Préambule
Bonsoir André,
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C’est un fait, je deviens accro de ton site.
J’ai une proposition dont l’idée m’est venue en feuilletant un bouquin de la collection « dictionnaire amoureux de … » : le principe est le suivant : l’éditeur (PLON en l’occurrence) demande à un auteur spécialiste d’un pays (ex : la Russie, la Grèce,.. ou d’un auteur ex : Alexandre Dumas , ou d’un fait de société ex : la gastronomie, ) de présenter par ordre alphabétique son thème à partir de mots clefs qu’il a la liberté de choisir : ce peut être un lieu (Moscou) , ou une grande figure représentative du thème (Tosltoï) , ou objet (transsibérien, Samovar, )à chaque mot peut être associée une définition, ou un texte mettant en situation le mot.
L’idée m’est venue car en feuilletant l’album de photos de tranche de vie, en lisant les contributions des lecteurs de ton site, je me rends compte du capital de mémoire extraordinaire qu’il met à jour : certains parlent de lieu , de figures, d’objets (cf les articles sur les pierres de Saint Didier qui ont marqué notre enfance, comme le cimetière des gaulois), de végétations (les genêts, les sapins..) situations simples de la vie de Saint Didier que d’autres ne connaissent pas, et qui seront oubliés si on ne laisse pas de trace. Il n’y a que des avantages à ce qu’un même mot soit traité par plusieurs auteurs : chacun a sa façon de voir, de se souvenir, de rêver et de faire rêver, de parler et faire parler, et ça c’est l’esprit que j’apprécie dans tranche de vie.
Par exemple, ce serait super d’inviter les lecteurs à devenir auteurs pour nous parler de la batteuse ou de l’alambic, du métier de sabotiers et des trois sabotiers que j’ai regardés travailler étant petit : M.Manissol, qui avait son atelier en face de notre maison chez la Place, l’Henri chez Roche (*) , et un troisième dont j’ai perdu le nom, qui me semble-t-il travaillait dans la maison située au-dessus du monument au mort.
(*) (Maman –Lalie- nous a raconté son interview par Pierre Bonte d’Europe 1 pour l’émission « bonjour Monsieur le Maire » en 1960 ou 61 je crois : à la remarque de Pierre Bonte sur le coté rustique des sabots, il répondit « à c’est sûr ! c’est pas comme les talons aiguille »
Autre sujet : un lecteur pourrait-il me donner son témoignage sur une personne dont mon Père nous a souvent parlé avec admiration, Gaston Vialon, du bourg : il habitait la maison Daval me semble-t-il donc à côté de la maison Charlat (Claude )
Avec mon admiration pour ton travail
Bons souvenirs à tous,
Daniel.