Par exemple :
1. Est-ce que je me rappelle ce que j’ai fait en classe ?
ð l’écrire, le dire à voix haute, se le représenter
ð réentendre dans sa tête la voix du professeur
2. Revoir la leçon
ð la lire, la regarder, la copier
ð apprendre par cœur le résumé ou les grands points de la leçon
3. Fermer le cahier et restituer
ð en disant, en chantant, en écrivant : même si ce n’est pas complet = restituer ce qui nous reste
ð si j’apprends en photographiant, je restitue en mettant des mots à partir de mes images mentales
ð si j’apprends en me racontant la leçon avec des mots, je restitue en dessinant une carte, un schéma à partir de ces mots
ð faire une fiche ou un schéma de synthèse
4. Reprendre
ð voir ce qu’on a retenu, vérifier
ð s’inventer des questions à partir de la leçon, y répondre
5. Recommencer si nécessaire
ð en changeant ou non sa façon de procéder : faire un schéma récapitulatif ; si on a l’habitude de dire, écrire simplement les mots-clés, …
Le cahier d’évocation
· Prendre un moment, même très court, pour évoquer le jour même ce que tu as fait en classe.
· Tu choisis une forme très libre : c’est ton cahier, ta manière de t’approprier des connaissances.
· Attention ! Dans un premier temps, tu ne dois pas regarder dans les livres ou le cahier : il s’agit juste de noter ce dont tu te rappelles :
-cela peut-être quelques mots-clés, des schémas, des phrases…
-cela peut concerner une ou deux matières si cela paraît trop long pour l’ensemble des cours
· Puis dans un deuxième temps, tu peux vérifier tes évocations et les compléter si besoin.
· Tu pourras compléter la page le jour où tu apprendras la leçon.
ð Pourquoi un cahier d’évocation à compléter le jour-même ? parce que Tony Buzan (Une tête bien faite, Editions d’organisation, 1984, 1998) dit que « 80% des détails sont oubliés dans les 24heures qui suivent la période d’apprentissage ».
Après avoir lu un texte
- Que vois-tu dans ta tête après avoir lu cette page/ce mot ?
- Qu’est-ce que tu entends dans ta tête ?
- Est-ce que tu pourrais le mimer ?