Il faut veiller à ce que le cahier soit bien tenu et présenté, de façon à ce que l’élève dyslexique soit capable de se relire et de mémoriser les connaissances et méthodes inscrites sur celui-ci.
Pour ce faire, il paraît indispensable de distribuer des leçons photocopiées que l’élève devra simplement coller dans son cahier. Pour contraindre l’élève à suivre au même rythme que l’ensemble de la classe, on peut préférer des fiches à compléter.
Il est utile de laisser le temps à l’élève de coller ces fiches en classe car sinon le risque est grand de retrouver des fiches « volantes » ou des fiches collées dans le désordre.
Les fiches de leçon tapuscrites doivent, dans la mesure du possible, être construites avec un code couleur (titre de la leçon, mots importants ou nouveaux écrits en rouge ; définitions, propriétés mises en relief …). On peut aussi utiliser les fiches proposées dans les manuels scolaires.
La référence des exercices est notée dans la marge et en couleur.
Ce qui doit être retenu de la leçon est mis en évidence : un signe "coeur" peut être noté dans la marge, à côté du passage à connaître par cœur.
Un sommaire des différentes leçons et savoir-faire peut être collé en début de cahier. On peut également partager ce cahier en deux parties : une partie connaissances et une partie savoir-faire.
Un "cahier témoin" pour la classe, peut être utile: il est complété chaque jour par des élèves non dyslexiques, et peut servir de référence.
Des fiches-outils reprenant les notions à connaître ou les principales règles (français) ou propriétés (maths) peuvent être construites selon les besoins de l’élève.