Maltraitance d'enfants

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ÉNORME enjeu de santé publique

Les expériences d’enfance positives ou négatives (Adverse Childhood Experiences - ACE), ont un impact monumental sur l'avenir de victimisation et perpétration de la violence, les comportements risqués de santé, les problèmes de santé chroniques, de faible potentiel de vie et d’une mort précoce! Ci-après, le mécanisme schématisé...

ACE Study: une étude titanesque

De 1995 à 1997, le Center for Disease Control and Prevention de Californie a sondé 17337 personnes sur 10 types d’expériences d’enfance négatives (Adverse Childhood Experiences/ACE) identifiées par la recherche: abus (émotif, physique, sexuel), défis de ménage (violence à la mère, alcoolisme/toxicomanie, santé mentale, séparation/divorce, emprisonnement) et négligence (émotive, physique). Les répondants étaient 46% femme, 75% blanc, 57 ans d'âge moyen, 75% d’éducation collégiale, tous avaient un emploi et de bons soins de santé... Au diable les préjugés!

Principaux constats de l’étude

Les ACE sont communs! 12.5% en ont rapporté quatre et plus; 9.5% trois, 16% deux, 26% un et 36% aucun. L’adage « C’est la dose qui fait le poison ! » s’est tristement avéré, car un enfant accumulant plusieurs ACE augmente les risques suivants: dépression, mauvais rendement scolaire-travail, stress financier, tabagisme et activités sexuelles précoces, abus d'alcool et de drogues illicites, maladies pulmonaires chroniques, cardiaques, du foie ou sexuellement transmissibles, violence sexuelle et partenaires multiple, tentatives de suicide, grossesses d’adolescence ou non désirées, troubles alimentaires et obésité, douleur chronique, etc. En particulier, un score ACE de quatre augmente de de 700% le risque d’alcoolisme, de 200% un diagnostic de cancer et 400% celui d’emphysème. Tandis qu’un score supérieur à six augmente les tentatives de suicide de 300%.

C’est une épidémie cachée, car…

malgré 20 ans d’études, le DSM (manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux) exclut toujours les victimes de traumas interpersonnels causant des diagnostics et traitements erronés tels que la dépression, le trouble panique, la bipolarité, le trouble de personalité limite (borderline), etc. Pionnier en traumatismes depuis 40 ans, le Dr van der Kolk* aide encore ses patients à se rendre compte de sensations corporelles ou soma et les invite à les décrire pour développer un sentiment de sécurité. Il soutient que la conscience physique de soi est la première étape de libération de la tyrannie du passé.

Mon accompagnement somatique…

synergise toucher, parole, sensations, attention, respiration, chaleur d’infrarouges lointains, dispositifs de mise à la Terre et biofeedback en cohérence cœur/cerveau. Mon toucher sans huile est une pression constante et sécurisante qui révèle des EXCÈS de nœuds, tensions, résistances, blocages, émotions, stress et traumatismes néfastes pour votre équilibre, via diverses sensations. Sans jugement, vous les constatez et décrivez (localisation, type, intensité) avec gratitude, afin d’élever votre pleine conscience (mindfulness). Vous inspirez profondément par le nez pour étirer votre fascia jusqu’au noyau (ADN) de vos milliards de cellules et expirez sans retenue, tel un bâââillement, pour cesser de retenir et contrôler ces EXCÈS! Ainsi, vous remplacez les malaises du passé par la sagesse du présent (neuroplasticité), apprenez à rétablir votre état psychocorporel optimal et (re)devenez bienveillant dans l’entretien de votre santé globale et de la Vie!

Êtes-vous maître de votre corps? voir mon entrevue vidéo ICI.

« Notre société est à l’aube d’être consciente des traumatismes »

*Dr Bessel van der Kolk, psychiatre, fondateur/directeur du Trauma Center près de Boston

et auteur de plusieurs publications et livres, dont le best-seller:The Body Keeps The Score.

NOTE: J'ai écrit et partagé les références ci-après aux quatre principaux partis politiques québécois en leur demandant d'agir en conséquence... Seule la CAQ m'a répondu, comme suit:

Monsieur Lord,

Nous accusons réception de votre courriel du 24 octobre 2017. Nous vous remercions d’avoir pris le temps de nous envoyer votre suggestion afin d’alimenter notre réflexion. Nous avons acheminé votre courriel au bureau de M. Jean-François Roberge, député de Chambly et porte-parole en matière d’éducation, et au cabinet du chef, M. François Legault. Soyez assuré qu’il recevra toute l’attention requise.

Références sur l'étude ACE:

- site américain ICI;

- une rare étude canadienne ICI;

- entrevue à la CBC Radio avec le Dr Vincent Felitti, co-principal investigator ICI;

- et la page anglophone de Wikipédia ICI.