"Les utilisateurs assidus de la route étaient forcément, vu leur nombre, les jardiniers, menant charrettes, tombereaux, voitures à deux ou quatre roues pour transporter personnes, céréales, fumier, foin, légumes de toutes sortes et aussi brabants, faucheuses, rouleaux, râteaux, bref tout l’attirail de leur métier. Les chevaux connaissaient les terres de leurs maîtres et si on les laissait faire, s’arrêtait d’eux-mêmes devant l’arbre leur servant d’attache. Ils démontraient ainsi une certaine forme d’intelligence, mais l’injonction d’un « Hue, pétit », il repartaient jusqu’au prochain arrêt présumé. Braves bêtes tant regrettés ! la dernière s’appelait Mouche et ses patrons Marie et Georges…