Sur les traces de ce MARCOU en fin de cette histoire.
Histoire de famille
Quel rapport existe-t-il entre Saint Didier sur Rochefort et Sainte Gemme, commune de Charente Maritime, de 1200 habitants environ (source : Wikipédia) ?
En 1785, à la veille de la Révolution, Antoine MARCOUX, scieur de long de Morand, épouse Antoinette MEYSSAN, en l’église de Saint Didier. Ils auront 5 enfants.
Antoinette meurt en couche, lors de la naissance de Pierre, le 27 brumaire an 10 (18 novembre 1801), à l’âge de 44 ans.
Ce même Pierre, plus tard « descendra la Coche » et épousera Claudine CHAZELLE, de Collet : ils sont à l’origine des MARCOUX de Collet, ma famille.
Le fils cadet du Toine et de la Toinette se prénomme Laurent : il est né en 1790, deux jours avant Noël.
Après de brillantes études, il devient sabotier.
Pressenti pour devenir soldat, en juin 1812, à Montbrison, il est réformé…pour taille insuffisante : 1m450mm sous la toise ! Admirez la précision administrative ! (source : 0157 SM MARCOU Laurent - Préfecture de la Loire).
C’est vexant mais cela lui évitera … la Bérézina et Waterloo !
Jugé inapte à la défense de l’Empereur mais n’ayant pas les 2 pieds dans le même sabot, (ce qui est la moindre des choses quand on est sabotier), il quitte Saint Didier et … trouve Rochefort !
Pas le Rochefort, village voisin mais Rochefort, en Charente Maritime.
J’ignore les raisons pour lesquelles Laurent a choisi de partir si loin de ses bases et pourquoi il a choisi d’aller à Rochefort. Toujours est-il qu’il trouve l’âme sœur à Sainte-Gemme, petite localité à proximité de Rochefort et le 27 janvier 1818, il y épouse Magdelaine TORT.
L’histoire est muette quant à la taille de la dame…
Et comme dans les contes de fée, ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants. A vrai dire, ils en eurent (seulement) 6, ce qui à l’époque, les situaient plutôt dans la basse moyenne.
On retiendra principalement de cette histoire qu’en matière de procréation, la taille importe peu, ce qui ajoute du crédit à l’affirmation d’un comique célèbre : « la bonne taille, c’est quand les pieds touchent par terre » !
On pourra retenir également que le fils ainé de Laurent, (autre Laurent) né en 1819 travaillera à l’arsenal de Rochefort et obtiendra, en 1860, le diplôme de BREVET D'INVENTION pour « des perfectionnements apportés aux fusils se chargeant par la culasse ».
Si un jour vous êtes en vacances sur l’Ile d’Oléron, ayez une pensée pour ce petit homme de Morand qui, il y a 200 ans quitta son village natal pour s’installer tout près de là : alors, vous sentirez peut-être, mélangé à celui de l’iode le doux parfum des sapins de Morand.
De Dominique et André BONJEAN de passage à Sainte GEMME (reçu le 4 Août 2013)
un petit extrait du village de SAINTE GEMME
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sainte-Gemme_(Charente-Maritime)
Photo A89
Pour permettre de situer le panneau par rapport à l'abbatiale. (A93)
Le village agricole, avec cimetière à l'extérieur (il a du être transféré).
L’église a du être une abbatiale avec un parc autour, le monument aux morts s'y trouve.
A90
A91
Ste Gemme y est vénérée.
L’école est en train d'être agrandie.
Un petit bourg avec des hameaux, chez Marcou, Moran ...
Le plan
A94
A92
Un multiple rural , une mairie, une salle des fêtes....
Un petit musée mais le gardien bénévole était absent.
Les moissons n'étaient pas faites. Les artichauts poussaient dans les jardins. Des vaches
dans les prés... séparés par des canaux... les huitres de Marenne ne sont pas loin.
Un gite rural existe chez Marcou
Aucune personne ne porte le nom de Marcou actuellement.
Des tombes du cimetière font références au nom de Marcou.
A suivre peut être?
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Roland MARCOUX a reçu en même temps que moi (André LAURENT) le message ci-dessus et a répondu.
Bien reçu les photos de votre séjour à Ste Gemme. Très intéressant de savoir qu'il existe des hameaux au nom de Morand & chez Marcou. Décidément, ce petit bout d'homme de Laurent a su assurer sa notoriété. Quitter La Côte vers 1810 pour aller "coloniser" les Charentes Maritimes, il fallait que la vie soit dure pour oser. ( relevé dans les Cahiers de Doléances de La Côte en Couzan en 1789 - source : la Diana -
... La Coteen Couzan n’échappe pas à cette sorte de malédiction : /“ Les inondations entrainent nos terre ou nos prés de sorte que tous les vingt ans il se fait à peine une bonne récolte ”./)
Kenavo
Roland