42. Tú que no puedes

Toi qui n’en peux plus

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Texte de l’auteur

L'interprétation traditionnelle de ce tableau est basée sur le dicton bien connu: " Toi qui n'en peux mais, porte-moi sur tes épaules", ce qui signifie une satire dirigée contre les classes privilégiées oisives ou les dirigeants incompétents, qui étaient un fardeau supporté par le peuple.

Bien que cela soit tout à fait raisonnable, une autre interprétation peut également être envisagée :

Critique des paris, des défis, des fanfaronnades, etc. qui sont faits sans bon sens chez les brutes et qui dérivent en "bavures" stupides, parfois avec de graves conséquences, aujourd'hui modernisées par les progrès technologiques, qui favorisent l'extravagance, l'excès et l'universalité de ces défis.

Cette interprétation est basée sur certains détails:

- Le manuscrit de Goya dit: "Qui ne dira pas que ces deux messieurs sont des cavaliers?" Goya ne traiterait pas avec mépris le peuple comme des "cavaleries".

- Il n'est pas logique que, pour identifier les personnes accablées, il dessine deux jeunes hommes plutôt costauds, qui saisissent les ânes avec élan, avec désir, dont l'un a un visage très serein et semble également très sûr de sa force.

- Les ânes n'ont aucun signe de fierté ou d'arrogance, ce qui serait logique s'ils représentaient des classes sociales hautaines. Ils semblent plutôt représenter l'esprit des opposants.

Commentaire de Goya

Qui ne dira pas que ces messieurs sont des cavaleries?

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