du contenu réel (le mot "introduction" est moins bien que la question posée)

"Dans le but" est fautif : si on est dans le but, celui-ci n'est plus un but (remplacer par : afin de, en vue de, dans le dessein de)

"celui obtenu" : en français, il est obligatoire de ne pas omettre le "qui est"

"sur' signifie "dessus"

"au niveau de" suppose un niveau

un "impact", c'est un impact, et pas un effet

"en fonction" signifie "en fonction", mais "selon" a un sens différent

"Nommer", c'est donner un nom ; "appeler", c'est faire un appel

"si" introduit une condition, alors que "quand" introduit une circonstance

"basé sur" est un anglicisme ; il faut écrire "fondé sur" (sauf quand on parle d'une base, bien sûr).

"dur", c'est dur, mais "difficile", c'est difficile ; et

"délicat", c'est délicat !

Un ratio ? un rapport

Arrêtons avec ces drastiques, voire ces dramatiques, quand on veut dire beaucoup, ou considérablement

"développer" signifie développer, pas "mettre au point"

Une "problématique" ? Moi, ce que je sais, c'est que ce mot est souvent... problématique !

"Est-ce que ... est" : Est-il

On doit, il faut : interditAu fur et à mesure de : lors de

Eviter les termes étrangers : c'est prétentieux (un "shift", c'est un décalage)

"survit" ne signifie pas "subsiste"

"générer" : beuh ! produire ?

La "manière" suppose la main ; c'est différent de la façon

"donner naissance" : il faut une naissance

"au bout de" : "après", sauf s'il y a un bout !

Dans un exemple que l'on donne, "comme" n'est pas "tel"

Attention à "débuter" : faire ses premiers pas d'artistes (donc différent de commencement, démarrage)

"En d'autres mots" : "autrement dit"

chance et risque : connoté ; dire probabilité

Un groupe n'est pas un groupement

Plus généralement, une bonne façon d'écrire plus précisément consiste à ne pas pisser les mots, mais les choisir. Et si l'on n'est pas capable de faire cela au premier jet, faire, après ce premier jet, un crible qui considère chaque mot ! Je rappelle que l'on peut s'interroger sur le sens des mots en consultant

http://atilf.atilf.fr/ . Aller surtout à la fin, pour l'origine et l'étymologie.


7. Des questions de typographie :

Ne pas sauter de ligne dans un texte, sauf 2 lignes avant un intertitre, et 1 ligne après celui-ci.

Les quantités sont en italiques, ainsi que les mots en langue étrangère, et de très rares items (noms de

bateau, titre de livre...).

Pas de souligné : c'était quand on n'avait pas d'italiques.

Quand on cite des gens, on doit citer le premier et le plus récent, pas arbitrairement au milieu.

Partout des virgules décimales, pas des points

Cf s'écrit "cf.", pas "Cf"

Pas de maquette quand on écrit (ça vient après).

Dans un nom propre, seul le premier substantif est en majuscule, sauf si adjectif avant : "Seconde Guerre mondiale".

Dans les citations, ordre d'années (Toto et al., 1991; Titi et al., 1998).Usage AFNOR des dates : 2019-10-08.

Les indices doivent venir en indices.

Les symboles de quantités en italiques.

Les vecteurs : du gras italique ou des flèches dessus.

Ne pas commencer des phrases par des nombres

Les acronymes doivent être introduits le plus tôt possible ; puis, une fois qu'ils sont introduits, on ne doit pas répéter le terme complet, mais utiliser l'acronyme introduit.


8. Des questions de maquette

Tout au fer à gauche pour commencer

Pas de blancs bizarres. Seulement deux lignes de blanc avant un titre, et une ligne après

Pas de ligne de blanc arbitraire.

Une légende dit ce qu'il y a à voir (l'explication donnée dans le texte, et ainsi, pas de redondance)

Devant les intertitres, deux lignes de blanc, et une ligne derrière

Dernière phrase de chaque paragraphe, dire pourquoi on passe au paragraphe suivant (et pas seulement qu'on y passe)

En début de paragraphe, dire ce qu'il y aura dans le paragraphe.

Des points à la fin des légendes de figures et de tableaux.

Alignement à gauche de tous les graphes, du texte et des titres.

Ce ne sont là que des fautes statistiquement courantes. Bien d'autre sont signalées dans les

Difficultés de la langue française, qu'il n'est pas inutile de (re)lire.

Plus généralement, celui qui écrit devrait avoir quatre outils : un ordinateur équipé d’un

traitement de texte avec correction orthographique, un dictionnaire (pour le vocabulaire, les

Difficultés de la langue française (pour la grammaire), le Gradus (pour la rhétorique).