SILVER  ST2200

Attendant des pièces pour finir la restauration d'un Sharp sympa (suspense...), je me suis attaqué à ce petit boombox, acheté récemment à un collectionneur. Hé oui, c'est ma période Silver. J'avais tout de suite flashé sur ce radio-cassette au look d'enfer. La cassette semblait fonctionner mais une petite révision ne fait jamais de mal. Je commence par enlever les vis situées à l'arrière mais pourtant rien ne bouge. J'hésite à forcer un peu et je commence à croire que tout a été collé à la Super Glue ou une galère comme ça. Que nenni ! Deux vis sont traîtreusement masquées par la poignée de transport.

 Sans surprise, tout est bien compacté à l'intérieur. Il faut retirer le tuner et la carte principale pour accéder au lecteur. Ce dernier est également retiré pour une inspection digne de ce nom. Avant d'aller plus loin, je dépoussière avec un pinceau et je nettoie l'échelle des stations. Revenons au lecteur. Je dégraisse les poulies et je remplace la courroie carrée. Je lubrifie aussi avec précaution le mécanisme qui manque un peu de ressort.

Ce petit ghettoblaster a vraiment un chouette design car son profil n'est pas banal. Le rouge et le "chrome" se marie particulièrement bien. Notons que le boitier nous offre le "dual directional cabinet" ! Sous ce titre ronflant se cache simplement la possibilité de pouvoir incliner le boombox sur l'arrière pour une meilleure écoute : ça c'est du marketing !

Techniquement, il y a moins à dire que le ST200L. Les seules aspérités sont les 6 gammes d'ondes et les HP deux voies. Les entrées sont également limitées avec 3 jacks : micro L R et casque. Pas de trace de stéréo élargie ou de loudness. Notons que la réception en FM est très bonne, c'est déjà ça. Au niveau sonore, ce petit ghettoblaster n'a pas grand chose sous le capot, avec son alimentation en 6V, mais le son n'est pas mal du tout, à condition de bien se mettre bien en face. le son est donc détaillé avec des basses plutôt en berne. Mais globalement c'est pas mal.