Les noms individuels
A l’origine dans nos sociétés occidentales, chacun porte un nom individuel qui ne se transmet pas. C’est toujours le cas dans les sociétés scandinaves et en particulier en Islande. On a un prénom qui nous distingue des autres personnes : Pierre, Jean, Marie, Catherine, etc.
Lorsqu’on veut préciser de quelle personne on parle, on utilise deux systèmes pour la différencier.
On le dit fils ou fille d’untel : Jacques fils de Pierre, Sigur Willemson, Hilda Svendotir
Ou on lui accole un surnom : Le petit Jacques, la blanche Marie
Le système va commencer à changer au Xe siècle avec l’augmentation de la population et le développement des villes. Devant le trop grand nombre d’homonymes, on va commencer à créer des noms collectifs portés par tous les membres d’une famille.
Les noms collectifs
On ne va plus dire : Jacques fils de Jean mais la famille de Jean. Ainsi ses enfants seront : Jacques Jean, Marie Jean, François Jean. Quand on parlera d’eux, on dira : les Jean.
Origine des noms collectifs
Les noms collectifs qui deviennent les noms de famille vont se construire suivant plusieurs modèles. Cela se fera lentement jusqu’au XVe siècle.
On les divise en grandes catégories. Les plus courantes sont : les prénoms, les surnoms, les noms de lieux, les noms de métiers, les origines diverses.