Le groupe de remédiation s’inscrit dans l’emploi du temps de l’élève (heures de soutien, PPRE ou ateliers).
=> Il ne s’agit pas de remplacer l’orthophoniste : le travail de rééducation, mené par des professionnels, est irremplaçable.
=> Il s’agit de travailler sur une compétence déficitaire chez l’élève (élèves dyslexiques et élèves en difficultés) ; et notamment sur les prérequis cognitifs sous-tendant l'apprentissage de l'écrit (traitement phonologique, reconnaissance des lettres, mémoire, lexique interne, visuo-attention)
5 à 8 élèves sont repérés puis regroupés autour d’une thématique, d’une compétence déficitaire.
=> Le petit nombre permet d’obtenir une situation favorable à un bon travail : les élèves savent qu’ils sont au centre de l’attention des professeurs, et, confiants et valorisés, ils sont plus enclins à donner le meilleur d’eux-mêmes.
=> Chaque atelier est contractualisé et structuré : l’élève perçoit la finalité et les étapes pour y parvenir.
Le groupe de remédiation peut être mené par tout enseignant volontaire, toutes disciplines confondues.
Les séances s’organisent à raison d’une heure par semaine, sur une période de 5 à 7 séances (ce qui correspond aux périodes de l’année scolaires).
Un pré-test est réalisé pour déterminer quels élèves doivent intégrer l’atelier de remédiation. Il servira également de post-test pour établir une mesure de la progression des élèves.
=> cf annexe 65, Ouvrage collectif coordonné par Dominique Crunelle (juin 2010), Aider l’élève dyslexique au collège et au lycée, Scéren CRDP Nord-Pas de Calais, Paris