“La prévision est un art difficile, surtout quand elle concerne l’avenir” Niels Bohr
Mais revenons aux mathématiques et plus précisément à la géométrie pour aborder les problèmes irrésolvables à l’image de la quadrature du cercle !
Grosso modo, il s’agit de construire un carré de même surface qu'un cercle donné. C’est une belle métaphore récapitulant notre soif de vivre ensemble au sein d’une société constituée d’individus différents, éduqués dans la peur du partage car perfusés par la propriété privée et l’hostilité envers la fonction publique.
Les sociétés dites démocratiques sont fondées sur plusieurs composantes sacrées, à l’instar de la quadrature du cercle où l’on ne dispose que de la “racine carré” de π (pi) pour dessiner le cercle et le carré, en raison de la transcendance de π.
La réflexion prend tout son sens puisqu’il est bien question de transcendance. Le vivre ensemble reste inaccessible jusqu’à présent tant que tous les paramètres ne sont pas pris en considération. Tant que nous nous limitons aux contraintes économiques et financières, le résultat laissera à désirer, quel que soit la couleur du pouvoir exécutif, de gauche ou de droite.
Rappelons que π (figure 1) et e (figure 2) sont parmi les plus communs des nombres irrationnels et transcendants. S’il est bien question de rapport constant entre des nombres dans π, la seconde valeur e apparaît aussi comme une limite de suite numérique.
Déjà nous pouvons retenir qu’une constante peut être réelle ou complexe en mathématique mais aussi dans la vie de tous les jours.
Mais poursuivons notre navigation entre la géométrie et l’algèbre. Un polynôme (figure 3) est l’expression de sommes et de produits indéterminée et plus ou moins constante.
Dans cette belle cuisine nous y trouvons des nombres réels ou complexes mais aussi l’entier naturel n. Nous formons des ensembles commutatives avec des règles diverses. Entre autres la loi de composition interne plus ou moins commutative (figure 4) sur un ensemble.
Et quand les opérations satisfont les propriétés de l'addition et la multiplication alors cet ensemble prend la forme d’un anneau unitaire, le rêve que nous vend chaque candidat lors des campagnes présidentielles ! Tant d’équations pour un mandat si court en permanence bousculé par la célérité des spéculateurs en bourse.
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Afin de ne pas perdre pied, il serait sage de garder en tête la table des constantes, toujours mathématiques, tout en sachant que c'est transposable dans notre vie sociale.
CONSTANTES
DOMAINES d' APPLICATION
PLANETAIRE
A : nombre algébrique
C : nombre complexe
I : nombre irrationnel
R : nombre rationnel
T : nombre transcendant
? : inconnue
An : Analyse
C : Combinatoire
G : Général (dans tous les domaines)
TCh : Théorie du chaos
TI : Théorie de l’information
TN : Théorie des nombres
Revenons sur la théorie du chaos qui “traite des systèmes dynamiques rigoureusement déterministes mais qui présentent un phénomène fondamental d’instabilité qui, modulo une propriété supplémentaire de récurrence, les rend non prédictibles en pratique à “long” terme. (source wikipedia)
Tout cela pour aboutir au jeu de dés, du hasard emprunté à l'arabe “al-zahr” ... et quand les dés sont pipés par le pouvoir exécutif qui ne jure que par le court terme, ne laissant guère place à la prévention, alors rien ne va plus... les jeux sont faits !
“La plus grande faiblesse de la pensée contemporaine me paraît résider dans la surestimation extraordinaire du connu par rapport à ce qui reste à connaître”
André Breton 1937 (1)
Sources :
ETCHECOPAR, Philippe. "Quelques éléments sur la théorie du chaos" Cégep de Rimouski page 3 (1)