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Scétio Chabot
De-Lucie MARCOUX MALLET (avril 2011): texte envoyé par sa fille.
Extrait d'un texte sur les scétios de son enfance à la Côte-en-Couzan (Bualière et Gouttegrelinche sur la rivière la Bualière).
Scetio = seeytol=scierie à eau
Scétio est le patois de ST/DIDIER, la COTE, la VALLA, mais il faut l'accent : In sétiau: appuyer sur le au (voir le dictionnaire du Patois Forézien -Editions du Bastion- Pierre Gras 1863).
Sur la commune de ST/DIDIER existaient trois scétios:
- Un au MOLLET appartenant à Victor GOUTTEFANGEAS qui l'exploitait. Abel DAVAL l'avait aussi fait fonctionner. Quand ???
- Le 2me celui de GRAND-RIS appartenant à la famille CADILLON a fonctionné dans les années 1930. Depuis bientôt deux ans le toit de ce scétio est neuf, réparé par des mains bénévoles et expertes, sous la houlette de l'association (AQUA PETRA) présidée par Sylvie ROBERT. Maintenant ce scétio sert d'abri aux promeneurs, piqueniqueurs en cas de mauvais temps.
- A CHABOT, le 3me scétio appartenait à Charles GOUTTEFANGEAS, frère de Victor cité plus haut. Un de ses fils: Georges (Jojo) l'a fait tourner dans sa jeunesse dans les années fin 1940, début 1950. Jojo a maintenant 82 ANS.
le sétére (patois): scieur, était celui qui faisait fonctionner le scétio. Il sciait des troncs d'arbres pour faire des poutres , des chevrons , des planches, etc…
De: Roland MARCOUX:
J'ai pris connaissance du texte de Lucie Mallet :
les 2 Gouttefangeas cités (Victor et Charles étaient mes grands-oncles (les frères de mon grand-père maternel). La scierie de Chabot, préalablement à Charles, était tenu par Jérôme Gouttefangeas, mon arrière grand-père, originaire de Noirétable et marié avec Jeanne-Marie Béal. Ils sont décédés respectivement en 1933 et 1935 (tu les trouveras sur mon arbre).
Ils tenaient également un café, à Chabot : à ce moment-là, il devait y avoir du monde qui passait par la route, soit pour se rendre à la scierie, soit pour aller à la gare de Saint-Thurin.
Je n'ai bien sûr pas connu Jérôme et Jeanne-Marie mais en revanche j'ai bien connu Charles (oncle de ma mère, donc), marié avec Léa Veyfour, nièce de mon arrière grand-père de L'Arnaudin (donc grand-père de mon père). Faut suivre !
Charles était aussi un accordéoniste très prisé dans les années d'avant-guerre. Il animait les bals et les fêtes familiales. Il me semble que c'était lui qui était au mariage de mes parents (mais je n'étais pas invité !).
Ce sont vraiment des témoignages précieux.
J'essaierai d'interroger mon père.