Relever les erreurs propres à l’élève permet de valoriser les domaines dans lesquels il est le plus performant et de lui proposer des aides dans les domaines déficitaires.
Pour identifier son niveau de difficultés et pour individualiser l’évaluation de ses fautes, on distingue :
les fautes de sons et/ou les fautes visuelles :
sons phonétiquement proches (f/v ; p/b ; ch/j…) ;
graphies visuellement proches (o/a ; p/b/d/q ; m/n ; t/f…) ;
sons complexes (ein/ien ; ail/eil ou pra/par ; fla/fal…)
les fautes d’usage (orthographe lexicale) qui marquent la difficulté de mémorisation de la forme globale des mots :
les complexifications (phusy/fusil ; heaudere/odeur),
les simplifications (fusi ; oder),
les régularisations (ouanion/oignon ; messie/monsieur).
On notera si :
au fil d’un texte, les mots mal orthographiés le sont toujours de la même façon, ou si l’élève varie l’orthographe ( la main : lamin puis la mein) ;
les fautes portent plutôt sur les mots rares ou sur les mots courants ;
les erreurs portent plus sur les mots courts ou longs, sur les mots réguliers ou irréguliers.
On peut relever :
les aberrations, liées en particulier à des fautes de sons (sel est écrit fel) ;
les non-sens, lorsque le mot écrit n’appartient pas à la langue (sel est écrit saile) ;
les faux-sens (sel est écrit selle).
les fautes de relation et de situation (orthographe syntagmatique) :
les fautes de relation : fautes d’accord avec distinction des accords de genre (morphologie), de nombre et de conjugaison (organisation temporelle)
les fautes de situation : homophones (ex : m’est/mes/maie/mais…)