Il est temps de sauvegarder cette partie de notre patrimoine. Comment pourrait-il en être autrement puisque ce patois-là est le nôtre. Il est propre à St-Didier et a des petites différences avec celui des communes environnantes.
Si vous avez des occasions (par exemple au cours de fêtes familiales ou autres), n'hésitez pas à faire des enregistrements avec votre téléphone portable et à me les faire passer. Je les publierai ici.
Mon histoire que j'ai racontée à Lucie MARCOUX MALLET
Lucie m'a aussi racontée cette histoire sur les champignons.
Il fallait bien l'encadrer!
Po oprindre o counutre lu champiniu,
L'otrou jor ou venin de fouére lo niolo è ou plouille. In chemin ou trouvi le Boriot.
- D'in te vin Boriot ové ton poné. Lé vindéme son finié?
- Ou vènou de lu champiniu. ou nin o tan que te nin vo, oviso.
- O!... bougre, ou sovin pè que te nin counussié tan de sorte. Coumo voué que tè foué po oprindre?
- Ocouto me, omassou tou se cou trovou. In arivan, n'in baillou ino bouno fricosseillo o min copin, otindou sécande jor, co lu oguése trétu goulo, è si o lo pè levo lé broches, olor ou mingou lu mié.
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Pour apprendre à connaitre les champignons.
L'autre jour, je venais de faire la niole (goutte) et il pleuvait. En chemin je trouve le Bariot.
- D'où viens-tu Bariot avec ton panier? Les vendanges sont finies.
- Je viens des champignons. Il y en a tant que tu veux: regardes.
- Oh! bougre. Je ne savais pas que tu en connaissais tant de sortes. Comment tu as fait pour apprendre?
- Écoutes-moi, Je ramasse tout ce que je trouve. En arrivant, j'en donne une bonne fricassée à mon copain et j'attends quelques jours qu'il les ait tous mangés, et s'il (n'a pas levé les broches) n'est pas mort, je mange les miens.