2019/09 - Septembre

À tous les deux mois, j'écris un article dans le journal local de Bromont: ICI Maintenant.

En accord avec mes valeurs, le thème inclut un volet éducatif, préventif et curatif.

Pour l'édition d'octobre-novembre 2019 p.23, je vous entretiens sur...

Lavage de cerveau 101…

L’équipe de Jeffrey Iliff * a observé que le niveau de toxicité au cerveau augmente durant l’éveil et diminue lors du sommeil, grâce au procédé d’auto-nettoyage du système glymphatique (voir illustrations). Le liquide présent dans les méninges (fascia/enveloppe du cerveau) traverse la barrière hémato-encéphalique, longe les artérioles, s’infiltre via des pores (AQP4=AQuaPorins4) et s'écoule par convection entre les milliards de cellules nerveuses (astrocytes, neurones, etc) afin de flusher l’accumulation de déchets normaux du métabolisme cellulaire et les amas/aggrégats/enchevêtrement de protéines toxiques (amyloïde, tau, etc), et d'évacuer par les veinules. « Si cette fonction critique de détoxication du cerveau est défectueuse, cela pourrait expliquer, en partie, ce qui ne fonctionne pas rondement chez les personnes atteintes de maladies neurodégénératives, dont l’Alzheimer ».

Le système glymphatique ne s'active qu'en deux occasions bien précises**: en période de sommeil profond et lors d'activités de type contemplatif (méditation), comme dans mon approche !

Dormir sur le côté ou le dos?

Selon Daniel Levendowski, premier auteur d’une étude de 2,5 M$ publiée dans le Journal of Alzheimer’s Disease: « Nous avons comparé les schémas de sommeil à domicile des patients atteints de troubles de la mémoire résultant de maladies neurodégénératives, à un groupe de personnes âgées ayant une cognition normale. Dormir plus de 2 heures sur le dos est un marqueur nocturne important qui caractérise les personnes souffrant de troubles de la mémoire, et ce, après avoir tenu compte de plusieurs facteurs (âge, sexe, ronflement, apnée du sommeil, mouvements nocturnes) ».

Même phénomène chez le rat!

Résultats répliqués par des chercheurs de l'Université Stony Brook et publiés dans le Journal of Neuroscience. À l’aide d’imagerie à contraste dynamique, ils ont constaté que l’évacuation des protéines neurotoxiques était moins efficace lorsque le rat était couché sur le dos. Une telle imagerie n'étant pas encore possible chez l'humain, d’autres recherches sont nécessaires pour établir une relation de cause à effet entre les maladies neurodégénératives et le sommeil en position dorsale.

Lucidité : projet bénévole de recherche

Si vous, ou un proche, avez reçu un diagnostic de troubles cognitifs légers ou de maladies neurodégénératives, dont l’Alzheimer ou le Parkinson, je vous offre l’occasion d'y participer GRATUITEMENT.

La fasciathérapie interActive...

est un processus de intéroceptif qui synergise toucher, parole, sensations, attention, inspiration nasale, mise à la Terre, matelas à infrarouges et imagerie thermique. Mon toucher sans huile est une pression constante et sécurisante qui révèle la présence de nœuds, tensions, résistances, blocages, émotions, stress et traumatismes néfastes pour votre équilibre et ce, via diverses sensations. Votre présence attentive permet de les observer apparaître, les décrire sans jugement, les voir disparaître et, de comprendre que vous assistez à des phénomènes temporaires, voire impermanents. Cette sagesse acquise

de votre expérience rétablit l'homéostasie et votre état psychocorporel optimal. Avec cet art de vivre, vous (re)devenez autonome dans l’entretien de votre santé globale!

« Une autre bonne raison pour avoir une excellente nuit de sommeil ! »

* Jeffrey Iliff, Ph.D. et neuroscientifique à l’Université de Rochester


Référence: ** Walker, M. (2017). Why we sleep : unlocking the power of sleep and dreams. Scribner: New York

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Entrevue vidéo: Maître de son corps