À tous les deux mois, j'écris un article dans le journal local de Bromont: ICI Maintenant.

En accord avec mes valeurs, le thème inclut un volet éducatif, préventif et curatif.

Pour l'édition d'août-septembre 2022 en page 19, je vous entretiens sur...

Brouillard mental, brouillard cérébral ou Brain Fog en anglais

Ces expressions regroupent une association de symptômes: difficulté de concentration, sauts constants d'une tâche à une autre, oubli des mots, impression d’avoir le cerveau « embrumé ». Souvent, les médecins qui prennent en charge ces patients retrouvent des éléments anxieux, des troubles du sommeil et une grande fatigue (lire une piste de solution). Ces symptômes, lorsqu’ils persistent sur le long terme, entraînent souvent une perte de motivation. Selon la Dr Kubis* neurologue, « habituellement, on peut voir ce type de manifestations chez les grands anxieux ou bien chez les mères qui travaillent et doivent gérer trop de choses à la fois. Il peut également être associé à un trouble de stress post-traumatique ». En somme, des troubles de l'attention exacerbés par le stress de la société, même les virus du rhume peuvent réduire l'étanchéité de la paroi ou tissu épithélial de la vasculature de la barrière hématoencéphalique, voire provoquer une lenteur mentale en interférant avec les neurotransmetteurs, en affectant la transmission de la noradrénaline, de la choline et de la dopamine. La noradrénaline est associée aux temps de réaction, l'acétylcholine a été liée au codage de nouvelles informations, tandis que la dopamine affecte la vitesse de la mémoire de travail. Pas surprenant qu'une large étude américaine confirme que le risque de développé la maladie d'Alzheiemr est abaissé de 40% dans un délai de quatre ans après la vaccination antigrippale!


La brume de la COVID-longue

Une part non négligeable des patients qui ont été atteint de COVID-19 souffre de troubles cognitifs, confusion, difficulté à trouver ses mots, mais aussi perte de mémoire, et ce, jusqu’à plusieurs mois après l’infection initiale! Dr Kubis précise, « sans que l'on dispose de chiffres précis et vérifiés, d’après les retours des médecins, on estime que le brouillard mental touche entre 30 et 40 % des patients ayant eu la COVID. Le pourcentage semble plus élevé chez ceux qui ont été hospitalisés ». Aussi, ces troubles semblent d’autant plus marqués que les patients étaient actifs et performants avant cette maladie, indique la Haute Autorité de Santé française.


Quels mécanismes ?

Il n'est pour l'instant pas encore identifié. Peut-être faut-il investiguer du côté de l'orage inflammatoire, car les cytokines perdurent longtemps. Or la cytokine IL 17, retrouvée chez les patients qui ont eu la Covid, est connue pour être élevée chez les personnes anxieuses, plus sujettes à ces troubles. Mais d’autres pistes existent...

... dont une migration de grandes cellules appelées mégacaryocytes jusqu’au cerveau suite à une réponse immunitaire trop importante provoquant des occlusions/blocage au niveau des capillaires cérébraux (voir image)

Une autre piste est une réduction de l’étanchéité de la barrière hémato-encéphalique. Une autre suggère que de nombreux symptômes liés à la Covid-longue pourraient être lié à l'effet du virus sur le nerf vague, l'un des nerfs multifonctionnels les plus importants du corps. Enfin, la neurologue tiens à tordre le cou à une idée reçue : « Ce n'est pas parce qu'on souffre de brouillard mental qu'on a du coronavirus dans le cerveau ». Aucun travail à ce jour n’a permis d’en retrouver dans le cerveau de patients décédés de la Covid-19.


La prise en charge !

Selon la neurologue, « on ne prescrit pas de médicaments, mais on donne des recommandations générales pour améliorer les troubles de l'attention comme: bannir l'alcool, diminuer la consommation d'excitants (thé-café), pas d'activité physique ni d'écran après 18h, dormir dans une chambre fraîche (autour de 19°C, voire moins), éviter les activités multitâches et pratiquer la méditation de pleine conscience ». À savoir, de nombreux commentaires de ma clientèle démontrent que mon approche thérapeutique peut améliorer le brouillard mental !


Soins en présentiel et virtuel

Ma vision du mieux-être est holistique et mon approche thérapeutique inclut les dimensions biopsychosociales de la santé; avec le fascia et les sensations extéro/intéro-ceptives (bio), la pleine conscience (psycho) et la co-régulation (sociale). La fasciathérapie interActiveMC est un processus ouvert et multimodal qui synergise toucher, sensations, attention, parole/son, respiration consciente, nerfs vagues, mise à la Terre, matelas à infrarouges lointains et imagerie thermique. Mon toucher sans huile est une pression continue sécurisante qui révèle la présence de nœuds, tensions, anxiété, résistances, blocages, émotions, stress et traumatismes, tous néfastes pour votre équilibre psychocorporel. Avec curiosité et compassion, vous avez le CHOIX de consentir ou non de les constater, de les décrire sans jugement, de les sentir disparaître et de réaliser qu'elles sont JUSTE des phénomènes temporaires, voire impermanents. Cette sagesse acquise par votre expérience rétablit votre sentiment de sécurité et votre confiance en vos habiletés naturelles. Pratiquez cet art de vivre millénaire et autorégulez votre état de santé globale!


« Ce qui sous-tend tout cela, ce sont des troubles de l'attention »

* Dr Nathalie Kubis, chercheuse à l'Inserm et neurologue à l’hôpital Lariboisière, Paris


Source - Brouillard mental : que sait-on de ce symptôme persistant du COVID-19 ?


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Entrevue vidéo: Maître de son corps