Au XVIII° siècle, nous retrouvons à peu près les mêmes métiers ; ajoutons toutefois des « mineurs aux chemins royaux » ; ils exercent probablement leur profession ailleurs qu’à Saint-Didier ; des maîtres d’écoles, des employés aux postes et aux fermes du roi.
Vers le milieu du XIX° siècle, comme nous l’apprend la notice de Th. Ogier, « les productions de la commune consistent principalement en céréales, bois et fourrage. On y voit aussi beaucoup de noyers… ». D’autre part, les Frères Maristes ont établi à Saint-Didier un petit pensionnat et dirigent l’école communale : 200 jeunes environ, dit la notice, reçoivent d’eux les bienfaits de l’instruction. L’école de filles est tenue par les sœurs de Saint-Joseph… Cinq foires ont lieu annuellement : le 22 janvier, le mardi de la Passion, le 11 Juin, le 1er septembre et le 29 octobre. Elles ont conservé jusqu’alors une grande vogue et sont fréquentées par beaucoup de monde ».
LE FIEF DE LA GARDE
Situé sur la route de Saint-Thurin, le fief de la Garde date du XIV° siècle. Au XVII° siècle, il faisait partie du mandement du seigneur du Bost. A la fin du XVIII° siècle, il appartenait à la famille Magnieu de Chamboduc.
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