La recherche sur internet

Ce nouveau moyen de communication (nouveau au regard de l'histoire, bien entendu) va nous offrir de multiples possibilités de recherches. Toutefois, il est un principe impératif déjà évoqué précédemment.

Il faut vérifier vos sources.

Internet, vous le savez si vous le pratiquez depuis un certain temps, contient le meilleur et le pire de l'information mais aussi peu de moyens de vérification des données. Donc le premier réflexe à avoir, c'est la méfiance.

Qui dit généalogie par Internet, dit Geneanet : https://www.geneanet.org/

Cette fantastique base de données mise à la disposition des internautes contient un nombre énorme d'informations. N'importe qui peut ouvrir un compte et y déposer le fruit de son travail et il est très rare de ne pas trouver au moins une référence concernant le nom que l'on recherche.

Il y a cependant un gros bémol.

En effet, les données déposées sont des informations brutes, c'est-à-dire qu'elles n'ont pas été vérifiées par la firme qui les stocke. Elles dépendent strictement de la qualité et de l'honnêteté de la personne qui les a déposées. S'il s'agit de quelqu'un qui n'a pas fait sa généalogie correctement, l'information est sans valeur.

Elles sont, au moins en partie, en accès libre. Elles peuvent donc être recopiées et la multiplication de la même information n'est donc pas un facteur de sécurité en ce qui concerne son exactitude.

On ne peut donc pas faire sa généalogie en se contentant de prendre les informations sur Geneanet. Tant que vous n'avez pas eu "en mains" l'acte qui confirme une donnée, vous devez considérer qu'elle est sujette à caution.

Les autres base de données

Pour ce qui concerne la Belgique, il existe une vingtaine de bases de données accessibles, presque toutes orientées sur un encodage de registres d'état civil et/ou de registres paroissiaux classés par communes. Depuis quelques années, la plupart des bases de données francophones utilisent le logiciel gratuit Expoactes pour leur publication.

Elles sont de qualités variables tant en ce qui concerne la quantité d'informations que sur la qualité de celles-ci. Cela va de quelques milliers de données concernant une ou deux communes à plus de six millions pour d'autres.

Il vous faut prendre conscience cependant que cela ne représente qu'une goutte d'eau dans la mer des actes. En effet, la même commission qui proposa de créer les tables des paroissiaux, en fit une estimation avant d'en lancer la réalisation. Ils arrivaient à un total de près de 30 millions d'actes entre le début de la tenue des registres et leur clôture en 1796. Etant donné la croissance de la population belge depuis lors, on imagine le "poids" de ces actes en 2023.