I loved your face, I loved your hair
Your T-shirts and your eveningwear
As for the world, the job, the war
I ditched them all to love you more
And now you're gone, now you’re gone
Who broke the heart and made it new
Who's moving on, who's kidding who
I loved your moods, I loved the way
They threatened every single day
Your beauty ruled me, though I knew
’Twas more hormonal than the view
And now you're gone, now you're gone
Who's moving on, who's kidding who
I loved your face, I loved your hair
Your T-shirts and your eveningwear
As for the world, the job, the war
I ditched them all to love you more
And now you're gone, now you're gone
Who held me dying, pulled me through
‘Thanks for the danse’, dit Leonard Cohen en titre de son album posthume. Merci pour la vie : elle a été ce qu’elle a été, mais c’était mieux que rien. C’était… intéressant, passionnant même, aveuglant parfois, obsédant souvent. Merci d’avoir été, tant mal que bien, sans avoir vraiment choisi, ni voulu, car être est déjà beaucoup. Merci pour l’amour donné, reçu, espéré, déçu, pensé, vécu… Merci pour la nostalgie, la souffrance, la peur… car rien ne donne mieux le sentiment d’exister. Merci pour la compagnie, si proche et si lointaine, pour le mythe de la solitude, pour la réalité de l’incertitude. Merci pour la beauté, qui fascine et leurre mais fait vivre. Peu importe que ce ‘merci’ s’adresse à une ancienne amante, à sa mère la vie, ou à sa sœur la mort, il résume, comme Leonard Cohen sait si bien le faire, tout ce qui fait la condition humaine, avec sincérité, humilité, et humour.
Merci, Leonard !
ALN
Tourner la page
J’aimais ta face, et ta coiffure
Tes T-shirts et tes robes du soir
La guerre, le monde, et mon métier
J’les ai largués pour mieux t’aimer
Tu t’es tirée, t’es tirée
Comme si ce toi n’m’avait jamais
Brisé le cœur, et rajeuni
Qui tourn’ la page, qui s’moque de qui ?
Tes états d’âme, qui menaçaient
Chacun de nos jours, je les aimais
J’étais soumis à ta beauté
Par les hormones plus que l’aspect
Tu t’es tirée, t’es tirée
Comme si ce toi ne fut jamais
Reine du Lilas, mélancolie
Qui tourn’ la page, qui s’moque de qui ?
J’aimais ta face, et ta coiffure
Tes T-shirts et tes robes du soir
La guerre, le monde, et mon métier
J’les ai largués pour mieux t’aimer
Tu t’es tirée, t’es tirée
Comme si ce toi n’m’avait jamais
Maint’nu mourant, et fait sortir
Qui tourn’ la page, qui s’moque de qui ?
Qui tourn’ la page, qui s’moque de qui ?
(Traduction – Adaptation : Polyphrène)