Heart With No Companion

I greet you from the other side

Of sorrow and despair

With a love so vast and shattered

It will reach you everywhere

And I sing this for the captain

Whose ship has not been built

For the mother in confusion

Her cradle still unfilled

For the heart with no companion

For the soul without a king

For the prima ballerina

Who cannot dance to anything

[…]

Depuis l’autre côté du chagrin et du désespoir,

de la face cachée de la tristesse,

du verso de la mélancolie,

de l’autre rive du fleuve de la vie,

de l’envers du décor de nos jours,

d’au delà de l’horizon de nos pensées,

de l’envers de la mort

nous parviennent les éclaboussures de l’amour que chante Léonard Cohen : l’amour qu’attendent ceux qui n’ont pu réaliser leurs rêves mais n’existeraient pas sans ces rêves.

Un Cœur sans Compagnon

Je te salue bien d’au delà

Du chagrin sans espoir

D’un si vaste amour que ses éclats

T’atteindront où que tu sois

Je chante pour le capitaine dont

Nul navire n’est construit

Pour la mère troublée parce que son

Berceau n’est pas rempli

Pour le cœur sans un compagnon

Pour l’âme qui n’a pas de roi

Pour les danseuses étoiles qui n’ont

Pas à danser quoi que ce soit

Au long des jours de honte qui viennent

Et des nuits de désarroi

Ta promesse, il faut que tu tiennes

Même si elle ne compte pas

Tu le dois pour le capitaine dont

Nul navire n’est construit

Pour la mère troublée parce que son

Berceau n’est pas rempli

Pour le cœur sans un compagnon

Pour l’âme qui n’a pas de roi

Pour les danseuses étoiles qui n’ont

Pas à danser quoi que ce soit

Je te salue bien d’au delà

Du chagrin sans espoir

D’un si vaste amour que ses éclats

T’atteindront où que tu sois

(Traduction – Adaptation : Polyphrène)