The Faith

The sea so deep and blind

The sun, the wild regret

The club, the wheel, the mind,

O love, aren’t you tired yet?

The club, the wheel, the mind

O love, aren’t you tired yet?

The blood, the soil, the faith

These words you can’t forget

Your vow, your holy place

O love, aren’t you tired yet?

The blood, the soil, the faith

O love, aren’t you tired yet?

[…]

Léonard Cohen nous présente un saisissant raccourci de l’histoire de l’humanité et de ses inventions, de la massue des premiers hommes à la roue, puis la foi, les sacrifices, les religions…

Ces religions qui, les unes après les autres, viennent remplir les tombes et les fosses communes au nom de Dieu…

Ce Dieu créateur qui doit se sentir las, très las, de voir ce que les hommes ont fait de son œuvre…

Et l’amour, supposé avoir présidé à la création et en constituer l’aboutissement, mais qui semble s’être égaré sur les chemins supposés mener à Rome, Jérusalem, ou la Mecque.

La Foi

Mer sans fond ni merci

Soleil, furieux regret

Massue, roue et esprit

Amour, n’es-tu pas lassé ?

Massue, roue et esprit

Amour, n’es-tu pas lassé ?

La foi, le sol, le sang

Mots qu’on n(e)’ peut oublier

Ton vœu et tes lieux saints

Amour, n’es-tu pas lassé

Ton vœu et tes lieux saints

Amour, n’es-tu pas lassé

Une croix sur chaque tertre

Etoile et minaret

Tant de tombes à repaître

Amour, n’es-tu pas lassé

Tant de tombes à repaître

Amour, n’es-tu pas lassé

Mer sans fond ni merci

Où la nuit doit tomber

Et le temps même s’enfuit

Amour, n’es-tu pas lassé

Et le temps même s’enfuit

Amour, n’es-tu pas lassé

(Traduction – Adaptation : Polyphrène)