LA COTE-EN-COUZAN
La première mention que nous avons de cette commune date de 1376 : « Alisia dou Jalignat domina de Costa » (chartes du Forez). A l’origine, La Côte était un hameau qui faisait partie de la paroisse de Saint-Didier, comme l’indique cette mention de 1423 : « Johannes de la Costa, parrochie Sancti Desiderii ». En 1776, l’Almanach de Lyon parle de la « Coste-en-Couzan ».
Aux limites de La Valla et de La Côte-en-Couzan, il existe encore des ruines qui, d’après la tradition, seraient les restes de l’ancien village de l’Hôpital-sous-Rochefort. D’après une autre légende, il s’agirait d’un ancien hôpital de lépreux. Il ne s’agit que de pures hypothèses, car nous n’avons aucun document à l’appui.
En 1850, d’après la notice de Th ; Ogier, « les ressources des habitants consistent principalement dans l’exploitation des bois, l’éducation des bestiaux et la vente de leur laitage. Par la culture des terres, ils récoltent des céréales et des légumes en quantité suffisante pour leurs besoins… Les habitants sont actifs et laborieux. On y exploite une pierre qui est employée dans les verreries pour la fabrication du christal… La commune compte 344 habitants ».
Aujourd’hui, la commune est composée de maisons dispersée en plusieurs hameaux ; ceux de Morand et de They sont parmi les plus importants ; ils ont chacun une école. Il y a en tout 80 habitants (rec. 1975). La Côte-en-Couzan fait toujours partie de la paroisse de Saint-Didier et n’a jamais eu de chapelle annexe. C’est sans doute une des rares communes de France à n’avoir ni église, ni bourg, ni commerce, ni café ou épicerie. Elle vit essentiellement de l’agriculture. L’été, elle accueille des villégiateurs. Il y a quelques résidences secondaires.
93