Avec un exemple : la graphie ien
Démarche : partir de l’élément isolé pour renforcer l’intégration phonographique jusqu’à son utilisation finale dans un contexte (et non le contraire).
Ecrire en grand format la graphie ien, en donner le son complexe correspondant [ i-in ] et faire observer la séquence des lettres qui composent la graphie .
=> Comparaison avec celle qui peut faire l’objet de confusion ian [i-an]
=> Utiliser la gestion mentale : « ce que je vois dans ma tête »
Reconnaissance visuelle : « entoure les ien, ian » sur présentation des graphies dispersées sur une page, puis introduites dans des syllabes, puis dans des mots isolés.
Correspondance phonographique : montrer la graphie à partir du son, de la syllabe ou du mot entendu.
Exemple : « quand je te dis « bien » qu’est ce que tu entends ? » et l’enfant dyslexique doit montrer la bonne graphie ien ou ian
Evocation orale de mots contenant ces graphies : « cherche des mots où tu entends [ien] »
On peut travailler ensuite sur les 3 graphies commençant par la même lettre : ien, ian, ion
On peut associer, en parallèle, les graphies où le i se place au milieu :
ien-ein ; ian-ain ; ion-oin
A propos de la graphie ein il peut être intéressant de passer en revue les différentes autres graphies du son [in]: in, ain, aim, im, ein mais il faut néanmoins se méfier des surcharges en phase d’apprentissage.
Lecture intensive ou dictée de mots isolés non accompagnés d’article = décontextualisation pour renforcer la bonne identification de ces graphies
Lecture d’un texte composé avec des mots contenant ces graphies
Conseils de Mme Tiberghien, orthophoniste