d) Coude, avant-bras et main

Ne jamais présumer que la cause première du problème est là où ça fait mal!

Les symptômes myofasciaux aux coudes, avant-bras, poignets, doigts et pouces sont extrêmement fréquents. En plus de la douleur et des malaises, les points gâchettes peuvent causés engourdissement, picotement, brulement, enflure, hypersensibilité, faiblesse et raideur. Les effets combinés de plusieurs de ces inconforts peuvent vous faire échapper des objets.

Lorsqu’un praticien est mal informé sur les points gâchettes, ces symptômes sont sujets à être incorrectement interprétés comme étant une épicondylite, de l’arthrite, une bursite, une tendinite, le tennis elbow, le syndrome du tunnel carpien ou un défaut neurologique. Le traitement conventionnel des symptômes de l’avant-bras et des mains est habituellement local, malgré le fait que plusieurs de ces problèmes ont leur origine aux points gâchettes du cou, de la poitrine, du haut du dos et des épaules. À cause du déplacement des symptômes, le soulagement obtenu par les traitements locaux avec des aimants, des attelles aux poignets, des courroies de pression, de l’électrostimulation, des ultrasons et de l’acupuncture sera probablement que temporaire au mieux. De manière comparable, vu que les médicaments n’affectent pas les points gâchettes et peuvent seulement masquer leur symptômes, tout effet bénéfique de ces médicaments antidouleur ne sera que transitoire.

Deux extrêmement populaires mais fréquent mauvais diagnostiques, le syndrome du tunnel carpien et l’épicondylite latéral (tennis elbow), sont d’un intérêt particulier. Lorsque vos symptômes reçoivent une de ces étiquettes, le traitement conventionnel peut causer d’inutiles souffrances et dépenses, et donne beaucoup moins que des résultats satisfaisants. Même après une chirurgie, des injections de cortisone et de la physiothérapie, les symptômes demeurent souvent inchangés et quelques fois s’empirent. Lorsqu’une thérapie des points gâchettes est utilisée en premier, des mesures extrêmes peuvent être évitées (Travell et Simons, 1999, 685-799).

Source : Clair Davies, The Trigger Point Therapy Workbook, p.108.