Les prénoms
Les noms les plus portés en France à la fin du 19e siècle sont Martin et Bernard. Dans le classement des 10 premiers, 5 sont des prénoms.
En fonction de ce qui précède, il est évident que c’est la façon la plus simple de procéder. Il suffit de supprimer le « fils ou fille de » pour obtenir un nom. D’où les Richard, Bertrand, Thomas, Willem, Guillaume. Il est à remarquer que ce sont pratiquement tous des prénoms masculins. Dans la tradition de nos régions, on place le lien vers le père avant celui de la mère.
Nos prénoms devenus des noms sont d’origines diverses et fonctions de la région dans laquelle nos ancêtres habitaient. On peut distinguer deux grands groupes : le germanique et le chrétien. Ce dernier regroupant des origines hébraïque, grecque et latine.
Germanique : Renaud, Guillaume, Willem, Richard, Béranger, Iltrude, Mechtilde, Robert, Léonard
Chrétien : Hébraïque : Jean, Jacques, Marie, Madeleine, Joseph. Grec : Nicolas, Georges, Alexandre. Latin : Antoine, Aurélien, Marc, Paul
Les surnoms
La différenciation des individus par les surnoms (les spots en wallon) est la deuxième base principale des noms de famille.
Ils sont créés de diverses manières :
en attribuant un adjectif au prénom : deux Bernard deviendront Petitbernard et Grandbernard
en attribuant une qualité ou un défaut : Lepetit, Legrand, Lebossu, Bok (le bouc), Malcourant, Malréchauffé. En général, le surnom étant attribué par les villageois, il mettait plus en exergue le défaut que la qualité.
on qualifiait également positivement ou négativement les qualités morales des individus : Vaillant, Hardy, Doucet, Lesage
on comparaît à des animaux en fonction d’une ressemblance physique ou d’un comportement habituel : Renard, Lechien, Lerat