Troubles d'apprentissage

2è partie (1ère partieICI)

Témoignage d'une mère très satisfaite du progrès fulgurant de ses deux enfants !

Population peu sensibilisée!

Avec 3,4 millions de Canadiens atteints, les TA touchent beaucoup plus de gens que d’autres grands enjeux de société et de santé : 25x plus que le trouble du spectre de l’autisme; 64x plus que le cancer de la prostate et 76x plus que le cancer du sein. Le saviez-vous?

2 ou 3 enfants par classe!

Un TA se manifeste par des retards de développement ou de difficultés au niveau du fonctionnement: attention, mémoire, raisonnement, coordination, motricité fine, communication, lecture, écriture, orthographe, calcul, sociabilité, maturité affective, propreté, etc. Un TA peut persister à l'âge adulte, mais grâce au dépistage précoce et à une évaluation appropriée, l’enfant peut apprendre à s'adapter et réussir. En grandissant, il est susceptible de devenir un adulte tout à fait autonome et de connaître le succès, aussi bien sur le plan personnel, professionnel que social.

Cause: processus VS interaction

Selon le Dr Michel Habib, directeur médical du Réseau de santé régionale - troubles d'apprentissage en France, les conceptions et les connaissances évoluent à grands pas depuis ces dernières années. Les classifications actuelles passent du concept de troubles « dys» (-lexie, -graphie, -calculie, -phasie, -praxie, etc.), à celui plus proche de la réalité clinique de « trouble spécifique d’apprentissage », englobant l’ensemble des entités précédentes.

Les travaux les plus récents montrent que l’anomalie principale se situe non pas au niveau des processus cognitifs, sensoriels ou moteurs, mais au niveau des interactions entre ces processus. Témoignent de ce fait les résultats convergent de plusieurs techniques d’imagerie cérébrale qui démontrent un défaut, non pas d’intelligence, mais bien de connectivité entre différentes parties du cerveau! Ces nouvelles données changent considérablement le panorama en matière de solution. Le but n’étant plus de viser un trouble (lecture, calcul…), mais un mécanisme commun à plusieurs troubles, ni de viser un processus (ex. la phonologie), mais l’interaction entre divers processus. Fascinant!

Solution: classique VS d’avant-garde

Par conséquent, les écoles et les thérapeutes (ortho, ergo, phono, etc.) auraient avantages à renouveler leurs connaissances, et inclure les thérapies manuelles qui s’adressent spécifiquement au fascia (tissu conjonctif: connective tissue) stimulant ainsi la connectivité et l'interaction entre tous les systèmes de perception sensorielles: tactile (toucher), proprioceptif (position), kinesthésique (mouvement), vestibulaire (équilibre), visuel (vue), etc.

Parents: SVP, dénouez votre enfant du « trouble »

Les familles Bromontoises qui souhaitent de l'aide financières, vous pouvez faire appel à la Fondation du maire de la Ville de Bromont. Elle a vu le jour le 2 février 2009 dans l'intention de venir en aide dans plusieurs secteurs, dont le soutien à la 

santé physique et mentale ET le soutien à l'éducation ou à la formation. 

En septembre 2018, près de Washington, DC., je présenterai en affiches (posters) mes quatre résumés d’articles cliniques (abstracts) que le comité scientifique du 4th International Fascia Research Congress a acceptés, détails ici. Parmi eux, on retrouvera celui traitant du TA (dyslexie, dysgraphie, motricité fine, sommeil, énurésie, asperger, etc), inspiré des résultats impressionnants d’une fillette de 7 ans et d’un garçon de 10 ans que j’ai vu à quelques reprises et qui n’ont plus ces troubles ... 

Témoignage intégral de leur mère

Bonjour M. Lord, voici mon témoignage. J’espère que cela vous convient...

Je suis une scientifique à la base. Formée en ingénierie (baccalauréat et maîtrise), je me fie avant tout à mes observations et aux faits pour juger de l’efficacité ou de la pertinence de n’importe quoi. Comme j’aime le dire, je suis une « évidentiste » : je crois ce que je vois. Et le travail effectué avec Raymond Lord a eu des effets spectaculaires sur mes deux enfants. Mon aîné a un diagnostic de trouble du spectre de l’autisme (Asperger).  Il a 10 ans et commencera sa 5e année. Ma cadette un trouble du langage (trouble d’accès lexical et trouble d’élocution avec certains sons) et de lecture (dyslexie). Elle a 7 ans et commencera sa 2e année. Les deux ont été formellement diagnostiqués par des professionnels il y a 4 ans pour notre aîné et 3 ans pour notre cadette.

Depuis que ces diagnostics ont été posés, nous avons entamé différentes démarches « alternatives ». Entre autres, nous avons fait la thérapie CEASE avec notre aîné, le protocole NAET avec l’aîné et la cadette et la thérapie Padovan avec la cadette. Dans tous les cas, nous avons observé des améliorations notables, tant à l’école qu’à la maison. Tous les professionnels ayant accompagné nos enfants peuvent d’ailleurs en témoigner. Puis, en août 2013, nous avons déménagé de Montréal centre-ville à Cowansville pour le travail. Nous avons cessé les différentes thérapies car elles n’étaient plus offertes localement (c’est beaucoup plus facile d’obtenir ces soins spécialisés à Montréal). Heureusement, nous avons découvert la fasciathérapie au fil de nos recherches pour continuer d’aider nos enfants à se développer normalement.

M. Lord, un massothérapeute accrédité qui pratique la fasciathérapie interactive, a commencé à voir nos enfants à l’hiver 2014. Nous avons vu M. Lord à quelques reprises, rapidement au début puis avec des rencontres de plus en plus espacées. Dès la première rencontre, les effets ont été spectaculaires. Notre fils, qui souffrait d’énurésie et pour laquelle nous n’avions pas trouvé de solution efficace, a cessé de faire pipi au lit la nuit même du premier massage reçu. Et sa dextérité fine s’est accrue de façon spectaculaire. Jusque-là, son écriture était semblable à celle d’un enfant de première année. Puis, il s’est mis à écrire plus finement et rapidement. Il s’est aussi mis à bricoler des trucs demandant de la minutie, de la dextérité et de la persévérance, et il s’est mis à jouer aux petits blocs Lego (avant, il ne pouvait jouer qu’avec les Duplo, plus gros). Les crises d’anxiété ont aussi diminué. Et ses résultats scolaires se sont améliorés grandement. Quant à notre fille, ses résultats scolaires se sont mis à s’améliorer au point qu’elle a gagné, en fin d’année, la médaille du Fond D’Avignon pour souligner sa plus grande amélioration dans la classe. Au printemps, l’enseignante de notre cadette a d’ailleurs suggéré que notre fille cesse d’avoir de l’accompagnement spécialisé à l’école car elle n’en n’avait  plus besoin, de toute évidence. À la maison, ses nuits sont devenues plus reposantes (avant, elle se réveillait souvent), entre autres parce que son nez, toujours bouché, a débloqué de façon durable.

J’espère que ce témoignage saura vous éclairer sur la pertinence d’offrir des soins en fasciathérapie aux enfants. Évidemment, mes enfants ne sont que deux cas anecdotiques et ne constituent pas une étude en soi. Mais compte tenu du peu de solutions existantes disponibles pour les enfants ayant différents troubles comme l’autisme ou les troubles du langage, la fasciathérapie s’avère être une solution non-invasive et accessible qu’il est logique d’essayer. Rien de mieux pour évaluer, par soi-même, les effets potentiellement très positifs de ce genre de thérapie!

Geneviève.

PS: Les remarquables résultats de ces deux enfants et le témoignage de leur mère ont nourri une des 4 études de cas que j'ai présenté par affiche au 4th Fascia Research Congress à Washington en 2015.

Références

Burke, Kathryn. National. Learning Disability Association of Canada - Association canadienne des troubles d’apprentissage. Printemps/Été 2010, Vol.47, no.1, p.8.

AFPED+, l'Association franco-ontarienne d'aide aux parents d'enfants atteint de troubles d'apprentissage (TA);  http://www.afped.ca/index.cfm?p=page&id=2

AQETA, l’Association québécoise des troubles d’apprentissage.  Programme détaillé du 40è Congrès en 2015. p.22