Traveling Light

Voyager léger (comme la brise), libéré du poids des souvenirs, découvrant le monde comme un nouveau-né, et prenant la vie sans arrière-pensée : n’est-ce pas une aspiration naturelle lorsque nous ployons sous le fardeau des ans, des remords, et des regrets, empêtrés dans les liens matériels, surchargés de superflu ? Est-ce un échec qu’avoue Léonard Cohen à celle qui, jadis, brillait comme une étoile au firmament de ses espoirs ? Ses rêves lui ont-ils fait oublier, ou négliger, les contingences du « vivre à deux » ? Ont-ils cédé sous les assauts de la réalité quotidienne ? Ont-ils été, peu à peu, ensevelis sous l’amoncellement de choses inutiles, de petites et grandes fautes, de règles et de conventions, de peines et de joies futiles qui finissent par dissimuler l’amour ?Est-ce encore un rêve que de vouloir remonter, léger et sans entrave, vers cette source d’eau fraîche et d’amour, pour en (re)vivre ?

ALN

Voyager Léger

J’voyage léger

C’est « Au Revoir »

Etoile tombée

Qu(i)’ était mon phare

J’suis en retard

On ferme le bar

Je jouais sur

Une vieille guitare

Je ne suis que

Quelqu’un, je crois,

Qui ne compte plus

Sur le Toi & Moi

Je n’suis pas seul

J’en ai vu qui

Voyagent légers

Comme nous jadis

Bonsoir, bonsoir

Mon étoile chue

Tu as raison

Une fois de plus

Pour le cafard

C’est vrai aussi

Tu n’aurais pas

Choisi cette vie

Je n’suis qu’un fou

Rêveur, tu vois

Qu(i)’ oublie d’rêver

A ce Toi & Moi

Je n’suis pas seul

J’en ai vu qui

Voyagent légers

Comme nous jadis

Voyager léger

C’est « Au Revoir »

Etoile tombée

Qu(i)’ était mon phare

J’suis en retard

On ferme le bar

Je jouais sur

Une vieille guitare

Je ne suis que

Quelqu’un, je crois,

Qui ne compte plus

Sur le Toi & Moi

Je n’suis pas seul

J’en ai vu qui

Voyagent légers

Comme nous jadis

Si ma route vers

Toi ramenait

Dois-je oublier

C’que je savais

Quand j’avais un

Ou deux amis

Voyageant légers

Comme nous jadis

J’voyage léger

(Traduction – Adaptation : Polyphrène)