Fête des battages et du pain
La batteuse de vé Grand-ris 2018
Les joyeux moissonneurs du Petit VERNAY, de VEYFOUR, la BROSSE et GRANDRIS se sont senti le devoir de faire vivre la flamme des moissons et de leur battage ! Dans l’attente de revenir au bourg de Saint Didier, c’est au hameau de Grand-ris que le seigle et le blé moissonnés ont été battus pour donner le précieux grain qui servira à faire le pain...Moment historique car ce fût l’occasion pour la batteuse de TONIN MICHEL de revenir dans son village, grâce à JEAN LUC, petit fils de TONIN...
Ce fût aussi un moment d’émotion pour JOSETTE POYET, fille de TONIN et maman de JEAN LUC. Le lieu du battage était bien choisi : la cour de l’ex maison de MARIE MARGETTON !
Ce fût une vraie démarche de solidarité intergénérationnelle grâce à la participation active et passionnée des enfants d’une famille venue de CAEN, point d’orgue de la fin de leurs vacances passées dans le gîte de BERNARD SIVETON, à LA GARDE. Comme chaque année, les amis de l’association « Patrimoine Rural de la Côte Roannaise » étaient là pour apporter leur solidarité active à cette démarche dont ils partagent le sens. Si la nostalgie est certes bien présente, l’envie de renforcer la vie de ce Pays des Caillotés que nous aimons tant est très forte ! Il s’agit aussi de créer un espace de convivialité et de retrouver le sens que recouvraient ces activités rurales si essentielles à la vie et auxquelles chacun était fier de participer dans le cadre d’une économie autarcique ....La priorité de notre Monde et de notre Société est bien de retrouver le sens humain que l’économie, voire l’action publique sont en train de perdre ! On peut y contribuer en s’appuyant sur cette ruralité abandonnée par la grande compétitivité économique et la prétendue efficiente action publique, car y subsiste cette seule richesse qui vaille : l’Humain ! Si la contribution au PIB (Produit Intérieur Brut) de ces battages au Pays des Cailloutés (au plus 300 kg de grains) est non significative, elle l’aura été pour le BIB (Bonheur Intérieur Brut) ! Et c’est ainsi qu’elle s’est terminé sous le « chapier » (hangar) de « chez DARE » d’Albert et Yvette COMBE par un repas campagnard très convivial animé musicalement au son de l’accordéon de Jean Paul de SAUTALET et de Jean chez le Maréchau, avec la vielle de Sylvie de la BARGE et « la percussion » de Marc, sans oublier les talents de la chanteuse MADO de « chez Débourrer » de VEYFOUR , épaulée par un ténor soprano venu de CAEN, tombé amoureux du « Pays Caillouté » . Jean Bartholin, de chez le Maréchau de vé Grand-ris
L’article de Yves LOPEZ paru dans la gazette résume cette belle journée !