Anyhow
You were wearing half your dress
Léonard Cohen plaide coupable, avec humilité mais insistance, et de toute la force de sa souffrance.
L’amour peut-il mourir s’il n’a pas existé ?
Etre simplement humain est-il en soit une faute ?
La pitié est-elle une forme dégradée de l’amour ?
Quelle que soit la profondeur de notre misère, l’amour reste notre dernier espoir.
Les ténèbres ne peuvent être si noires qu’un rayon d’amour ne puisse les percer.
Et si le désir est coupable, s’il faut le tuer pour éteindre la souffrance, ne soyons pas ses assassins : acceptons d’être tous coupables du bonheur.
Malgré Tout
Tu sais, c’est vraiment lamentable
Qu’ainsi, tu me bafoues
Je sais, c’est impardonnable
Pardonne-moi malgré tout
La fin, c’est vraiment trop laid
Je t’ai même entendue
Nier avoir pu m’aimer
Mais aime moi quand même, veux-tu ?
J’ai rêvé de toi, poupée
Tu étais à demi nue
Tu dois me haïr, je sais
Mais hais moi moins, veux-tu ?
Tu n’ me reprendras jamais
J’ai gâché toutes mes chances
Mais je peux toujours demander
Puis-je avoir ton indulgence ?
Je suis nu, et je suis crasseux
De la sueur dans mon cou
Nous sommes coupables tous deux
Malgré tout
Aie pitié de moi, poupée
Après tout, j’ai avoué
Bien que tu doives me détester
Hais-moi moins, essaie
C’est honteux, et c’est lamentable
Je sais, c’est impardonnable
La fin, c’est vraiment trop laid
Tue nies avoir pu m’aimer
J’ai rêvé de toi, poupée
Tu dois me haïr, je sais
Je suis nu, et je suis crasseux
Nous sommes coupables tous deux
Aie pitié de moi poupée
(Traduction – Adaptation : Polyphrène)