CHAPITRE VII
SAINT-DIDIER-SUR-ROCHEFORT
ORIGINES DU VILLAGE
Le village de Saint-Didier-Sur-Rochefort (« Sanctus Desiderius supra Rupem Fortem ») doit son nom à saint Didier, évêque de Vienne, qui mourut martyr dans le pays des Dombes, à la fin di VIII° siècle.
La première mention connue de Saint-Didier date de 1225 : « Ecclesia de sancta Desiderio » (cité par Longeron). A cette époque, le village fait partie de la justice de Rochefort, et c’est le prieur de l’Hôpital-sous-Rochefort, dépendant de la Chaise-Dieu, qui est collateur de la cure ; il le restera sous tout l’Ancien Régime.
L’ancienne voie romaine passait au hameau du Mas. On raconte qu’un terrible incendie ayant détruit le village du Mas, les habitants demandèrent asile aux moines établis à Saint-Didier. Ils y restèrent, car il n’y avait plus d’église au Mas ; c’est ainsi que serait né le village de Saint-Didier. D’après Compigne (1), c’est suite à l’épidémie de peste de 1348, que les habitants du Mas et d’autres hameaux sont venus demander asile au prieuré bénédictin. Mais y a-t-il eu vraiment un prieuré à Saint-Didier ? Aucun document n’atteste la présence des moines.
(1) Compigne, Histoire documentaire du pays de Noirétable. Chap. XI.
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