A priori la décence voudrait que l'on ne mesure pas les Spirulas. Ce sont des enceintes superbes, des Divas, de splendides lignes hors du commun et la question des mesures est d'une vulgarité sans borne et hors de propos.
Personnellement, malgré les limitations en terme de puissance admissible, je les trouve bien sympathiques. Et puis voilà que François passe au laboratoire avec sa femme et que tous les deux ont été surpris et ne s'attendaient pas à ce qu'ils ont entendu. La paire de Spirula fonctionnait alimentée par une Raspberry Pi et la carte Suptronics X400, pas de quoi rêver, un combo à 70€ environ, une misère.
Voilà la partie DAC + Amplification connectée sur la Raspberry du laboratoire.
Le meilleur accessoire audiophile que l'on puisse acheter, ce n'est pas un câble en anti-matière de spin identique mais de charges, nombres baryoniques et nombres leptoniques opposés aux particules ordinaires... Non, c'est tout simplement le UMIK-1, un micro de mesures à 100€ qui permet de "savoir". D'aucun considèrent leurs oreilles comme un instrument de mesures... Je dirais que les oreilles sont surtout l'instrument de la mesure du plaisir. Et comme deux personnes attendent deux choses différentes des systèmes audio, les mesures permettent d'objectiver. Et le moyen le moins onéreux consiste à disposer d'un micro, de sa courbe de correction, et d'un logiciel permettant d'effectuer les mesures (REW - Room EQ Wizard ?).
Voici une première mesure. Je suis hyper content de voir que ce premier jet confirme malgré tout, avec beaucoup de bienveillance, que le résultat n'est pas tant catastrophique.
D'autre part, en ayant une bande passante assez linéaire en moyenne, cela laisse de la place pour un peu d'égalisation et l'obtention de résultats qui promettent d'être spectaculaires...
A suivre !