2019/05 - Mai

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Nez = inspirer, sentir et plus…

Une étude scientifique** rapporte que l'activité cérébrale fluctue avec la respiration. L'activité électrique des neurones se produit dans les zones du cerveau où les odeurs, les émotions (amygdale) et la mémoire (hippocampe) sont traitées. De plus, les chercheurs ont découvert que le jugement émotionnel et le rappel de la mémoire sont influencés par le rythme respiratoire. Ces effets dépendent essentiellement du fait que vous inspiriez ou expiriez, et que vous inspiriez par le nez ou par la bouche.

Jugement émotionnel de la peur

Les sujets de l’étude ont identifié plus rapidement l’image d’un visage apeuré, s’ils le voyaient pendant l’inspiration que lors de l’expiration. Par contre, ce n'était pas le cas pour les visages exprimant la surprise. Ces effets diminuent lorsque les sujets effectuent la même tâche en inspirant par la bouche. Ainsi, l'effet est spécifique aux stimuli effrayants lors de l’inspiration nasale uniquement.

Rappel de la mémoire

De même, les individus étaient plus susceptibles de se souvenir d’images d'objets, s'ils les voyaient pendant l’inspiration que lors de l’expiration. L'effet disparaît si l’inhalation était par la bouche.

Déclaration de l’auteure principale*

« Les résultats impliquent que la respiration rapide peut conférer un avantage lorsque quelqu'un se trouve dans une situation dangereuse. Si vous êtes dans un état de panique, votre rythme respiratoire s'accélère. En conséquence, vous passerez proportionnellement plus de temps à respirer que lorsque vous êtes dans un état calme. Ainsi, la réponse innée de notre corps

à la peur par une respiration plus rapide pourrait avoir un impact positif sur le fonctionnement du cerveau et entraîner des temps de réponse plus rapides en cas de stimuli dangereux dans l’environnement. Lorsque vous inspirez, vous synchronisez en quelque sorte les oscillations du cerveau sur le réseau limbique ».

Un autre aperçu potentiel de la recherche concerne les mécanismes de base de la méditation, la respiration focalisée et de mon approche thérapeutique...

La fasciathérapie interactive...

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«La respiration n'est pas que pour l'oxygène, mais liée au fonctionnement et comportement du cerveau»

*Christina Maria Zelano, neurologue à la Feinberg School of Medicine, Northwestern University

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Entrevue vidéo: Maître de son corps - ICI